les chiffres de mezoire commence a ce confirmer meme avec la secheresse et les prix record du petrole.
Rabat 05/08/08-
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) estime le taux de croissance de l'économie nationale, durant le 2-ème trimestre de l'année en cours, à 6,7 pc contre 7 pc lors du trimestre précédent où "l'activité économique nationale a été plus dynamique".
Dans sa note de conjoncture pour le mois de juillet 2008, le HCP précise que cette croissance économique soutenue a été réalisée dans un "contexte international peu favorable", marqué essentiellement par une poussée des tensions inflationnistes, provoquées par la hausse des cours du pétrole, des prix des matières premières industrielles et des produits alimentaires.
Ce mouvement de hausse, ajoute la même source, s'est traduit par un renchérissement des importations nationales, qui ont progressé de 27,7 pc durant les cinq premiers mois de 2008, pour engendrer un alourdissement du déficit commercial et un recul du taux de couverture de deux points pour se situer à 50,4 pc.
L'orientation favorable des exportations (+22,9 pc) est le résultat, principalement, de l'effet prix à l'export, surtout des produits phosphatés, qui ont profité de la hausse des cours mondiaux. Hors phosphates et dérivés, les exportations nationales ont, en effet, stagné, subissant un ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc, qui est passée de 2,4 pc, au 3-ème trimestre de 2007, à 1,5 pc au 1-er trimestre 2008.
Selon le HCP, les effets du tassement de la demande extérieure sur la croissance économique ont été quelque peu atténués par la dynamique des activités tournées vers la demande locale.
La construction, l'industrie, les télécommunications et l'agriculture ont été les principaux moteurs de l'économie nationale.
La valeur ajoutée du secteur industriel est passée de 3,1 pc au 1-er trimestre 2007 à 5,3 pc une année après.
La même tendance haussière a été enregistrée au niveau des secteurs de la construction (+10,3 pc), de l'agriculture (+9,5 pc) et de l'énergie (+4,1 pc).
Le dynamisme des principales activités non-agricoles s'est traduit par une amélioration de la situation de l'emploi, notamment en milieu urbain.
Les baisses du nombre de chômeurs, au 1-er trimestre 2008, s'élèvent à 6,3 pc contre une hausse de 1,4 pc pour le milieu rural.
L'évolution du taux de chômage est beaucoup plus marquée par sa tendance de moyen terme. Depuis le début de l'année, le taux de chômage oscille autour de 9,7 pc, souligne le HCP ajoutant que l'affermissement de 6,4 pc des embauches par le BTP a permis de relever la part de ce secteur dans l'emploi global urbain à 11,6 pc, au 1-er trimestre 2008 après 7,4 pc une année plus tôt.
La demande intérieure est tirée, beaucoup plus, par les investissements, avec un taux de croissance moyen des trois dernières années de 15,3 pc, contre 6,8 pc pour la période 2000-2005, alors que la consommation des ménages progresserait à un rythme soutenu, en dépit des hausses des prix, relevées au cours des deux derniers trimestres.
Le HCP estime, à cet égard, que les interventions de la Caisse de Compensation limitent amplement les répercussions de ces hausses, notamment au niveau des prix de consommation.
Rabat 05/08/08-
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) estime le taux de croissance de l'économie nationale, durant le 2-ème trimestre de l'année en cours, à 6,7 pc contre 7 pc lors du trimestre précédent où "l'activité économique nationale a été plus dynamique".
Dans sa note de conjoncture pour le mois de juillet 2008, le HCP précise que cette croissance économique soutenue a été réalisée dans un "contexte international peu favorable", marqué essentiellement par une poussée des tensions inflationnistes, provoquées par la hausse des cours du pétrole, des prix des matières premières industrielles et des produits alimentaires.
Ce mouvement de hausse, ajoute la même source, s'est traduit par un renchérissement des importations nationales, qui ont progressé de 27,7 pc durant les cinq premiers mois de 2008, pour engendrer un alourdissement du déficit commercial et un recul du taux de couverture de deux points pour se situer à 50,4 pc.
L'orientation favorable des exportations (+22,9 pc) est le résultat, principalement, de l'effet prix à l'export, surtout des produits phosphatés, qui ont profité de la hausse des cours mondiaux. Hors phosphates et dérivés, les exportations nationales ont, en effet, stagné, subissant un ralentissement de la demande étrangère adressée au Maroc, qui est passée de 2,4 pc, au 3-ème trimestre de 2007, à 1,5 pc au 1-er trimestre 2008.
Selon le HCP, les effets du tassement de la demande extérieure sur la croissance économique ont été quelque peu atténués par la dynamique des activités tournées vers la demande locale.
La construction, l'industrie, les télécommunications et l'agriculture ont été les principaux moteurs de l'économie nationale.
La valeur ajoutée du secteur industriel est passée de 3,1 pc au 1-er trimestre 2007 à 5,3 pc une année après.
La même tendance haussière a été enregistrée au niveau des secteurs de la construction (+10,3 pc), de l'agriculture (+9,5 pc) et de l'énergie (+4,1 pc).
Le dynamisme des principales activités non-agricoles s'est traduit par une amélioration de la situation de l'emploi, notamment en milieu urbain.
Les baisses du nombre de chômeurs, au 1-er trimestre 2008, s'élèvent à 6,3 pc contre une hausse de 1,4 pc pour le milieu rural.
L'évolution du taux de chômage est beaucoup plus marquée par sa tendance de moyen terme. Depuis le début de l'année, le taux de chômage oscille autour de 9,7 pc, souligne le HCP ajoutant que l'affermissement de 6,4 pc des embauches par le BTP a permis de relever la part de ce secteur dans l'emploi global urbain à 11,6 pc, au 1-er trimestre 2008 après 7,4 pc une année plus tôt.
La demande intérieure est tirée, beaucoup plus, par les investissements, avec un taux de croissance moyen des trois dernières années de 15,3 pc, contre 6,8 pc pour la période 2000-2005, alors que la consommation des ménages progresserait à un rythme soutenu, en dépit des hausses des prix, relevées au cours des deux derniers trimestres.
Le HCP estime, à cet égard, que les interventions de la Caisse de Compensation limitent amplement les répercussions de ces hausses, notamment au niveau des prix de consommation.
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