La cérémonie d’ouverture a eu lieu jeudi :La 9e édition de la Fête du tapis lancée à Ath Hichem.
Placée sous le haut patronage du ministre de la PME-PMI et de l’Artisanat, de la ministre de la Culture et de la ministre déléguée Chargée de la famille, du wali de Tizi-Ouzou, et de l’APW de Tizi-Ouzou, avec la collaboration de la Chambre des arts et des métiers, l’APC d’Aït Yahia et le Comité du village d’Aït Hichem, la traditionnelle Fête du tapis organisée à Aït Hichem, dans la commune d’Aït Yahia a ouvert ses portes, officiellement, jeudi dernier.
Dès neuf heures, les gens commençaient à se rassembler devant l’école du village, où les autorités civiles et militaires de la région devaient accueillir la délégation qui a donné le départ officiel de la manifestation. Aucune information, concernant le représentant officiel de l’Etat n’a filtré. Ce n’est qu’à quelques minutes de son arrivée que le secret fut dévoilé. A un moment on annonçait la venue du ministre de la PME pour démentir l’information queques instants plus tard, désignant Khalida Toumi comme probable hôte d’Aït Yahia. C’est finalement, au secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou, qu’est revenu l’honneur de couper le ruban symbolique de l’inauguration de cet évènement. Après avoir reçu un bouquet de fleurs des mains d’une fillette en habit traditionnel, le représentant du wali et la délégation qui l’accompagnait, se sont dirigés vers le lieu de l’exposition où ils ont d’abord visité le stand de l’association Thiliwa, l’organisatrice de la manifestation. De nombreux objets, dont certains très anciens y sont exposés pour le plaisir des yeux seulement, et non pour la vente. Le représentant de la wilaya a eu à écouter les explications concernant chaque pièce ainsi que quelques bribes concernant l’histoire du tapis et son cheminement à travers le temps. Il a été solicité par la suite, par la représentante de l’association, laquelle se fixe comme objectif de “labelliser” le tapis d’Aït Hichem, en optant pour son tissage avec de la pure laine même si elle reste plus chère que le produit de substitution en matière synthétique. Nous apprenons du président de l’association que pas moins de 114 artisans, issus de 14 wilaya participent à la neuvième édition de la Fête du tapis. Tout au long de la visite qui a commencé par les stands des “locaux”, les membres de la délégation se sont entretenus avec les artisans qui n’ont pas ménagé leurs explications concernant le matériau utilisé, la durée nécessaire à la confection d’un tapis et surtout le prix de vente du mètre carré. En revanche, les tisseuses n’ont pas cessé d’interpeller le représentant de l’Etat sur les difficultés qu’elles rencontrent dans l’exercice de leur profession. Le tour du “propriétaire” terminé, vint alors la traditionnelle prise de paroles sous un soleil de plomb. Le président de Thiliwa tout en souhaitant la bienvenue à ses hôtes insistera pour rendre hommage à celles qui ont fait Azzetta d’Aït Hichem sans oublier le premier président de l’association, Aït Ali Slimane Larbi, aujourd’hui disparu. Le secrétaire de la wilaya, quant à lui, mettra en valeur l’opportunité de cette rencontre pour les échanges entre les artisans venus des quatres coins du pays. Il terminera en promettant de prendre en charge le problème du centre d’apprentissage qui, dit-il “sera réglé incessamment”. Notons qu’en ce premier jour, la grande foule n’était pas au rendez-vous. Les organisateurs expliquent cette absence par les nombreuses fêtes familiales qui ne permettent pas aux familles de se rendre à l’exposition.
- La depeche de Kabylie
Placée sous le haut patronage du ministre de la PME-PMI et de l’Artisanat, de la ministre de la Culture et de la ministre déléguée Chargée de la famille, du wali de Tizi-Ouzou, et de l’APW de Tizi-Ouzou, avec la collaboration de la Chambre des arts et des métiers, l’APC d’Aït Yahia et le Comité du village d’Aït Hichem, la traditionnelle Fête du tapis organisée à Aït Hichem, dans la commune d’Aït Yahia a ouvert ses portes, officiellement, jeudi dernier.
Dès neuf heures, les gens commençaient à se rassembler devant l’école du village, où les autorités civiles et militaires de la région devaient accueillir la délégation qui a donné le départ officiel de la manifestation. Aucune information, concernant le représentant officiel de l’Etat n’a filtré. Ce n’est qu’à quelques minutes de son arrivée que le secret fut dévoilé. A un moment on annonçait la venue du ministre de la PME pour démentir l’information queques instants plus tard, désignant Khalida Toumi comme probable hôte d’Aït Yahia. C’est finalement, au secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou, qu’est revenu l’honneur de couper le ruban symbolique de l’inauguration de cet évènement. Après avoir reçu un bouquet de fleurs des mains d’une fillette en habit traditionnel, le représentant du wali et la délégation qui l’accompagnait, se sont dirigés vers le lieu de l’exposition où ils ont d’abord visité le stand de l’association Thiliwa, l’organisatrice de la manifestation. De nombreux objets, dont certains très anciens y sont exposés pour le plaisir des yeux seulement, et non pour la vente. Le représentant de la wilaya a eu à écouter les explications concernant chaque pièce ainsi que quelques bribes concernant l’histoire du tapis et son cheminement à travers le temps. Il a été solicité par la suite, par la représentante de l’association, laquelle se fixe comme objectif de “labelliser” le tapis d’Aït Hichem, en optant pour son tissage avec de la pure laine même si elle reste plus chère que le produit de substitution en matière synthétique. Nous apprenons du président de l’association que pas moins de 114 artisans, issus de 14 wilaya participent à la neuvième édition de la Fête du tapis. Tout au long de la visite qui a commencé par les stands des “locaux”, les membres de la délégation se sont entretenus avec les artisans qui n’ont pas ménagé leurs explications concernant le matériau utilisé, la durée nécessaire à la confection d’un tapis et surtout le prix de vente du mètre carré. En revanche, les tisseuses n’ont pas cessé d’interpeller le représentant de l’Etat sur les difficultés qu’elles rencontrent dans l’exercice de leur profession. Le tour du “propriétaire” terminé, vint alors la traditionnelle prise de paroles sous un soleil de plomb. Le président de Thiliwa tout en souhaitant la bienvenue à ses hôtes insistera pour rendre hommage à celles qui ont fait Azzetta d’Aït Hichem sans oublier le premier président de l’association, Aït Ali Slimane Larbi, aujourd’hui disparu. Le secrétaire de la wilaya, quant à lui, mettra en valeur l’opportunité de cette rencontre pour les échanges entre les artisans venus des quatres coins du pays. Il terminera en promettant de prendre en charge le problème du centre d’apprentissage qui, dit-il “sera réglé incessamment”. Notons qu’en ce premier jour, la grande foule n’était pas au rendez-vous. Les organisateurs expliquent cette absence par les nombreuses fêtes familiales qui ne permettent pas aux familles de se rendre à l’exposition.
- La depeche de Kabylie
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