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Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a reproché lundi aux Etats-Unis d'avoir prêté leurs avions à l'évacuation des soldats géorgiens en Irak, au risque d'aggraver la situation en Ossétie du Sud.
L'aide des Etats-Unis "ne changera rien. Cela éloigne d'un règlement de la situation", a lancé l'ex-président lors d'une réunion du cabinet directeur du gouvernement, cité par l'agence de presse russe ITAR-Tass. "C'est dommage que certains de nos partenaires, au lieu d'apporter de l'aide, tentent en fait de se mettre en travers du chemin", a-t-il dénoncé avec virulence.
"Je veux parler entre autres de l'acheminement aérien par les Etats-Unis du contingent de l'armée géorgienne en Irak conduit efficacement dans la zone de conflit", a-t-il expliqué.
L'armée américaine a commencé dimanche à évacuer les quelque 2.000 militaires géorgiens rappelés dans leur pays en raison du conflit dans la province séparatiste d'Ossétie du Sud. Les autorités géorgiennes n'ont pas dit combien de militaires étaient rentrés, mais un général russe a affirmé que huit avions américains de transport de troupes avaient déjà rapatrié quelque 800 soldats géorgiens.
Vladimir Poutine a également manifesté l'irritation croissante du Kremlin face aux dénonciations occidentales de l'intervention militaire russe contre la Géorgie. "L'étendue de leur cynisme est surprenante", a-t-il jugé. "Cette capacité à présenter le blanc comme du noir et le noir comme du blanc est surprenante, cette capacité à présenter l'agresseur comme la victime et en reprocher les conséquences à la victime".
"Evidemment, (le défunt président irakien déchu) Saddam Hussein aurait dû être pendu pouvoir avoir détruit plusieurs villages chiites. Et les dirigeants géorgiens en place qui ont rasé en une seule fois dix villages ossétiens, qui ont fait passer les chars sur les personnes âgées et les enfants, qui ont brûlé vif des civils dans leurs abris, c'est dirigeants doivent être protégés", a-t-il ironisé.
L'ancien président russe et d'autres hauts responsables russes ont accusé les forces géorgiennes d'avoir perpétré des atrocités contre les civils dans la république séparatiste d'Ossétie du Sud, des allégations qui ne pouvaient être confirmées pour l'heure de source indépendante.
Par AP
L'aide des Etats-Unis "ne changera rien. Cela éloigne d'un règlement de la situation", a lancé l'ex-président lors d'une réunion du cabinet directeur du gouvernement, cité par l'agence de presse russe ITAR-Tass. "C'est dommage que certains de nos partenaires, au lieu d'apporter de l'aide, tentent en fait de se mettre en travers du chemin", a-t-il dénoncé avec virulence.
"Je veux parler entre autres de l'acheminement aérien par les Etats-Unis du contingent de l'armée géorgienne en Irak conduit efficacement dans la zone de conflit", a-t-il expliqué.
L'armée américaine a commencé dimanche à évacuer les quelque 2.000 militaires géorgiens rappelés dans leur pays en raison du conflit dans la province séparatiste d'Ossétie du Sud. Les autorités géorgiennes n'ont pas dit combien de militaires étaient rentrés, mais un général russe a affirmé que huit avions américains de transport de troupes avaient déjà rapatrié quelque 800 soldats géorgiens.
Vladimir Poutine a également manifesté l'irritation croissante du Kremlin face aux dénonciations occidentales de l'intervention militaire russe contre la Géorgie. "L'étendue de leur cynisme est surprenante", a-t-il jugé. "Cette capacité à présenter le blanc comme du noir et le noir comme du blanc est surprenante, cette capacité à présenter l'agresseur comme la victime et en reprocher les conséquences à la victime".
"Evidemment, (le défunt président irakien déchu) Saddam Hussein aurait dû être pendu pouvoir avoir détruit plusieurs villages chiites. Et les dirigeants géorgiens en place qui ont rasé en une seule fois dix villages ossétiens, qui ont fait passer les chars sur les personnes âgées et les enfants, qui ont brûlé vif des civils dans leurs abris, c'est dirigeants doivent être protégés", a-t-il ironisé.
L'ancien président russe et d'autres hauts responsables russes ont accusé les forces géorgiennes d'avoir perpétré des atrocités contre les civils dans la république séparatiste d'Ossétie du Sud, des allégations qui ne pouvaient être confirmées pour l'heure de source indépendante.
Par AP