"Le baiser fait moins de bruit qu'un canon mais l'écho dure plus longtemps."
Le Baiser est un remède et nous ne baisons (embrassons) pas de la même manière dans tous les pays, le saviez-vous ? ... Je vous invite à lire une petite histoire ... le temps d'une embrassade ...
(Sorry, l'URL ne marche pas, j'ai dû copier/coller le texte ... il prend beaucoup de place mais ma'alich ... Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un baiser !)
Qu’elle est l’origine du baiser ?
Nous relevons plusieurs théories. La première attribue l’origine du baiser à l’âge des cavernes, à la relation mère et enfant. Après la période de l’allaitement de l’enfant, la mère mâchait la nourriture pour « régurgiter » la bouillie directement dans la bouche du bébé, en collant réciproquement leurs lèvres l’une contre l’autre. Voilà comment est né le premier baiser gastronomique !
Nos ancêtres flairaient leurs congénères pour reconnaître à l’odeur les membres de leur clan. Une manière aussi de sélectionner les amis des ennemis. Mais, pour l’instant, nous n’avons relevé aucune peinture rupestre montrant des scènes d’embrassade. Alors ! Comment faisait Cro-Magnon ?
Il existe, dans les manuels d’histoire une autre théorie, qui à l’âge de pierre ; consistait à lécher le visage de ses pairs pour satisfaire ses besoins en sel.
Qui a tort ? Qui a raison ?
Etudions les animaux. Le bébé animal qui téte le sein de sa mère. Il avance ses lèvres, la bouche en forme de O, et prend très délicatement le téton. Ce tout premier geste glouton n’aurait-il pas donné naissance au baiser ?
Connaissez-vous un animal dans la nature qui embrasse comme un humain ? Pour notre part, nous n’en avons pas trouvé. Si les canaris se bécotent, c’est uniquement pour se partager la nourriture. Si les éléphants s’emmêlent les trompes est-ce une accolade ? Si les singes, les chimpanzés s’agrippent, se léchouillent, ce n’est qu’un jeu d’affection.
Comment embrasse-t-on ?
Y-a-t-il quelque chose de sauvage, de cannibale dans le baiser ? Y-a-t-il une pulsion animale dans le baiser, le patin, la pelle que vous roulez fougueusement dans une salle de cinéma ou ailleurs ? Pas sûr …
Les hommes ont adopté différentes coutume pour le baiser, l’accolade, l’embrassade. Quel que soit l’endroit du globe, ni le baiser, ni les raisons ne sont pareils. Par exemple : si vous voulez embrasser un Papou, il va vous rire au nez. Quand il est amoureux, ils s’arrachent mutuellement les cils avec les dents … Aïe !
Chez les Inuits, et Pygmées, ils se frottent le nez pour marquer la tendresse entre eux. En Afrique, on n’embrasse pas sur la bouche, c’est répugnant. Les Africains ont peur d’avaler l’âme de leur partenaire. Les Orientaux s’embrassement et se donnent l’accolade. Les Japonais trouvent notre façon d’embrasser cannibale et très barbare. Chez les Chinois, le baiser sert de préludes sexuels. Les amoureux américains échangent un « French kiss », même dans les endroits publics.
En France, 1, 2 ou 3 bisous ne suffisent pas … dans certaines régions il faut en faire quatre.
À quoi servent nos lèvres ?
Les lèvres humaines sont indispensables au baiser. Leurs renflements rosés sont truffés de capteurs sensitifs. Avec la bouche, les lèvres sont l’une des zones sensibles du corps.
Savez-vous que pour se rouler une pelle, vous mettez en œuvre 29 muscles ! Mais les lèvres et les muscles ne suffisent pas à faire un baiser …
Qu’est-ce qu’un baiser ?
Le baiser n’est qu’une fusion buccale et loin d’être un geste naturel et universel, comme nous l’avons vu ci-dessus. Il n’est qu’une variante du badinage sentimental. Mais c’est une exclusivité humaine ! L’homme a transformé ce jeu de bouche en rituel et en langage amoureux.
Chaque baiser libère des hormones et d’endorphines, des substances qui provoquent en vous des sensations de bien-être et de bonne humeur. Serait-ce une façon d’humer nos phéromones sexuelles, ces fragrances qui nous mettent en émoi, en pamoison ?
Avons-nous un baiser spécial ?
Le baiser est un étrange bouche-à-bouche qui scelle le début d’une histoire d’amour : les visages se rapprochent comme un aimant, les yeux se ferment, les lèvres s’entrouvrent et se rejoignent et, tandis que les langues s’explorent, s’entortillent, le cœur bat la chamade.
Le baiser est-il un remède ?
Oui ! Le baiser aide à la digestion. Embrasser pendant une minute vous permet de brûler autant de calories qu’une course de 500 mètres … Si vous voulez maigrir, embrassez-vous souvent et longtemps.
En plus le baiser est un excellent remède. Il a été prouvé que les bactéries échangées entraînent la formation d’enzymes qui se transforment en antibiotiques naturels. La salive de l’autre nous immunise pour plusieurs heures !
