BLEITRACH Danielle
Il s’est produit des affrontements militaires d’une trés grande gravité entre les armées du régime marionnette de Washington de Géorgie ( le Caucase du Nord ) et la république autonome d’Ossétie du Sud, appuyée par la Russie, y compris le bombardement hier de la capitale autonome de l’Ossétie, Tskhinvali. L’assaut de la Georgie qui a par ailleurs fait 15 morts parmis les soldats russes de maintien de la paix dans leur caserne a entraîné une réaction de la Russie et on peut parler de guerre, avec entrée des chars russes, de l’aviation et de nombreux volontaires venus de l’Ossetie du nord.
Il y aurait eu dans l’attaque géorgienne contre l’Ossetie 1 400 morts, en majorité des civils, selon l’agence de presse russe Interfax, qui cite le chef des séparatistes ossètes, Edouard Kokoity.
Des avis contradictoires sur le nombre des victimes
La capitale ossète, Tskhinvali, a été investie par la Georgie qui a prétendu venir mater les “tendances séparatistes”. On compte de nombreuses victimes mais les communiqués venus des deux camps sont contradictoires. Un porte-parole de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en Ossétie du Sud a aussi indiqué que de nombreux immeubles et maisons avaient été détruits dans le combat.
La Russie n’a pas tardé à réagir, d’autant que des tirs géorgiens avaient tué dix soldats russes dans une caserne de la force de maintien de la paix, à Tskhinvali. Cent cinquante chars et véhicules blindés russes sont entrés en Ossétie du Sud, alors que, à Moscou, se tenait un conseil de sécurité sous la présidence de Medvedev. La Géorgie a fait état du bombardement de sa base aérienne de Vaziani, à 25 km de Tbilissi, par l’aviation russe.
En occident, on présente l’Ossétie commme ayant choisi le séparatisme, mais c’est oublier qu’à l’époque de l’URSS, l’Ossétie du Sud avait le statut de “région autonome” au sein de la RSS de Géorgie, qu’elle est peuplée par une population qui a souvent le double passeport et qu’elle est proche de l’Ossetie du Nord qui est restée russe.
En 1991, elle a proclamé son indépendance envers Tbilissi après la suppression de son autonomie par le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-Ossète en 1992 à la suite d’un conflit meurtrier. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est actuellement maintenue par un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), fort de 500 hommes chacun comme soldats de la paix. Dans son attaque de l’Ossétie la Georgie a tué des soldats russes chargés de maintenir la paix.
La Georgie est devenue la marionnette des Etats-Unis
Dans ce conflit nous sommes devant le résultat du dépeçage de l’ex-URSS, dépeçage organisé par les Etats-Unis en particulier par le milliardaire Soros, homme de la CIA, qui a entretenu une masse d’ONG provoquant des guerres civiles, des mouvements sociaux, en profitant de la débandande des institutions et des pouvoirs. Le tout sur la décomposition de l’ancien appareil d’Etat soviétique et la ruée des apparatchiks vers l’appropriation privée des ressources nationales.
