APA - Alger (Algérie) - L’athlète algérienne Soraya Haddad, médaillée de bronze dans la catégorie des moins de 52 kg de judo, dimanche, aux Jeux olympiques de Pékin, a réalisé, cette saison, une performance unique dans les annales du judo féminin africain, et réalise du coup son rêve d’enfance d’« être titrée au niveau olympique ».
Cette médaille propulse l’enfant de Béjaia (24ans) vers les cimes de la hiérarchie mondiale, confirmant ainsi ses brillants résultats réalisés en 2005, notamment la médaille de bronze aux Championnats du monde (Egypte).
Le nom de Soraya Haddad (1,55m pour 52 kg), peu connu il y a quelques années, est à désormais inscrit au Livre d’or de l’olympisme. Elle L’athlète est la première femme africaine à accéder à un podium olympique en judo.
La jeune Soraya a surclassé, lors des combats du tableau B, tour à tour, Marie Muller (Luxembourg), Hortence Diédhiou (Sénégal), Kyungok Kim (Corée), avant de fléchir en finale de tableau, face à la championne olympique chinoise, Dongmei Xian.
Lors de la finale de bronze, Soraya, faisant étalage de tout son talent, a battu la redoutable Sholpan Kaliyeva (Kazakhstan).
« Cet objectif, je l’ai attendu depuis longtemps. Monter sur le podium olympique n’était, certes, pas facile, mais je savais que j’avais les potentialités de le faire. Je ne pouvais pas rater cette occasion pour réaliser un rêve de toujours », a déclaré Soraya Hadad, juste après sa consécration.
« J’avais sur le dos un lourd fardeau (être la première femme, algérienne, arabe et surtout africaine à remporter une médaille olympique en judo), c’est fait et je suis une femme comblée et heureuse », a-t-elle poursuivi.
C’est en 2003 que Soraya ou « Loula », comme l’appellent ses amis, a commencé à s’illustrer dans les compétitions internationales, grâce à sa fougue, son audace et sa puissance.
Au Mondial 2003 de Tokyo, au Japon, Soraya avait, en dépit de son jeune âgée (19 ans), étonné plus d’un, en éliminant des judokas chevronnées, avant de perdre sur décision des arbitres, en quarts de finale face à une Française, habituée des podiums mondiaux.
En 2004, aux JO d’Athènes, l’Algérienne avait pris la 7ème place, après deux victoires et deux défaites, dont l’une face à la sextuple championne du monde, la Japonaise Ryoko Tani, en quatre de finale.
C’est en 1996 que Soraya Haddad a commencé l’apprentissage des rudiments du judo en signant sa première licence avec la JS El Kseur (Kabylie), le club de sa ville natale.
Elle est alors entraînée par Benouaret. En 2000, elle rejoint l’USM El Kseur, dirigée par l’ex-entraîneur de la sélection nationale féminine, Mohamed Bouhadou, lequel a assuré la formation technique et physique de Soraya pour la préparer à la victoire de Pékin.
Cette médaille propulse l’enfant de Béjaia (24ans) vers les cimes de la hiérarchie mondiale, confirmant ainsi ses brillants résultats réalisés en 2005, notamment la médaille de bronze aux Championnats du monde (Egypte).
Le nom de Soraya Haddad (1,55m pour 52 kg), peu connu il y a quelques années, est à désormais inscrit au Livre d’or de l’olympisme. Elle L’athlète est la première femme africaine à accéder à un podium olympique en judo.
La jeune Soraya a surclassé, lors des combats du tableau B, tour à tour, Marie Muller (Luxembourg), Hortence Diédhiou (Sénégal), Kyungok Kim (Corée), avant de fléchir en finale de tableau, face à la championne olympique chinoise, Dongmei Xian.
Lors de la finale de bronze, Soraya, faisant étalage de tout son talent, a battu la redoutable Sholpan Kaliyeva (Kazakhstan).
« Cet objectif, je l’ai attendu depuis longtemps. Monter sur le podium olympique n’était, certes, pas facile, mais je savais que j’avais les potentialités de le faire. Je ne pouvais pas rater cette occasion pour réaliser un rêve de toujours », a déclaré Soraya Hadad, juste après sa consécration.
« J’avais sur le dos un lourd fardeau (être la première femme, algérienne, arabe et surtout africaine à remporter une médaille olympique en judo), c’est fait et je suis une femme comblée et heureuse », a-t-elle poursuivi.
C’est en 2003 que Soraya ou « Loula », comme l’appellent ses amis, a commencé à s’illustrer dans les compétitions internationales, grâce à sa fougue, son audace et sa puissance.
Au Mondial 2003 de Tokyo, au Japon, Soraya avait, en dépit de son jeune âgée (19 ans), étonné plus d’un, en éliminant des judokas chevronnées, avant de perdre sur décision des arbitres, en quarts de finale face à une Française, habituée des podiums mondiaux.
En 2004, aux JO d’Athènes, l’Algérienne avait pris la 7ème place, après deux victoires et deux défaites, dont l’une face à la sextuple championne du monde, la Japonaise Ryoko Tani, en quatre de finale.
C’est en 1996 que Soraya Haddad a commencé l’apprentissage des rudiments du judo en signant sa première licence avec la JS El Kseur (Kabylie), le club de sa ville natale.
Elle est alors entraînée par Benouaret. En 2000, elle rejoint l’USM El Kseur, dirigée par l’ex-entraîneur de la sélection nationale féminine, Mohamed Bouhadou, lequel a assuré la formation technique et physique de Soraya pour la préparer à la victoire de Pékin.
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