Devant tant de bienfaits, pourquoi ne pas s’embrasser aussi souvent ? Parce que, comme dans toute chose, on peut tomber dans l’abus !
Les risques du baiser
S'il est vrai que la bouche est riche en microbes et que des germes se transmettent lors d'un baiser, la flore buccale, lorsque l'hygiène est correcte, assure une sorte d'équilibre. C'est pourquoi même si certains germes sont nocifs, ils ne prennent pas le dessus et ne rendent pas malade. Certaines maladies peuvent cependant se transmettre par la salive. C'est le cas de la mononucléose, de la méningite, de l'herpès buccal et du rhume. On rapporte même certains cas d'allergies alimentaires comme des allergies aux noix.
Un des meilleurs moyens de prévention est d'être soi-même en bonne santé dentaire et gingivale et d'avoir une hygiène quotidienne rigoureuse
Le saviez-vous ?
Le baiser en quelques chiffres … 30 h et 45 minutes, tel est le record actuel du baiser le plus long. Karmit Tsubera et Dror Orpaz, les détenteurs du titre, ont fini épuisés à l’hôpital.
150 pulsations par minute au lieu de 70 en temps normal…
9 mg d’eau, 0,7 g d’albumine, 0,18 g de matières organiques (miettes de pain, etc) 0,711 mg de matières grasses, 0,45 mg de sels, 250 bactéries et quelques virus sont échangés lors de chaque baiser langoureux…
4 secondes : c’est la durée du premier baiser (1896) de l’histoire du cinéma, celui entre Mary Irvin et John C. Rice. Le scandale fut énorme, et le succès aussi.
John Barrymore dans Don Juan (1926) emballait 191 fois ses partenaires, soit un baiser toutes les 53 secondes.
(Sciences et vie Junior – n° 139-avril 2001)
Si vous additionnez tous les baisers que vous ont donné vos parents pendant votre enfance, ces baisers de parenté et les baisers donnés à votre nounours, vous aurez reçu ou donné pas moins de 10 000 baisers avant 10 ans ! OUF ! Respirez … Il faut aussi ajouter environ 6 000 baisers à ce nombre si vous sortez avec un amoureux(se) depuis environ un an.
Mais pour combien de temps le baiser résistera-t-il à ce rituel ? Parions qu’il n’est pas près de disparaître.
Une fois qu’on y a goûté … il est difficile d’y renoncer !
Roulez une pelle, un patin, un bécot, un gros bec, un poutou, un kikou ... et pensez à l’autre.
Embrassez-vous
Le Baiser est un remède et nous ne baisons (embrassons) pas de la même manière dans tous les pays, le saviez-vous ? ... Je vous invite à lire une petite histoire ... le temps d'une embrassade ...
(Sorry, l'URL ne marche pas, j'ai dû copier/coller le texte ... il prend beaucoup de place mais ma'alich ... Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un baiser !)
Qu’elle est l’origine du baiser ?
Nous relevons plusieurs théories. La première attribue l’origine du baiser à l’âge des cavernes, à la relation mère et enfant. Après la période de l’allaitement de l’enfant, la mère mâchait la nourriture pour « régurgiter » la bouillie directement dans la bouche du bébé, en collant réciproquement leurs lèvres l’une contre l’autre. Voilà comment est né le premier baiser gastronomique !
Nos ancêtres flairaient leurs congénères pour reconnaître à l’odeur les membres de leur clan. Une manière aussi de sélectionner les amis des ennemis. Mais, pour l’instant, nous n’avons relevé aucune peinture rupestre montrant des scènes d’embrassade. Alors ! Comment faisait Cro-Magnon ?
Il existe, dans les manuels d’histoire une autre théorie, qui à l’âge de pierre ; consistait à lécher le visage de ses pairs pour satisfaire ses besoins en sel.
Qui a tort ? Qui a raison ?
Etudions les animaux. Le bébé animal qui téte le sein de sa mère. Il avance ses lèvres, la bouche en forme de O, et prend très délicatement le téton. Ce tout premier geste glouton n’aurait-il pas donné naissance au baiser ?
Connaissez-vous un animal dans la nature qui embrasse comme un humain ? Pour notre part, nous n’en avons pas trouvé. Si les canaris se bécotent, c’est uniquement pour se partager la nourriture. Si les éléphants s’emmêlent les trompes est-ce une accolade ? Si les singes, les chimpanzés s’agrippent, se léchouillent, ce n’est qu’un jeu d’affection.
Comment embrasse-t-on ?
Y-a-t-il quelque chose de sauvage, de cannibale dans le baiser ? Y-a-t-il une pulsion animale dans le baiser, le patin, la pelle que vous roulez fougueusement dans une salle de cinéma ou ailleurs ? Pas sûr …
Les hommes ont adopté différentes coutume pour le baiser, l’accolade, l’embrassade. Quel que soit l’endroit du globe, ni le baiser, ni les raisons ne sont pareils. Par exemple : si vous voulez embrasser un Papou, il va vous rire au nez. Quand il est amoureux, ils s’arrachent mutuellement les cils avec les dents … Aïe !