Georges Soros a soutenu financièrement les mouvements étudiants géorgiens et le parti de Saakachvili. Il a financé la carrière politique de Saakachvili depuis le début. Son influence continue aujourd’hui à être grande sur le nouveau gouvernement géorgien. Des ministres de l’actuel gouvernement sont des anciens collaborateurs du financier américain au sein de sa fondation. Un certain nombre de jeunes conseillers de Saakachvili ont également été formés aux Etats-Unis dans le cadre des échanges universitaires mis en place et gérés par la Fondation privée de Soros. Le gouvernement américain, quant à lui, a doublé son aide économique bilatérale à la Géorgie depuis la révolution. Cette aide annuelle atteint donc aujourd’hui 185 millions de dollars. De plus, la Maison-Blanche est engagée dans un programme de formation des forces spéciales de l’armée géorgienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste dans la région avec l’aide d’Israël. Les Etats-Unis ont également débloqué de l’argent pour régler la facture énergétique de la Géorgie au lendemain de la révolution de novembre 2003. Il est évident que Soros qui y trouve ses propres intérêts financiers a joué en lien étroit avec la CIA un rôle dans la main mise directe des Etats-unis sur cette zone strétégique d’abord sur un plan énergétique mais pas seulement. (1)
C’est un scénario que l’on a vu s’appliquer dans bien d’autres endroits. Cette “balkanisation”, vassalisation, est partout - en Amérique latine, en Asie, comme en Europe - le moyen d’asseoir la puissance étasunienne face à des pays rebelles. Aujourd’hui, c’est l’avancée de l’OTAN, l’installation de missile dirigés contre l’Iran mais en fait contre la Russie. Mais pourquoi envahir l’Ossétie, indépendante de fait depuis de nombreuses années ? S’agit-il de créer une situation irréversible avant le départ de l’actuel hôte de la Maison Blanche ? Si l’influence de Soros reste déterminante, s’agit-il au contraire de jouer la carte dessinée par Obama du renforcement de l’intervention vers l’Afghanistan et vers une zone irano-orientale ?
Pourtant, recemment, Condolezza Rice était à Tiblissi et on imagine mal que l’opération se soit faite sans son aval et sous l’influence de Washington qui souhaite l’intégration de la Georgie dans l’OTAN .
Depuis, la Georgie est totalement vassalisée aux Etats-Unis et, d’un point de vue militaire, trés liée à Israël. Il est donc peu probable que la Georgie ait lancé l’assaut sur l’Ossétie, tué dans leur caserne des soldats russes du contingent de la paix, sans l’accord des Etats-Unis.
Dans un premier temps, la Géorgie, puissamment armée et entraînée par israël, a contesté l’organe chargé de régler le conflit, a Commission mixte de contrôle qui est coprésidé par la Russie, la Géorgie, l’Ossétie du Nord et l’Ossétie du Sud. Il s’en est suivi, le 7 août, l’attaque contre l’Ossetie, le bombardement de sa capitale, les populations civiles qui fuient, et on parle d’un désastre humanitaire et c’est enfin l’affrontement direct avec les forces russes.
Une attaque contre l’Ossétie mais aussi contre la Russsie
Aujourd’hui, les dirigeants politiques géorgiens prétendent mener une opération de pacification. Tbilissi se dit prêt à arrêter le bain de sang si Tskhinvali [capitale sud-ossète] accepte une négociation directe [sans médiation russe], ce qui signifierait une capitulation des ossètes. Tbilissi promet par ailleurs d’octroyer à la république “une large autonomie au sein de la Géorgie et une aide humanitaire de 35 millions de dollars pour la reconstruction.” Le Premier ministre géorgien Vladimir Gourguénidzé a également proposé “une amnistie juridico-politique pour tous les hauts fonctionnaires de la république autoproclamée” tout en réitérant la volonté de Tbilissi de “poursuivre [l’action militaire] jusqu’au rétablissement de l’ordre“.
Dans son allocution à la nation, citée par l’agence d’information géorgienne Akhali Ambebi Sakartvelo, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a annoncé que dans la matinée du 8 août, “la majeure partie de l’Ossétie du Sud était libérée et contrôlée par les forces gouvernementales géorgiennes”. Il a ensuite accusé Moscou d’avoir envoyé des bombardiers SU-24 frapper les alentours de la ville géorgienne de Gori [à une cinquantaine de kilomètres de Tskhinvali] et les régions de Kareli et de Variani. Information catégoriquement démentie par la Russie : “C’est du délire, une énième provocation nauséabonde de Tbilissi”, a rétorqué un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères russe, cité par Izvestia.
Le même jour, ce “délire” sur le bombardement de Gori était relayé par toutes les agences de presse occidentales qui faisaient avec une belle unanimité de la Russie l’agresseur.
