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L'Algerie manque d’infrastructures touristiques et hôtelières

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  • L'Algerie manque d’infrastructures touristiques et hôtelières

    Notre pays manque d’infrastructures touristiques et hôtelières. Qu’elles soient balnéaires ou pas, nos villes n’ont pas le sens de l’accueil pour tout visiteur désireux d’y séjourner. Question tourisme, il faut repasser.

    Beaucoup de lacunes freinent ce secteur qui n’arrive pas encore à tirer profit des richesses de la nature en exploitant celles-ci.

    Là où ces infrastructures existent, ce sont les normes qui font défaut. Des édifices sont érigés de manière anarchique, sans respecter l’architecture qui sied à ce type de structures. On remarque ici et là des constructions difformes, fruit d’investissements qui n’obéissent à aucune étude préalable.

    Les prestations, elles non plus, ne sont pas conformes aux exigences de l’activité touristique. En règle générale, on fait dans le bricolage là où on devrait investir des moyens et un savoir-faire dignes de ce secteur.

    Le tourisme tarde à prendre son essor, et ce ne sont ni les opérations de rafistolage ni l’autosatisfaction qui l’y aideront. En plus d’être médiocre, la prise en charge possède cette particularité d’être inabordable. Pour le citoyen à la petite bourse, cela s’entend.

    Il est facile d’imaginer le profil de la clientèle qui peut se payer une chambre, une suite ou un bungalow dans un complexe touristique.

    Ce n’est certainement pas le père de famille qui réussit difficilement la prouesse de joindre les deux bouts. Lorsque les moyens le permettent, c’est plutôt une virée dans une station thermale, pour ceux qui veulent allier cure et vacances.

    Une façon comme une autre de se détendre. Mais si, dans certaines villes, ces infrastructures affichent complet avant même l’arrivée de l’été, il n’en est pas de même pour d’autres. Celles-ci semblent désertées, au profit des sorties en dehors du pays et des voyages organisées pour ceux qui en possèdent les moyens, et au profit des escapades en bord de mer pour les moins nantis. D’autant plus que le calendrier affiche deux rendez-vous pour lesquels on doit encore se saigner.

    Le Ramadhan et la rentrée scolaire. Mais, en attendant, on peut faire trempette et se dorer au soleil, tout en s’esquivant devant ces édifices inaccessibles pour rentrer chez soi.


    - La Tribune
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