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Tlemcen : Où en sont les projets des locaux pour les jeunes ?

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  • Tlemcen : Où en sont les projets des locaux pour les jeunes ?

    Annoncés en grande pompe par le ministre de la Solidarité, à chacun de ses passages dans la wilaya, les projets des 1 00 locaux pour jeunes dans chaque commune n’ont été réalisés que partiellement.

    Passés l’euphorie de l’effet d’annonce et les premiers échafaudages – fortement médiatisés par les pouvoirs publics – ce qui était censé donner une lueur d’espoir aux jeunes diplômés, en leur procurant une source de subsistance, s’est avéré, en fin de compte, de la poudre aux yeux. Un mirage sur lequel beaucoup de chômeurs ont plané. Dans les 53 communes que compte la wilaya de Tlemcen, ces projets, dont certains entièrement achevés, sont à l’abandon. Un état inexplicable qui a accéléré leur dégradation. Pis encore, ces « gîtes » sont devenus de véritables lieux de tous les vices : consommation d’alcool, jeux interdits, débauche…

    Locaux improductifs
    Voulant nous enquérir du « destin » de ces projets, des élus ont avoué ne pas en savoir plus que nous, en prenant le soin, cependant, d’être optimistes, malgré tout : « Le projet n’est pas abandonné, c’est juste une question administrative qui, d’ailleurs, trouvera une solution rapidement. » Réponse obscure sur le sort de ces locaux, avant leur attribution hypothétique aux jeunes, qui se caractérisent par leur exiguïté et le manque de créativité dans leur architecture lugubre et sans inspiration, si l’on excepte, peut-être, ceux de Tlemcen-ville, situés à la cité Kiffane. « Beaucoup d’argent a été englouti dans ces locaux improductifs, puisque toujours non opérationnels. L’Etat aurait gagné à nous intégrer dans des emplois stables et dignes. Parce que, pour parler vrai, en prenant possession d’un local avec d’autres jeunes, je me serais, malgré moi, versé dans un commerce contraire à mes motivations professionnelles. Je suis licencié en psychologie et je me vois mal ouvrir un cabinet de 12 mètres carrés. D’ailleurs, cela n’est pas permis », indique, mi sérieux, mi ironique, Abdallah.




    Source El Watan
    Par C. Berriah
    "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre
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