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Quel avion de chasse pour l'Algérie, SU-35 ou MIG 35 ?

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  • Quel avion de chasse pour l'Algérie, SU-35 ou MIG 35 ?

    Moi je crois que ce sera le MIG car il sera plus interessant pour notre pays ds le contexte régional.Plus léger et plus efficace.En plus l'Algérie peut éxiger une usine de montage pour faire "oublier" la tentative d'arnaque.

    Le SU-35:

    Le premier vol de démonstration du Su-35 effectué le 7 juillet 2008 a de nouveau concentré toutes les attentions sur cet appareil, dont les essais ont débuté en février. Le dernier représentant de la grande famille des T-10 (Su-27) est appelé à être une version intermédiaire pour les forces aériennes russes avant le lancement de la fabrication en série d’avions de cinquième génération.
    Le Su-35, plus précisément, le Su-35BM, est le deuxième avion de la famille des T-10 portant cette appellation. Le premier Su-35, apparu il y a vingt ans, effectua son premier vol en 1988. Il s’appelait alors le Su-27M.
    La décision de lancer la fabrication en série du Su-27M sous le nom de Su-35 fut prise en 1991. Le premier avion de la série décolla en avril 1992, mais la production à grande échelle n’eut jamais lieu. A cause d’un financement insuffisant, entre 1992 et 1995, seulement 12 Su-35 furent remis aux forces aériennes. Ils sont employés pour toutes sortes d’essais ainsi que pour les vols de démonstration.
    Peu après, l’avion Su-37 (souvent confondu avec l’appareil expérimental S-37/Su-47) fut développé sur la base du Su-35. Le Su-37 diffère du Su-35 principalement par ses réacteurs à poussée vectorielle. Cet appareil portant le numéro de bord "711" a impressionné les spécialistes et les amateurs par sa remarquable capacité de manoeuvre, mais il est resté un exemplaire unique.
    La nouvelle vie du Su-35 a commencé à la fin des années 90, lorsque la nécessité de renouveler le parc d’avions des forces aériennes russes fut de nouveau à l’ordre du jour. Pour ne pas multiplier à outrance les appellations, le nouvel avion fut nommé Su-35 en y ajoutant les lettres BM (en russe, "grande modernisation").
    En 2008, la conception des moteurs 117S a permis de commencer les essais en vol du nouvel avion, qui devraient prendre fin en 2010. C’est le programme d’Etat dans le domaine des armements adopté en 2006 (il court jusqu’en 2015) qui prévoit la fabrication en série du Su-35BM pour les forces aériennes russes : il est prévu que le ministère de la Défense achète 182 avions de ce type. Les technologies créées lors de la conception du Su-35 seront utilisées afin de moderniser les chasseurs Su-27 sur la base du Su-27SM2.
    La création de cet avion est un pas très important pour les forces aériennes et l’industrie aéronautique. Etant donné que la fabrication en série du chasseur russe de cinquième génération débutera au plus tôt en 2015, le Su-35BM permettra de boucher cette "lacune" en remplaçant les Su-27 de la première série, dont le retrait des forces aériennes commencera après 2010.
    Le Su-35 peut parfaitement remplir cette mission, car il se distingue par des caractéristiques tactiques et techniques assez élevées : de par ses performances, il surpasse tous les chasseurs modernes de la génération 4+, Super Hornet, Rafale et Typhoon (américain, français et européen). Il est même capable de concurrencer le F-22, seul chasseur de cinquième génération produit à ce jour en série, étant beaucoup moins onéreux : environ 40 millions de dollars, contre près de 300 millions, pour un seul chasseur.
    En étudiant les plans d’acquisition des Su-35, une question se pose immanquablement : l’industrie russe est-elle capable d’assurer la production du nombre d’appareils nécessaire dans les délais prévus ? Il s’avère que la réponse à cette question tend plutôt vers l’affirmative : la production de nombreuses versions du Su-27 et du Su-30 destinées à l’exportation dissipe les doutes quant aux possibilités de l’industrie et tout dépendra, par conséquent, de la capacité de l’Etat à assurer un financement régulier et sans interruptions du programme.
    On peut supposer que, si la fabrication en série du Su-35 débute en 2011, les 182 appareils commandés seront livrés aux alentours de 2020. A ce moment-là, les forces aériennes russes disposeront également d’environ 120 à 140 chasseurs Su-27 qui auront subi une profonde modernisation et de 30 à 40 chasseurs de cinquième génération. Un tel contingent d’avions Sukhoi, combinés avec d’autres appareils, permettra aux forces aériennes de conserver leur potentiel de combat au cours des deux à trois prochaines décennies.
    L’histoire de l’aviation est marquée par la création de nombreux appareils réussis. Cependant, ceux qui ont pu être durant toute leur carrière à la hauteur des exigences avancées aux avions de combat de leur classe ne sont pas très nombreux. On peut citer, par exemple, le célèbre Messerschmitt Bf 109, le P-51 Mustang, ainsi que les bombardiers stratégiques Tu-95 et B-52, et enfin certainement le Su-27. Le prototype T-10 qui effectua un vol en 1977 fut reconstruit en 1981 conformément à de nouvelles exigences.
    Le chasseur fabriqué en série en 1984 a conservé jusqu’à présent un potentiel de combat suffisant pour être considéré comme l’un des meilleurs avions de la planète. Le Su-35BM qui a effectué son premier vol cette année a placé la barre encore plus haut : personne n’a pour l’instant réussi à améliorer à ce point les caractéristiques tactiques et techniques d’un avion dont la plate-forme a été créée il y a trente ans.
    Il est difficile de prédire le sort du Su-35, mais il est certain qu’il restera en service durant quelques dizaines d’années, ses armements et appareils de bord seront graduellement modifiés, et ce, tant que des aéronefs créés selon de nouveaux principes physiques ne viendront pas le remplacer, lui et les autres avions plus évolués qui suivront.
    Dernière modification par warseniss, 10 août 2008, 07h24.

