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Madani Mezrag prévoit un congrès

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  • Madani Mezrag prévoit un congrès

    Bonsoir

    L’ancien émir de l’ex-AIS et ses adjoints accomplissent d’énormes efforts pour revenir sur scène.

    Avide de politique, Madani Mezrag, ex-émir de l’Armée islamique du salut, un groupe terroriste autodissous en 1999, veut créer un parti politique. Des sources crédibles ont confié que l’ancien émir de cette organisation et Mustapha Kebir préparent un congrès a caractère national, qui devrait se tenir dans une région de la daïra de Collo.
    Le but est de motiver ses troupes pour la création de ce parti. Les mêmes sources indiquent que cet ancien émir est en train d’exercer une sorte de pression et d’user de tous ses relais en vue d’obtenir un agrément qui lui permettrait d’exercer dans la légalité.
    Eu fait, il cherche à investir la scène politique à la faveur de la dislocation de la mouvance islamiste en Algérie. Mezrag y voit une opportunité à ne pas rater pour mener son activité politique. Il aurait même menacé pour cela d’activer sans l’aval du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.
    Madani Mezrag aurait-il la mémoire courte? Le terrorisme est le forfait des organisations terroristes, dont l’AIS qu’il avait dirigée. «On n’a pas été au maquis pour chasser des lièvres» avait-il confié aux médias.
    A la suite des divergences doctrinales et des conflits survenus au sein des groupes armés à cause surtout du leadership, Mezrag a créé l’AIS en vue de rassembler les rangs des groupes armés. Le projet a été cautionné par tous les chefs terroristes dont l’émir de Sidi Moussa et de Larbâa, les premiers signataires du procès verbal qui donnera naissance à l’AIS. Dans sa composante l’AIS regroupait des responsables du FIS dissous et l’on refusait le rattachement de ce dernier au GIA.
    Un refus qui a été exprimé par Madani Mezrag et Ahmed Benaïcha et ce fut le commencement d’une longue guerre sanglante entre le GIA et l’AIS jusqu’au jour où cette dernière a signé sa trêve avec l’Armée nationale populaire.
    Une trêve qui ne semble pas arranger Madani Mezrag. D’aucuns n’ignorent pas que les organisations islamistes, qui ont exprimé de la haine et ont pris les armes, sont désormais défaites militairement et politiquement.
    Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, en réaction aux propos de Madani Mezrag, avait déclaré: «Aucune accréditation ne sera donnée à Madani Mezrag tant que je suis ministre de l’Intérieur.»
    Et cela veut tout dire de la part d’un responsable comme Zerhouni. En homme averti, le ministre a bien mesuré ses propos.
    Nos sources ont indiqué que Madani Mezrag et ses adjoints accomplissement d’énormes efforts pour revenir sur scène. La trêve de l’AIS a grandement contribué à réduire la violence mais puisque Madani Mezrag refait surface avec son idée de créer un parti politique, il est utile de se poser cette question: cet ex-émir n’a-t-il pas juste mis son organisation en veilleuse pour faire pression ensuite en brandissant l’argument de la trêve comme signe de bonne volonté envers les autorités?

    L'Expression

  • #2
    qui sont ces gens ? quel est leur poids ? sont-ils aussi fort qu'ils le croient ? ont-ils retrouvés leur forces ou c'est l'opposition qui a vendu son silence ? ou bien alors c'est ce qui se passe quand un peuple dort .

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    • #3
      Bonjour

      Voilà une tête qui doit absolument tombée, lui et ses acolytes ils doivent absolument servir d'exemples.

      Tient la guillotine du musée de l'armée nationale devrait faire l'affaire !!
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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