Pendant une demi-heure, le «vaporetto» est resté bloqué au milieu du Grand Canal de Venise. Le temps qu'une patrouille fluviale appelée par un agent de police monte à bord pour vérifier l'identité de deux femmes aux visages recouverts d'un niqab, le voile saoudien.
Dans le cadre du dispositif antiterroriste adopté par le Parlement le 31 juillet, tchador, niqab saoudien qui couvre entièrement la tête et burka afghane sont virtuellement prohibés dans la péninsule. Les femmes de confession musulmane doivent se promener dans la rue à visage découvert. Seul le hijab, ce foulard islamiste couvrant les cheveux et serré au menton, est toléré.
Les deux femmes étaient en fait des touristes du Koweït, descendues avec maris et enfants dans l'un des plus grands palaces de la ville. Commentaire ironique du maire de Venise, le philosophe de gauche Massimo Cacciari : faudra-t-il contrôler tous les masques au prochain carnaval ? Mais l'incident est révélateur de la psychose qui s'est installée en Italie depuis les attentats de Londres.
En fait, ces nouvelles mesures ne font référence à aucun accessoire vestimentaire particulier. Elles ne font que reprendre une loi de 1975, qui interdisait de déambuler dans un lieu public sans pouvoir se faire reconnaître. A l'époque, il s'agissait surtout de bannir le casque intégral des manifestations de rue.
Suite de l'article :
Dans le cadre du dispositif antiterroriste adopté par le Parlement le 31 juillet, tchador, niqab saoudien qui couvre entièrement la tête et burka afghane sont virtuellement prohibés dans la péninsule. Les femmes de confession musulmane doivent se promener dans la rue à visage découvert. Seul le hijab, ce foulard islamiste couvrant les cheveux et serré au menton, est toléré.
Les deux femmes étaient en fait des touristes du Koweït, descendues avec maris et enfants dans l'un des plus grands palaces de la ville. Commentaire ironique du maire de Venise, le philosophe de gauche Massimo Cacciari : faudra-t-il contrôler tous les masques au prochain carnaval ? Mais l'incident est révélateur de la psychose qui s'est installée en Italie depuis les attentats de Londres.
En fait, ces nouvelles mesures ne font référence à aucun accessoire vestimentaire particulier. Elles ne font que reprendre une loi de 1975, qui interdisait de déambuler dans un lieu public sans pouvoir se faire reconnaître. A l'époque, il s'agissait surtout de bannir le casque intégral des manifestations de rue.
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