  • #2
    Mig 35

    Si l’armée algérienne garde complètement le silence sur ce contrat passé avec l’industrie militaire russe, à Moscou le journal Kommersant, proche des milieux d’affaires, a annoncé hier que l’Algérie va restituer 15 chasseurs Mig 29 au fournisseur. La compagnie aéronautique unifiée russe (OAK), qui concentre l’ensemble de l’industrie aéronautique russe, a informé le journal qu’un accord relatif à ce « retour à l’envoyeur » a été établi avec les autorités militaires algériennes. Le service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Russie et la firme Rosoboronexport, qui s’occupe de la vente à l’étranger du matériel de guerre, ont apposé leur signature à cet accord, tenu secret à Alger. D’après Kommersant, le premier à avoir révélé « le petit » scandale de vente d’avions militaires usés à l’Algérie, les 15 Mig 29 ont été livrés en 2006 et 2007. Aucun officiel russe n’a expliqué les raisons qui ont amené le constructeur Russian Aircraft Corporation (RAC, anciennement Mikoyan Gourevitch ) à vendre à l’Algérie des appareils déjà utilisés. Cela porte un nom : l’arnaque. Curieusement, les hauts officiers algériens n’ont fait aucun tapage même si les sommes engagées pour l’achat sont astronomiques. Le double contrat d’achat d’armement multiple établi entre l’Algérie et la Russie, après la visite à Alger du président Vladimir Poutine en 2006, tourne autour de 14 milliards de dollars. Il est question à Moscou de remplacer les vieux 15 Mig 29 par des avions plus sophistiqués les Mig 35 et Mig 29M2. Si tel est le cas, la Russie fait preuve d’une grande confiance en l’Algérie. La raison est simple : le chasseur Mig 35 vient tout juste de sortir des usines. Sa première apparition publique internationale remonte à début février 2008. Il a été exposé au salon Aero India 2007. C’est un avion de combat équipé d’un radar à système optronique doté de technologies spatiales. Le chasseur tactique polyvalent Mig 29 M2 est tout aussi nouveau et ultrasophistiqué. Les deux appareils font partie du groupe performant composé également du Mig 29K et Mig 29KUB. La Russie n’a proposé, pour l’instant, qu’à l’Inde, son partenaire traditionnel, la vente de ces dernier-nés de son industrie aéronautique. New Delhi a lancé un avis d’appel d’offres pour la livraison de 130 avions de combat. « La corporation Mig espère remporter le concours et pouvoir ainsi livrer plus de 100 chasseurs Mig 35 à l’Inde », a déclaré Alexeï Fiodorov, le directeur général de la RAC, cité par l’agence russe Ria Novosti. Sur ce marché, une forte concurrence est livrée à la Russie par les américains Lockheed Martin et Boeing et l’européen Eurofighter (fabriqué par EADS). Cette concurrence n’existe pas sur le marché algérien. L’Algérie n’a lancé aucun avis d’appel d’offres pour l’achat de chasseurs et de chasseurs-bombardiers. Elle préfère traiter directement avec les constructeurs russes. Par tradition ? Cela dit, il y a derrière l’affaire des Mig quelque chose d’anormal. « Le problème des Mig n’est apparu il y a que six mois : jusque-là l’Algérie était un des consommateurs les plus fidèles d’armements russes », souligne Rouslan Poukhov, directeur du Centre d’analyse de stratégies et de technologies, cité