Reuters Un attentat suicide perpétré à l'aide d'une voiture bourrée d'explosifs et visant les forces de sécurité a tué au moins six civils samedi soir à l'est d'Alger, ont annoncé dimanche les autorités algériennes.
Le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, a déclaré à la radio nationale que l'attentat perpétré à 22h00 dans la ville côtière de Zemmouri el Bahri, à 45 km à l'est de la capitale algérienne, avait tué six civils et blessé 18 autres personnes.
L'agence officielle algérienne APS avait auparavant avancé un bilan de huit morts et 19 blessés.
Des habitants ont rapporté que des gendarmes avaient ouvert le feu sur le kamikaze qui refusait d'arrêter son véhicule et qu'il avait crié "Dieu est grand" avant d'actionner la charge explosive.
La radio a précisé que le kamikaze avait pris pour cibles une caserne des gardes-côtes et un poste de gendarmerie voisin.
Des témoins ont rapporté que le poste de gendarmerie était détruit tandis que la caserne n'avait été que légèrement touchée.
Selon la radio, Zerhouni a précisé que le kamikaze avait utilisé entre 200 et 300 kilos d'explosifs et qu'il semblait avoir agi en représailles à une embuscade de l'armée dans laquelle 12 rebelles ont trouvé la mort, dans la nuit du 7 au 8 août en Kabylie.
Des journaux ont rapporté que l'embuscade entrait dans le cadre de la traque par l'armée des instigateurs de l'attentat suicide à la voiture piégée qui a fait 25 blessés le 3 août à Tizi Ouzou, à l'est d'Alger.
Cet attentat avait été revendiqué par l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique. L'attentat de samedi n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
La branche maghrébine d'al Qaïda a déclaré que l'attentat du 3 août avait pour but de faire savoir aux "fils de France et aux esclaves de l'Amérique" qu'il était prêt à infliger d'autres violences pour défendre la "nation islamique".
Le groupe est lié à d'autres activistes islamistes en Afrique du Nord et il constitue l'organisation rebelle armée la plus active en Algérie, pays de 34 millions d'habitants.
lexpress.fr
Le ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, a déclaré à la radio nationale que l'attentat perpétré à 22h00 dans la ville côtière de Zemmouri el Bahri, à 45 km à l'est de la capitale algérienne, avait tué six civils et blessé 18 autres personnes.
L'agence officielle algérienne APS avait auparavant avancé un bilan de huit morts et 19 blessés.
Des habitants ont rapporté que des gendarmes avaient ouvert le feu sur le kamikaze qui refusait d'arrêter son véhicule et qu'il avait crié "Dieu est grand" avant d'actionner la charge explosive.
La radio a précisé que le kamikaze avait pris pour cibles une caserne des gardes-côtes et un poste de gendarmerie voisin.
Des témoins ont rapporté que le poste de gendarmerie était détruit tandis que la caserne n'avait été que légèrement touchée.
Selon la radio, Zerhouni a précisé que le kamikaze avait utilisé entre 200 et 300 kilos d'explosifs et qu'il semblait avoir agi en représailles à une embuscade de l'armée dans laquelle 12 rebelles ont trouvé la mort, dans la nuit du 7 au 8 août en Kabylie.
Des journaux ont rapporté que l'embuscade entrait dans le cadre de la traque par l'armée des instigateurs de l'attentat suicide à la voiture piégée qui a fait 25 blessés le 3 août à Tizi Ouzou, à l'est d'Alger.
Cet attentat avait été revendiqué par l'organisation Al Qaïda au Maghreb islamique. L'attentat de samedi n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
La branche maghrébine d'al Qaïda a déclaré que l'attentat du 3 août avait pour but de faire savoir aux "fils de France et aux esclaves de l'Amérique" qu'il était prêt à infliger d'autres violences pour défendre la "nation islamique".
Le groupe est lié à d'autres activistes islamistes en Afrique du Nord et il constitue l'organisation rebelle armée la plus active en Algérie, pays de 34 millions d'habitants.
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