Il s’est produit des affrontements militaires d’une trés grande gravité entre les armées du régime marionnette de Washington de Géorgie ( le Caucase du Nord ) et la république autonome d’Ossétie du Sud, appuyée par la Russie, y compris le bombardement hier de la capitale autonome de l’Ossétie, Tskhinvali. L’assaut de la Georgie qui a par ailleurs fait 15 morts parmis les soldats russes de maintien de la paix dans leur caserne a entraîné une réaction de la Russie et on peut parler de guerre, avec entrée des chars russes, de l’aviation et de nombreux volontaires venus de l’Ossetie du nord.
Il y aurait eu dans l’attaque géorgienne contre l’Ossetie 1 400 morts, en majorité des civils, selon l’agence de presse russe Interfax, qui cite le chef des séparatistes ossètes, Edouard Kokoity.
Des avis contradictoires sur le nombre des victimes
La capitale ossète, Tskhinvali, a été investie par la Georgie qui a prétendu venir mater les “tendances séparatistes”. On compte de nombreuses victimes mais les communiqués venus des deux camps sont contradictoires. Un porte-parole de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés en Ossétie du Sud a aussi indiqué que de nombreux immeubles et maisons avaient été détruits dans le combat.
La Russie n’a pas tardé à réagir, d’autant que des tirs géorgiens avaient tué dix soldats russes dans une caserne de la force de maintien de la paix, à Tskhinvali. Cent cinquante chars et véhicules blindés russes sont entrés en Ossétie du Sud, alors que, à Moscou, se tenait un conseil de sécurité sous la présidence de Medvedev. La Géorgie a fait état du bombardement de sa base aérienne de Vaziani, à 25 km de Tbilissi, par l’aviation russe.
En occident, on présente l’Ossétie commme ayant choisi le séparatisme, mais c’est oublier qu’à l’époque de l’URSS, l’Ossétie du Sud avait le statut de “région autonome” au sein de la RSS de Géorgie, qu’elle est peuplée par une population qui a souvent le double passeport et qu’elle est proche de l’Ossetie du Nord qui est restée russe.
En 1991, elle a proclamé son indépendance envers Tbilissi après la suppression de son autonomie par le premier président géorgien Zviad Gamsakhourdia. Tbilissi a perdu le contrôle du territoire sud-Ossète en 1992 à la suite d’un conflit meurtrier. La paix dans la zone du conflit osséto-géorgien est actuellement maintenue par un contingent composé de trois bataillons (russe, géorgien et ossète), fort de 500 hommes chacun comme soldats de la paix. Dans son attaque de l’Ossétie la Georgie a tué des soldats russes chargés de maintenir la paix.
La Georgie est devenue la marionnette des Etats-Unis
Dans ce conflit nous sommes devant le résultat du dépeçage de l’ex-URSS, dépeçage organisé par les Etats-Unis en particulier par le milliardaire Soros, homme de la CIA, qui a entretenu une masse d’ONG provoquant des guerres civiles, des mouvements sociaux, en profitant de la débandande des institutions et des pouvoirs. Le tout sur la décomposition de l’ancien appareil d’Etat soviétique et la ruée des apparatchiks vers l’appropriation privée des ressources nationales.