Chez les Inuits, et Pygmées, ils se frottent le nez pour marquer la tendresse entre eux. En Afrique, on n’embrasse pas sur la bouche, c’est répugnant. Les Africains ont peur d’avaler l’âme de leur partenaire. Les Orientaux s’embrassement et se donnent l’accolade. Les Japonais trouvent notre façon d’embrasser cannibale et très barbare. Chez les Chinois, le baiser sert de préludes sexuels. Les amoureux américains échangent un « French kiss », même dans les endroits publics.
En France, 1, 2 ou 3 bisous ne suffisent pas … dans certaines régions il faut en faire quatre.
À quoi servent nos lèvres ?
Les lèvres humaines sont indispensables au baiser. Leurs renflements rosés sont truffés de capteurs sensitifs. Avec la bouche, les lèvres sont l’une des zones sensibles du corps.
Savez-vous que pour se rouler une pelle, vous mettez en œuvre 29 muscles ! Mais les lèvres et les muscles ne suffisent pas à faire un baiser …
Qu’est-ce qu’un baiser ?
Le baiser n’est qu’une fusion buccale et loin d’être un geste naturel et universel, comme nous l’avons vu ci-dessus. Il n’est qu’une variante du badinage sentimental. Mais c’est une exclusivité humaine ! L’homme a transformé ce jeu de bouche en rituel et en langage amoureux.
Chaque baiser libère des hormones et d’endorphines, des substances qui provoquent en vous des sensations de bien-être et de bonne humeur. Serait-ce une façon d’humer nos phéromones sexuelles, ces fragrances qui nous mettent en émoi, en pamoison ?
Avons-nous un baiser spécial ?
Le baiser est un étrange bouche-à-bouche qui scelle le début d’une histoire d’amour : les visages se rapprochent comme un aimant, les yeux se ferment, les lèvres s’entrouvrent et se rejoignent et, tandis que les langues s’explorent, s’entortillent, le cœur bat la chamade.
Le baiser est-il un remède ?
Oui ! Le baiser aide à la digestion. Embrasser pendant une minute vous permet de brûler autant de calories qu’une course de 500 mètres … Si vous voulez maigrir, embrassez-vous souvent et longtemps.
En plus le baiser est un excellent remède. Il a été prouvé que les bactéries échangées entraînent la formation d’enzymes qui se transforment en antibiotiques naturels. La salive de l’autre nous immunise pour plusieurs heures !
Devant tant de bienfaits, pourquoi ne pas s’embrasser aussi souvent ? Parce que, comme dans toute chose, on peut tomber dans l’abus !
Les risques du baiser
S'il est vrai que la bouche est riche en microbes et que des germes se transmettent lors d'un baiser, la flore buccale, lorsque l'hygiène est correcte, assure une sorte d'équilibre. C'est pourquoi même si certains germes sont nocifs, ils ne prennent pas le dessus et ne rendent pas malade. Certaines maladies peuvent cependant se transmettre par la salive. C'est le cas de la mononucléose, de la méningite, de l'herpès buccal et du rhume. On rapporte même certains cas d'allergies alimentaires comme des allergies aux noix.
Un des meilleurs moyens de prévention est d'être soi-même en bonne santé dentaire et gingivale et d'avoir une hygiène quotidienne rigoureuse
Le saviez-vous ?
Le baiser en quelques chiffres … 30 h et 45 minutes, tel est le record actuel du baiser le plus long. Karmit Tsubera et Dror Orpaz, les détenteurs du titre, ont fini épuisés à l’hôpital.
150 pulsations par minute au lieu de 70 en temps normal…
9 mg d’eau, 0,7 g d’albumine, 0,18 g de matières organiques (miettes de pain, etc) 0,711 mg de matières grasses, 0,45 mg de sels, 250 bactéries et quelques virus sont échangés lors de chaque baiser langoureux…
4 secondes : c’est la durée du premier baiser (1896) de l’histoire du cinéma, celui entre Mary Irvin et John C. Rice. Le scandale fut énorme, et le succès aussi.
John Barrymore dans Don Juan (1926) emballait 191 fois ses partenaires, soit un baiser toutes les 53 secondes.
(Sciences et vie Junior – n° 139-avril 2001)
Si vous additionnez tous les baisers que vous ont donné vos parents pendant votre enfance, ces baisers de parenté et les baisers donnés à votre nounours, vous aurez reçu ou donné pas moins de 10 000 baisers avant 10 ans ! OUF ! Respirez … Il faut aussi ajouter environ 6 000 baisers à ce nombre si vous sortez avec un amoureux(se) depuis environ un an.
Mais pour combien de temps le baiser résistera-t-il à ce rituel ? Parions qu’il n’est pas près de disparaître.
Une fois qu’on y a goûté … il est difficile d’y renoncer !
Roulez une pelle, un patin, un bécot, un gros bec, un poutou, un kikou ... et pensez à l’autre.
Embrassez-vous
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