par l’agence française AFP. D’après lui, la décision des autorités algériennes de rendre les Mig est la conséquence de « pressions exercées par les nouvelles autorités françaises sur Alger ». Paris souhaite vendre à l’Algérie l’avion de combat Rafale, refusé, jusque-là, par plusieurs pays comme la Corée du Sud, le Maroc, les Pays-Bas et l’Arabie Saoudite. Le Maroc a, fin 2007, choisi d’acheter des chasseurs F16 américains grâce à une aide financière de Washington. La bureaucratie militaire française a fait rater l’opportunité de vendre des Rafale au Maroc. Si sur le plan technique et opérationnel le Rafale est parfait, il traîne la mauvaise réputation d’être trop cher (autour de 53 millions d’euros l’unité). Andreï Maslov, directeur du centre Rosafroekspertiza, a livré, en décembre 2007, une analyse au journal Kommersant sur la Russie qui « perd pied en Algérie ». Selon lui, les critiques sur la qualité du matériel de guerre fourni par la Russie sont, principalement, venues de l’entourage civil du président Abdelaziz Bouteflika. Des critiques qui ont coïncidé avec l’annulation du mémorandum d’entente établi en 2006 entre Sonatrach et le géant russe Gazprom. « La situation s’est détériorée pour la Russie, car la pression extérieure sur l’Algérie a coïncidé avec l’aggravation de la lutte entre les clans et les groupes d’influence à l’intérieur de ce pays, comme toujours, pour le contrôle des ressources énergétiques », a observé Andreï Maslov. Abdelaziz Bouteflika, qui est depuis hier à Moscou pour une visite officielle de deux jours, est accompagné d’une délégation de hauts officiers de l’armée menée par le général Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense. Cette délégation, arrivée lundi à Moscou, aura à préparer le terrain à la rencontre qu’aura le président algérien aujourd’hui avec son homologue russe. La coopération militaire est l’un des axes prioritaires au deuxième déplacement de Abdelaziz Bouteflika en Russie depuis son arrivée au pouvoir en 1999. L’armée algérienne, dont la plupart des hauts gradés ont été formés en Russie, en ex-Union soviétique, considère la Russie comme « un partenaire privilégié », appelé à prendre part au « programme de modernisation de l’ANP ». Le dossier de l’Opep du gaz, dont l’annonce officielle de création est prévue en juin 2008 à Moscou, sera également abordé lors de cette visite. Alger aspire à « approfondir les consultations » avec la Russie sur ce projet, fortement défendu par l’Iran et le Venezuela. Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, fait partie de la délégation présidentielle qui a fait le déplacement à Moscou. Il en est de même du ministre des Finances, Karim Djoudi. La Russie serait, dit-on, intéressé par la réforme bancaire en Algérie et des possibilités d’investissement dans ce domaine. Alger et Moscou sont liées, depuis 2001, par un partenariat stratégique qui n’a toujours pas de contenu consistant même si les échanges entre les deux pays ont tendance à augmenter (640 millions de dollars en 2006). Mais, les investissements directs russes en Algérie n’ont pas dépassé les... 50 millions de dollars.



    Par Faycal Metaoui
    Source :elwatan.

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