Georges Soros a soutenu financièrement les mouvements étudiants géorgiens et le parti de Saakachvili. Il a financé la carrière politique de Saakachvili depuis le début. Son influence continue aujourd’hui à être grande sur le nouveau gouvernement géorgien. Des ministres de l’actuel gouvernement sont des anciens collaborateurs du financier américain au sein de sa fondation. Un certain nombre de jeunes conseillers de Saakachvili ont également été formés aux Etats-Unis dans le cadre des échanges universitaires mis en place et gérés par la Fondation privée de Soros. Le gouvernement américain, quant à lui, a doublé son aide économique bilatérale à la Géorgie depuis la révolution. Cette aide annuelle atteint donc aujourd’hui 185 millions de dollars. De plus, la Maison-Blanche est engagée dans un programme de formation des forces spéciales de l’armée géorgienne dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste dans la région avec l’aide d’Israël. Les Etats-Unis ont également débloqué de l’argent pour régler la facture énergétique de la Géorgie au lendemain de la révolution de novembre 2003. Il est évident que Soros qui y trouve ses propres intérêts financiers a joué en lien étroit avec la CIA un rôle dans la main mise directe des Etats-unis sur cette zone strétégique d’abord sur un plan énergétique mais pas seulement. (1)
C’est un scénario que l’on a vu s’appliquer dans bien d’autres endroits. Cette “balkanisation”, vassalisation, est partout - en Amérique latine, en Asie, comme en Europe - le moyen d’asseoir la puissance étasunienne face à des pays rebelles. Aujourd’hui, c’est l’avancée de l’OTAN, l’installation de missile dirigés contre l’Iran mais en fait contre la Russie. Mais pourquoi envahir l’Ossétie, indépendante de fait depuis de nombreuses années ? S’agit-il de créer une situation irréversible avant le départ de l’actuel hôte de la Maison Blanche ? Si l’influence de Soros reste déterminante, s’agit-il au contraire de jouer la carte dessinée par Obama du renforcement de l’intervention vers l’Afghanistan et vers une zone irano-orientale ?
Pourtant, recemment, Condolezza Rice était à Tiblissi et on imagine mal que l’opération se soit faite sans son aval et sous l’influence de Washington qui souhaite l’intégration de la Georgie dans l’OTAN .
Depuis, la Georgie est totalement vassalisée aux Etats-Unis et, d’un point de vue militaire, trés liée à Israël. Il est donc peu probable que la Georgie ait lancé l’assaut sur l’Ossétie, tué dans leur caserne des soldats russes du contingent de la paix, sans l’accord des Etats-Unis.
Dans un premier temps, la Géorgie, puissamment armée et entraînée par israël, a contesté l’organe chargé de régler le conflit, a Commission mixte de contrôle qui est coprésidé par la Russie, la Géorgie, l’Ossétie du Nord et l’Ossétie du Sud. Il s’en est suivi, le 7 août, l’attaque contre l’Ossetie, le bombardement de sa capitale, les populations civiles qui fuient, et on parle d’un désastre humanitaire et c’est enfin l’affrontement direct avec les forces russes.
Une attaque contre l’Ossétie mais aussi contre la Russsie
Aujourd’hui, les dirigeants politiques géorgiens prétendent mener une opération de pacification. Tbilissi se dit prêt à arrêter le bain de sang si Tskhinvali [capitale sud-ossète] accepte une négociation directe [sans médiation russe], ce qui signifierait une capitulation des ossètes. Tbilissi promet par ailleurs d’octroyer à la république “une large autonomie au sein de la Géorgie et une aide humanitaire de 35 millions de dollars pour la reconstruction.” Le Premier ministre géorgien Vladimir Gourguénidzé a également proposé “une amnistie juridico-politique pour tous les hauts fonctionnaires de la république autoproclamée” tout en réitérant la volonté de Tbilissi de “poursuivre [l’action militaire] jusqu’au rétablissement de l’ordre“.
Dans son allocution à la nation, citée par l’agence d’information géorgienne Akhali Ambebi Sakartvelo, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a annoncé que dans la matinée du 8 août, “la majeure partie de l’Ossétie du Sud était libérée et contrôlée par les forces gouvernementales géorgiennes”. Il a ensuite accusé Moscou d’avoir envoyé des bombardiers SU-24 frapper les alentours de la ville géorgienne de Gori [à une cinquantaine de kilomètres de Tskhinvali] et les régions de Kareli et de Variani. Information catégoriquement démentie par la Russie : “C’est du délire, une énième provocation nauséabonde de Tbilissi”, a rétorqué un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères russe, cité par Izvestia.
Le même jour, ce “délire” sur le bombardement de Gori était relayé par toutes les agences de presse occidentales qui faisaient avec une belle unanimité de la Russie l’agresseur.
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