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Injecter d'importantes quantités de vitamine C réduit de 50 % en moyenne la taille et la croissance de tumeurs cancéreuses chez des souris, montrent des travaux réalisés aux National Institutes of Health des États-Unis (Instituts nationaux américains de la santé).
Les chercheurs attribuent la propriété anticancéreuse de cette vitamine, également appelée acide ascorbique, à la formation d'eau oxygénée dans le fluide entourant les tumeurs.
La vitamine C n'a pas touché les cellules saines.
Des cancers du cerveau, des ovaires et du pancréas à évolution rapide similaires à ceux retrouvés chez les humains avaient été induits chez ces rongeurs.
Les doses de vitamines C sont naturellement contrôlées par l'organisme lorsqu'elles sont absorbées par voie orale, ce qui limite leurs effets anticancéreux.
Quand on consomme quotidiennement des aliments contenant plus de 200 milligrammes de vitamine C, par exemple deux oranges et une portion de brocoli, des mécanismes biologiques empêchent les vaisseaux sanguins d'en absorber davantage.
Ainsi, pour déjouer les contrôles naturels, l'équipe de chercheurs a injecté la vitamine dans les veines ou les cavités abdominales des souris.
Elle a ainsi pu acheminer une quantité de vitamine C allant jusqu'à l'équivalent de quatre grammes par kilo quotidiennement.
Un effet contraire
Cette vitamine est habituellement reconnue pour ses propriétés anti-oxydantes qui protègent les cellules contre les effets des radicaux libres.
Dans cette recherche, les oncologues ont testé l'idée selon laquelle des injections de vitamine C à hautes doses ont un effet pro-oxydant qui génère des radicaux libres et cause la formation de peroxyde d'hydrogène qui détruit les cellules cancéreuses.
Les résultats sont éloquents: sur les 43 cancers développés chez des souris, les hautes concentrations de vitamine C ont eu des effets anticancéreux dans 75 % des cellules cancéreuses.
Les auteurs de la recherche publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, estiment que leurs travaux peuvent être testés sans danger sur des humains.
Saviez-vous que ?
C'est en 1928 que fut isolée la vitamine C par le scientifique hongrois Albert Szent-Gyorgyi. Il obtint le prix Nobel de Médecine en 1937 pour sa découverte.
La vitamine C joue un rôle biochimique central pour la santé. Une carence prolongée provoque le scorbut et finit par être fatale.
- RadioCanada
Les chercheurs attribuent la propriété anticancéreuse de cette vitamine, également appelée acide ascorbique, à la formation d'eau oxygénée dans le fluide entourant les tumeurs.
La vitamine C n'a pas touché les cellules saines.
Des cancers du cerveau, des ovaires et du pancréas à évolution rapide similaires à ceux retrouvés chez les humains avaient été induits chez ces rongeurs.
Les doses de vitamines C sont naturellement contrôlées par l'organisme lorsqu'elles sont absorbées par voie orale, ce qui limite leurs effets anticancéreux.
Quand on consomme quotidiennement des aliments contenant plus de 200 milligrammes de vitamine C, par exemple deux oranges et une portion de brocoli, des mécanismes biologiques empêchent les vaisseaux sanguins d'en absorber davantage.
Ainsi, pour déjouer les contrôles naturels, l'équipe de chercheurs a injecté la vitamine dans les veines ou les cavités abdominales des souris.
Elle a ainsi pu acheminer une quantité de vitamine C allant jusqu'à l'équivalent de quatre grammes par kilo quotidiennement.
Un effet contraire
Cette vitamine est habituellement reconnue pour ses propriétés anti-oxydantes qui protègent les cellules contre les effets des radicaux libres.
Dans cette recherche, les oncologues ont testé l'idée selon laquelle des injections de vitamine C à hautes doses ont un effet pro-oxydant qui génère des radicaux libres et cause la formation de peroxyde d'hydrogène qui détruit les cellules cancéreuses.
Les résultats sont éloquents: sur les 43 cancers développés chez des souris, les hautes concentrations de vitamine C ont eu des effets anticancéreux dans 75 % des cellules cancéreuses.
Les auteurs de la recherche publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, estiment que leurs travaux peuvent être testés sans danger sur des humains.
Saviez-vous que ?
C'est en 1928 que fut isolée la vitamine C par le scientifique hongrois Albert Szent-Gyorgyi. Il obtint le prix Nobel de Médecine en 1937 pour sa découverte.
La vitamine C joue un rôle biochimique central pour la santé. Une carence prolongée provoque le scorbut et finit par être fatale.
- RadioCanada
Merci pour cette infos 
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