Réussir au baccalauréat et le repasser l'année suivante», la pratique est devenue monnaie courante chez nos jeunes lauréats, notamment parmi ceux qui ambitionnent d'améliorer leurs notes afin de pouvoir s'inscrire dans les filières d'excellence.
Plusieurs nouveaux bacheliers, déçus par l'affectation qui leur a été attribuée, nous ont fait part de leur intention de refaire le bac de l'édition 2008/2009, avec la ferme volonté de faire mieux qu'au dernier examen. Quoi de plus normal, dirions-nous ? C'est que le phénomène tend à se généraliser, et ne manque pas d'engendrer dans son sillage divers anachronismes, voire d'entraîner l'étudiant vers les sentiers de la fraude. Genèse d'un trafic qui prend une ampleur insoupçonnée.
Pour le jeune étudiant qui obtiendrait un deuxième baccalauréat, la voie est toute tracée pour une inscription dans une nouvelle filière, et donc un deuxième diplôme à briguer. En effet, notre jeune étudiant ne lâche aucunement ses premières études, et se lance dans la course d'une nouvelle branche.
M. Boukhalkhal, recteur de l'université des sciences islamiques serait parmi les premiers responsables à dénoncer ce phénomène. « J'ai pu me rendre compte que certains étudiants courraient derrière deux diplômes lors de la période des examens », nous dira-t-il. Ajoutant dans ce contexte que ces derniers arrivent souvent très en retard aux examens, et sont de ce fait empêchés par les surveillants de rentrer dans les salles d'examen, car ayant dépassé le temps permis en pareille circonstance.
Cela a provoqué le courroux de ces étudiants, qui ont par la suite tenté de créer un mouvement de protestation. « Chose qui m'a poussé à me pencher profondément sur ce dossier, et à découvrir que ce sont les mêmes étudiants qui arrivent toujours en retard aux examens », nous a indiqué le recteur de l'université.
Il s'avérera, selon les propos des concernés eux-mêmes, que les étudiants étaient retenus par des examens qu'ils passaient à l'université Mentouri. Voilà ce qui s'appelle courir deux lièvres à la fois. Après une enquête minutieuse, on déterminera approximativement le nombre de cas similaires, estimé à près de 200 étudiants inscrits dans deux différentes universités, nous a confié M. Boukhalkhal. Le nombre en question serait plus important si l'on se donnait la peine d'étudier sérieusement ce dossier, ajoutera-t-il.
« Pour ma part, j'ai saisi la tutelle à propos de ce phénomène, car le traitement de cette affaire appartient aux autorités centrales », précise encore le recteur de l'université des sciences islamiques.
Prendra-t-on des mesures contre ces cas frauduleux d'étudiants qui touchent deux bourses, prennent deux places pédagogiques, et finissent par alourdir le fardeau de l'université ? L'on se souvient, il y a de cela presque une année, les autorités compétentes avaient interdit aux bacheliers de refaire le bac sur une durée de cinq ans. Sans que cette mesure ne prenne un quelconque effet sur le terrain !
- Le Quotidien d'Oran
Plusieurs nouveaux bacheliers, déçus par l'affectation qui leur a été attribuée, nous ont fait part de leur intention de refaire le bac de l'édition 2008/2009, avec la ferme volonté de faire mieux qu'au dernier examen. Quoi de plus normal, dirions-nous ? C'est que le phénomène tend à se généraliser, et ne manque pas d'engendrer dans son sillage divers anachronismes, voire d'entraîner l'étudiant vers les sentiers de la fraude. Genèse d'un trafic qui prend une ampleur insoupçonnée.
Pour le jeune étudiant qui obtiendrait un deuxième baccalauréat, la voie est toute tracée pour une inscription dans une nouvelle filière, et donc un deuxième diplôme à briguer. En effet, notre jeune étudiant ne lâche aucunement ses premières études, et se lance dans la course d'une nouvelle branche.
M. Boukhalkhal, recteur de l'université des sciences islamiques serait parmi les premiers responsables à dénoncer ce phénomène. « J'ai pu me rendre compte que certains étudiants courraient derrière deux diplômes lors de la période des examens », nous dira-t-il. Ajoutant dans ce contexte que ces derniers arrivent souvent très en retard aux examens, et sont de ce fait empêchés par les surveillants de rentrer dans les salles d'examen, car ayant dépassé le temps permis en pareille circonstance.
Cela a provoqué le courroux de ces étudiants, qui ont par la suite tenté de créer un mouvement de protestation. « Chose qui m'a poussé à me pencher profondément sur ce dossier, et à découvrir que ce sont les mêmes étudiants qui arrivent toujours en retard aux examens », nous a indiqué le recteur de l'université.
Il s'avérera, selon les propos des concernés eux-mêmes, que les étudiants étaient retenus par des examens qu'ils passaient à l'université Mentouri. Voilà ce qui s'appelle courir deux lièvres à la fois. Après une enquête minutieuse, on déterminera approximativement le nombre de cas similaires, estimé à près de 200 étudiants inscrits dans deux différentes universités, nous a confié M. Boukhalkhal. Le nombre en question serait plus important si l'on se donnait la peine d'étudier sérieusement ce dossier, ajoutera-t-il.
« Pour ma part, j'ai saisi la tutelle à propos de ce phénomène, car le traitement de cette affaire appartient aux autorités centrales », précise encore le recteur de l'université des sciences islamiques.
Prendra-t-on des mesures contre ces cas frauduleux d'étudiants qui touchent deux bourses, prennent deux places pédagogiques, et finissent par alourdir le fardeau de l'université ? L'on se souvient, il y a de cela presque une année, les autorités compétentes avaient interdit aux bacheliers de refaire le bac sur une durée de cinq ans. Sans que cette mesure ne prenne un quelconque effet sur le terrain !
- Le Quotidien d'Oran
Commentaire