par RFI
Face aux pressions concernant son programme nucléaire, l'Iran se prépare à d'éventuelles sanctions financières de la communauté internationale et, par précaution, met son argent à l'abri. Les revenus du pétrole ne pourront plus désormais être déposés dans n'importe quelle banque étrangère.
C'est la Banque centrale d'Iran qui va sélectionner les banques étrangères suffisamment « sûres » pour accueillir sans danger les revenus du pétrole iranien.
Jusqu'ici, la compagnie nationale iranienne de pétrole choisissait elle-même librement les établissements financiers situés hors des frontières où elle plaçait la manne financière issue de l'or noir.
30 milliards de dollars
Mais la communauté internationale ne cesse d'accroitre les pressions sur Téhéran pour que soit suspendu l'enrichissement de l'uranium. Et une aggravation des sanctions n'est pas à exclure.
En tout cas l'Iran ne les exclut pas, et fait en sorte de ne pas se retrouver, un jour prochain, dans la situation où cet argent serait bloqué sur des comptes à l'étranger.
Déjà de nombreuses banques internationales ont interrompu leurs relations financières avec l'Iran. Pour Téhéran, l'enjeu est de taille : avec la flambée des cours du baril, le pays a accumulé près de 30 milliards de dollars de recettes pétrolières, rien qu'au cours des 4 derniers mois.
Face aux pressions concernant son programme nucléaire, l'Iran se prépare à d'éventuelles sanctions financières de la communauté internationale et, par précaution, met son argent à l'abri. Les revenus du pétrole ne pourront plus désormais être déposés dans n'importe quelle banque étrangère.
C'est la Banque centrale d'Iran qui va sélectionner les banques étrangères suffisamment « sûres » pour accueillir sans danger les revenus du pétrole iranien.
Jusqu'ici, la compagnie nationale iranienne de pétrole choisissait elle-même librement les établissements financiers situés hors des frontières où elle plaçait la manne financière issue de l'or noir.
30 milliards de dollars
Mais la communauté internationale ne cesse d'accroitre les pressions sur Téhéran pour que soit suspendu l'enrichissement de l'uranium. Et une aggravation des sanctions n'est pas à exclure.
En tout cas l'Iran ne les exclut pas, et fait en sorte de ne pas se retrouver, un jour prochain, dans la situation où cet argent serait bloqué sur des comptes à l'étranger.
Déjà de nombreuses banques internationales ont interrompu leurs relations financières avec l'Iran. Pour Téhéran, l'enjeu est de taille : avec la flambée des cours du baril, le pays a accumulé près de 30 milliards de dollars de recettes pétrolières, rien qu'au cours des 4 derniers mois.
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