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L’hémophilie...

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  • L’hémophilie...

    Exceptionnel quand même : les premières traces de l’hémophilie sont évoquées dès le 2e siècle avant J.-C. et ce n’est qu’en 1803 qu’elle est identifiée comme héréditaire. Et à quelques exceptions près, elle ne concerne que les personnes de sexe… masculin.

    On en est presqu’à se dire «Ouf ! Pour une fois que la femme n’est pas minorisée.»


    Trouble de la coagulation sanguine, à l’heure actuelle, l’hémophilie n’a pas de traitement et pose par conséquent à l’échelle de la planète les plus grandes questions sans pour autant apporter de réponses même si les avancées scientifiques sont de plus en plus importantes.

    Et forcément, face à une telle complexité, le commun des mortels parmi nos compatriotes ne peut que s’interroger sur ce qui a trait à l’hémophilie et souhaiter, ne serait-ce que pour sa propre gouverne, obtenir quelques repères d’autant plus que sa manifestation pourrait ne se relever que fortuitement, est-il dit dans sa description dans les ouvrages scientifiques.
    Or, sans vouloir tirer gratuitement sur les ambulances, il ne peut relever que la gageure que de croire en les capacités du secteur national de la santé à prendre en charge dans toute son ampleur et surtout dans toute sa complexité les dommages annexes et souvent non identifiés dus à l’hémophilie.

    Mais il ne suffit pas non plus d’accabler seulement les pouvoirs publics, il faut en effet rappeler le précieux relais que peut constituer le mouvement associatif sur le plan de la sensibilisation, de la prévention et ensuite de la prise en charge d’un phénomène parfois par un superbe raccourci et plus qu’arbitrairement sérié comme une tare… une maladie honteuse depuis qu’elle est associée au sida et plus particulièrement depuis l’affaire en France du «sang contaminé».

    L’hémophilie, grâce aux impressionnantes avancées scientifiques enregistrées ces trente dernières années, non seulement ne réduit en rien l’espérance de vie de ceux qui en sont concernés mais leur permet de vivre normalement au même titre que tout autre individu d’autant plus qu’elle est détectable bien avant la naissance.


    - La nouvelle Republique
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