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Dans le monde des infrastructures, deux cas de figure cohabitent : il y a d'abord les pays riches, qui se sont équipés très tôt en fonction de leurs progrès techniques et de leur développement économique.
Tous ces pays possèdent aujourd'hui des infrastructures vieillissantes ; les réseaux d'eaux, d'électricité, les bâtiments sont parfois obsolètes et doivent être remplacés. Cela assure au secteur un renouveau cyclique des installations et une demande régulière.
C'est ce que nous rappelait Jean-Claude Périvier dans sa lettre Défis et Profits de juin : "L'Europe doit moderniser ses réseaux pour faire face à l'augmentation de la demande. Ses nouvelles infrastructures électriques devraient lui coûter environ 25 milliards d'euros d'ici 2010."
25 milliards d'euros pour les infrastructures, ce n'est si mal me direz-vous... mais c'est encore très peu comparé à la consommation des BRIC.
Les BRIC font monter les enchères...
Le deuxième cas en matière d'infrastructures, c'est bien sûr la demande des pays émergents. Ces derniers ont connu des vagues d'urbanisation plus tardives que les nôtres -- mais ils en sont arrivés à un stade de développement qui leur permet désormais de s'équiper.
Le Brésil, la Russie, l'Inde ou la Chine ont parfois 25 ans de libéralisme économique à rattraper. En d'autres termes, leurs industries vont soutenir la demande : leurs routes, leurs réseaux de fer et de mer... tout va devoir être créé, monté de toute pièce pour que le Chinois, l'Indien, le Russe ou le Brésilien moyen -- qui devient toujours plus "riche" -- puisse vivre en toute décence dans des villes équipées.
La Russie compte ainsi verser l'équivalent de son PIB pour moderniser ses infrastructures, soit 1 000 milliards de dollars dans un laps de temps de 10 ans environ.
L'Inde fait encore plus fort. Elle part avec plus de retard... mais prévoit de débourser 1 000 milliards d'euros en dix ans pour ses infrastructures.
La Chine, quant à elle, prévoit d'ici 2015 la construction d'un réseau électrique qui produirait l'équivalent de la capacité de l'Europe tout entière ! Par ailleurs, le gouvernement chinois a planifié la construction de 60 aéroports d'ici 2010.
Tous ces pays possèdent aujourd'hui des infrastructures vieillissantes ; les réseaux d'eaux, d'électricité, les bâtiments sont parfois obsolètes et doivent être remplacés. Cela assure au secteur un renouveau cyclique des installations et une demande régulière.
C'est ce que nous rappelait Jean-Claude Périvier dans sa lettre Défis et Profits de juin : "L'Europe doit moderniser ses réseaux pour faire face à l'augmentation de la demande. Ses nouvelles infrastructures électriques devraient lui coûter environ 25 milliards d'euros d'ici 2010."
25 milliards d'euros pour les infrastructures, ce n'est si mal me direz-vous... mais c'est encore très peu comparé à la consommation des BRIC.
Les BRIC font monter les enchères...
Le deuxième cas en matière d'infrastructures, c'est bien sûr la demande des pays émergents. Ces derniers ont connu des vagues d'urbanisation plus tardives que les nôtres -- mais ils en sont arrivés à un stade de développement qui leur permet désormais de s'équiper.
Le Brésil, la Russie, l'Inde ou la Chine ont parfois 25 ans de libéralisme économique à rattraper. En d'autres termes, leurs industries vont soutenir la demande : leurs routes, leurs réseaux de fer et de mer... tout va devoir être créé, monté de toute pièce pour que le Chinois, l'Indien, le Russe ou le Brésilien moyen -- qui devient toujours plus "riche" -- puisse vivre en toute décence dans des villes équipées.
La Russie compte ainsi verser l'équivalent de son PIB pour moderniser ses infrastructures, soit 1 000 milliards de dollars dans un laps de temps de 10 ans environ.
L'Inde fait encore plus fort. Elle part avec plus de retard... mais prévoit de débourser 1 000 milliards d'euros en dix ans pour ses infrastructures.
La Chine, quant à elle, prévoit d'ici 2015 la construction d'un réseau électrique qui produirait l'équivalent de la capacité de l'Europe tout entière ! Par ailleurs, le gouvernement chinois a planifié la construction de 60 aéroports d'ici 2010.