La monnaie européenne plonge vers 1,50 dollar, en raison des craintes des marchés sur la santé économique de la zone euro. Les propos tenus par Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) n'ont pas du tout rassuré. L'euro passe sous la barre de 1,52 dollar.
Vendredi, l'euro plonge face au dollar. Il est passé sous la barre de 1,52 puis de 1,51 et descend vers 1,50, au plus bas depuis cinq mois, après avoir battu des records ces dernière semaines. Jeudi encore, un euro valait 1,5321 dollar.
La monnaie européenne perd également du terrain face au yen. Pour certains analystes en Asie, la décision de la BCE de maintenir son principal taux directeur à 4,25% consiste en «un premier pas vers une tendance à la baisse de son taux d'intérêt», signe que l'économie de la zone euro va mal. Surtout, les propos de Jean-Claude Trichet abondent dans le sens d'une récession de l'économie européenne.
Il a déclaré que la BCE «avait identifié certains risques pour la croissance. Certains se matérialisent». Tous les clignotants sont au rouge. Depuis un mois, la situation économique s'est nettement dégradée dans les principaux pays de la zone monétaire.
Le moral des ménages et la confiance des industriels plonge, la consommation est en berne et la production montre des signes de faiblesse. Les économistes n'hésitent plus à tabler sur une récession pour la fin de l'année. Autant de facteurs qui poussent à un recul de l'euro face au billet vert.
Le Financier
Vendredi, l'euro plonge face au dollar. Il est passé sous la barre de 1,52 puis de 1,51 et descend vers 1,50, au plus bas depuis cinq mois, après avoir battu des records ces dernière semaines. Jeudi encore, un euro valait 1,5321 dollar.
La monnaie européenne perd également du terrain face au yen. Pour certains analystes en Asie, la décision de la BCE de maintenir son principal taux directeur à 4,25% consiste en «un premier pas vers une tendance à la baisse de son taux d'intérêt», signe que l'économie de la zone euro va mal. Surtout, les propos de Jean-Claude Trichet abondent dans le sens d'une récession de l'économie européenne.
Il a déclaré que la BCE «avait identifié certains risques pour la croissance. Certains se matérialisent». Tous les clignotants sont au rouge. Depuis un mois, la situation économique s'est nettement dégradée dans les principaux pays de la zone monétaire.
Le moral des ménages et la confiance des industriels plonge, la consommation est en berne et la production montre des signes de faiblesse. Les économistes n'hésitent plus à tabler sur une récession pour la fin de l'année. Autant de facteurs qui poussent à un recul de l'euro face au billet vert.
Le Financier
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