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Bouteflika dresse un bilan positif de sa présidence

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  • Bouteflika dresse un bilan positif de sa présidence

    Soulignant dans un entretien à un journal chinois l’association des Chinois aux plus grands projets algériens

    Une croissance économique hors hydrocarbures de 5% depuis 2000, 200 milliards de dollars investis entre 2001 et 2009 pour doter l’Algérie d’infrastructures modernes, une baisse fiscale sur les entreprises de l’ordre de 19,8%, une inflation moyenne entre 2000 et 2007 de 2,46%, un service de la dette à moins de 3% des exportations de biens et de services, un taux de chômage ramené à 11,8% en 2007 et un PIB à 4 000 dollars en 2007 contre 1 600 dollars en 1999.

    Tel est le bilan dressé hier par le chef de l’Etat de ses deux mandats présidentiels au journal chinois Renmin Ribao (le Quotidien du peuple).

    Répondant à une question sur les réalisations de l’Algérie ces dernières années, M. Abdelaziz Bouteflika a affirmé avoir rétabli «les grands équilibres macroéconomiques et mis en œuvre les réformes structurelles nécessaires à la modernisation» de l’économie algérienne.

    Un contexte favorable, selon le chef de l’Etat, qui a permis d’enregistrer régulièrement depuis 2000 une croissance hors hydrocarbures de l’ordre de 5%. «C’est un rythme soutenu que nous avons stimulé par la mise en œuvre de grands projets structurants, inscrits dans les différents programmes de développement, notamment le programme quinquennal de soutien à la croissance économique et les programmes complémentaires en faveur des wilayas du sud du pays et des Hauts Plateaux», a expliqué le chef de l’Etat avant de préciser que 200 milliards de dollars ont «été investis par l’Etat algérien, au titre de la période 2001-2009, pour doter le pays d’infrastructures modernes dans ses différentes régions».

    Le chef de l’Etat ajoutera que «ces programmes, toujours en cours, auront des retombées favorables sur l’aménagement du territoire, à travers le rééquilibrage infrastructurel des régions, en tant que facteur de redéploiement spatial des activités économiques et de réponse à la contrainte du manque de foncier industriel».

    Le chef de l’Etat ne manquera pas de mettre en exergue les mesures prises «en direction de la sphère de production de biens et de services, particulièrement sollicitée pour plus de contribution à la création de la richesse nationale. Parmi ces mesures, il y a lieu de relever, notamment, la baisse de la pression fiscale sur l’entreprise, qui se situe, actuellement, au niveau le plus bas dans la région, avec 19,8%, de même que l’encouragement de nouveaux modes de financement de l’économie, tels que le leasing et le développement du marché obligataire».

    Abdelaziz Bouteflika ne manquera pas d’ajouter que le taux d’inflation demeure «circonscrit dans des limites proches de celles de nos principaux partenaires. En moyenne, sur la période 2000-2007, le taux d’inflation s’est positionné à 2,46% dans un contexte d’expansion de la dépense publique d’investissement, de surliquidité de l’économie et d’un marché mondial marqué, récemment, par le renchérissement des produits alimentaires de large consommation».

    Quant aux politiques menées aux plans monétaire et budgétaire, le chef de l’Etat affirmera leur efficience qui se traduit par «une mobilisation sans précédent de fonds publics pour accélérer le développement qui s’est accompagnée également d’une politique active de désendettement extérieur ayant ramené le service de la dette à moins de 3% des exportations des biens et services».

    Dans ce sillage, le chef de l’Etat relèvera une réduction sensible du taux de chômage qui a été ramené, selon lui, à 11.8% en 2007, alors que le produit intérieur brut (PIB) est passé de 1 600 dollars en 1999 à 4 000 dollars en 2007.

    Ces résultats, conclura le chef de l’Etat, s’inscrivent dans le cadre du «rétablissement des grands équilibres économiques de l’Etat algérien, dans le retour de l’économie sur le chemin de la croissance durable et au niveau de la mobilisation de la population active, permettent de garantir la permanence de l’ensemble des acquis concrétisés sur la sphère sociale dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la santé, du logement et des différentes autres composantes du niveau de vie du citoyen algérien».

    Au chapitre des relations algéro-chinoises, en soulignant le caractère stratégique de celles-ci, Abdelaziz Bouteflika dira que l’Algérie compte les inscrire dans le cadre d’une coopération globale répondant aux attentes des deux parties.

    Il inscrira ses deux précédentes visites en Chine, soit en 2000 et en 20006, sous cette enseigne. L’aboutissement de ces efforts a été couronné en 2006, dira le chef de l’Etat, par la signature de la «déclaration sur l’approfondissement des relations de coopération stratégique que nous avons signée à Pékin en novembre 2006 et qui inaugurait une nouvelle étape majeure dans le développement de nos relations bilatérales».

    Une déclaration, précisera M. Bouteflika, qui constitue une feuille de route d’une coopération globale ouverte à l’ensemble des domaines d’intérêt commun.

    Le chef de l’Etat ne manquera pas de souligner que les Chinois ont été associés aux plus grands projets de relance économique. M. Bouteflika citera le domaine des infrastructures routières avec le mégaprojet d’autoroute Est-Ouest, hospitalières et hydrauliques, la réalisation de programmes de construction de logements, ou encore le projet de transfert des eaux souterraines sur une distance de 750 kilomètres entre In Salah et Tamanrasset dans le Grand Sud.

    Le président de la République précisera que la progression «des échanges commerciaux algéro-chinois est tout simplement impressionnante si l’on compare leur montant de 433,8 millions de dollars en 2002 à celui de l’année 2007 qui a atteint 3,829 milliards de dollars».

    Il affirmera aussi que la coopération entre les deux pays s’est développée dans divers domaines, notamment celui des télécommunications et des nouvelles technologies ainsi que celui des investissements de grands groupes chinois dans les secteurs des hydrocarbures et des mines.

    Parmi les projets en gestation qui visent à accroître les investissements chinois en Algérie, tout en les élargissant au-delà du secteur des hydrocarbures, le chef de l’Etat mettra en exergue la création d’une zone de coopération économique et commerciale en Algérie, où des groupes chinois proposent, entre autres, d’implanter une usine de fabrication automobile.

    Il citera, dans la même foulée, les propositions d’investissements intégrés dans le secteur minier ou dans le domaine portuaire.

    - La Tribune
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