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Les usa, l'otan et l'occident veulent offrir à Saakashvli ce qu'il n'a pu obtenir pâr

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  • Les usa, l'otan et l'occident veulent offrir à Saakashvli ce qu'il n'a pu obtenir pâr

    Conflits et guerres actuelles

    [ Les USA, l'Otan et l'Occident veulent offrir à Saakashvli ce qu'il n'a pas pu obtenir par l'agression militaire et le génocide








    Avant la crise actuelle dans les Balkans, la Russie faisait tout pour éviter la confrontation entre les Géorgiens et les Sud-Ossète. Elle avait proposé ses propres soldats, aux côtés des troupes géorgiennes comme force d'interposition neutre, validée par l'ONU. Ainsi a été formée une structure militaire de « soldats de la paix » onusienne.

    Mais cette solution ne convenait pas au Président de la Géorgie, Monsieur Saakashvili, citoyen US par ailleurs. Il poursuivait des buts régionaux qui allaient loin au-delà du problème local de l'Ossétie du Sud ou de l'Abkhazie, qui allaient bien au-delà de la construction d'une Grande Géorgie aux dépens des petits peuples environnants. Il veut aider les USA à détruire la Fédération de Russie.

    Parvenu au pouvoir à la suite d'élections truquées, ne particulier avec l'argent US (tout comme l'avènement en Ukraine de l'autre « révolution orange » de l'espace post-soviétique), il recherchait une vengeance historique contre le peuple russe. Plus exactement, il fallait non seulement faire éclater l'URSS dont est issue la Géorgie actuelle, mais aussi faire éclater la Fédération de Russie.

    Ce but est poursuivi actuellement non seulement par la Géorgie, par l'Ukraine, mais aussi par la Pologne, par la Lituanie et par la Lettonie, par la Tchéquie. Il s'agit là de l' « Europe nouvelle » selon les termes de Dick Cheney, c'est-à-dire des forces européennes qui veulent continuer la guerre froide et si possible une nouvelle guerre chaude contre les Russes pour prendre la revanche de la Seconde Guerre Mondiale.

    Il ne faut pas être sorcier pur comprendre que derrière ce mouvement, on trouve la main des ultras américains et parmi eux, Monsieur Georges Bush. L'objectif des USA n'est pas de prendre une revanche contre les résultats de la Seconde Guerre Mondiale puisqu'alors USA et URSS étaient alliés contre l'Allemagne nazie. Le but poursuivi par les Américains est de faire disparaître toute velléité de résistance diplomatique ou militaire de la Russie face à l'expansionnisme économique américain qui vise de façon insistante les richesses naturelles de la Russie.
    Le second objectif US est qu'il n'y ait plus jamais sur la planète de pays capable de freiner ou de stopper les agissements de l'Amérique pour disposer des richesses de la planète : un monde unipolaire.

    Dans ces visées planétaires, « les petits pays » cités plus haut se sont fixé le rôle de CHIENS de GUERRE de l'Amérique impérialiste. Les dirigeants de ces pays sont animés d'une haine, d'un ressentiment anti-russes extrêmes et ils espèrent retirer de leur travail pour les intérêts étrangers US quelques récompenses quand les USA auront enfin vaincu la Russie… par exemple le rôle de gendarme régional, comme Israël au Moyen-Orient…

    Voilà pourquoi, poussé et soutenu financièrement et militairement par son protecteur et par les autres protégés des USA (Ukraine, Israël, Pologne, etc.) le pusillanime président de la petite Géorgie, peuplée d'à peine 5 millions d'habitants a décidé de jouer un triple coup :

    1°/ Occuper par la force militaire l'Ossétie du Sud et faire ainsi avancer son projet de « Grande Géorgie ».

    2°/ Tuer des soldats russes, membres de la force d'interposition qui seront obligés par leur mission d'interposition validée par l'ONU de résister à l'action militaire unilatérale et criminelle de l'armée géorgienne. Cela aurait rehaussé son image personnelle, assouvi sa haine des Russes et donné le signal à toutes les rebellions à l'intérieur de la Fédération de Russie : « allez-y, tuez les Russes ! Voyez, la Russie ne peut pas répondre et les USA sont prêts à vous aider comme ils m'ont aidé ».

    3°/ Saakashvili pensait que la peur des Russes d'enter en confrontation directe ou indirecte avec les USA aurait paralysé les premiers et les auraient obligé à l'inertie, à la passivité… Comme pour l'Irak, pour la Serbie, pour le Kossovo… Le gain dans ce cas aurait été de décrédibiliser définitivement la diplomatie et la direction soviétique. Cela aurait ouvert un boulevard devant l'intégration de la Géorgie et de l'Ukraine dans l'OTAN et aurait permis aux USA d'installer de nouveaux radars et de nouvelles rampes de lancement de missiles autour de la Russie, juste à sa frontière alors que l'Amérique restera en sécurité loin, à dix mille kilomètres de là : sa défense anti-missile aura tout le temps de contrer une éventuelle réponse russe à une première frappe américaine.

    Le coup de poker était basé sur le refus de la Russie de contrer les USA. Ces derniers ont certainement pris en considération le fait que la Russie a un nouveau Président, Monsieur Dmitri Medvedev, originaire des milieux civils. Il remplace Monsieur Poutine qui était un ancien du KGB et donc un habitué des rapports de force avec l'Occident. Ils ont escompté une réaction molle.

    Et effectivement, pendant les douze premières heures, la réaction des Russes au coup de force de Saakahvili fut illisible. Les Images de Bush et de Poutine à Pékin pouvaient encore avoir une signification terrible.

    Et pendant vingt quatre heures, l'Occident est resté silencieux, neutre, voire désintéressé bien que des dizaines de milliers de personnes étaient déplacées, bien que des milliers de personnes étaient assassinées par la soldatesque de Tbilissi, bien que des soldats russes, missionnés par la communauté internationale aient été tués dans l'exercice de leur fonction, bien qu'une ville entière fut détruite.

    Le silence, le désintéressement qui devaient servit à Saakashvili à assoire son autorité et à mettre la Russie devant le fait accompli.

    Puis est venue la nouvelle, le soulagement : la Russie ne laissera pas impuni l'assassinat de ses soldats et de ses citoyens, le génocide de la population sud-ossète. Ouf ! le monde des hommes libres pouvait enfin respirer : la Russie est de retour.

    À partir de ce moment, la fin de la partie n'était plus une énigme. Même aidée financièrement par les USA, militairement par l'Ukraine, par la Pologne, par Israël, la Géorgie ne faisait pas le poids devant l'armée Russe.

    De plus, le peuple géorgien, revenu des illusions apportées des États-unis par son président étranger, allait au vu du résultat de l'aventurisme de ce dernier adopter une autre ligne politique à l'intérieur et sur la plan international : normalement, si l'Occident ne fausse pas le jeu normal de la démocratie, on n'est pas loin d'un changement de régime à Tbilissi.

    Les projets des USA pour la région auront sombré.

    C'est ce qui explique le forcing actuel pour voler la victoire du droit international et des Russes par un biais diplomatique. Toutes les chancelleries occidentales, l'OTAN en tête appellent à un cessez-le-feu immédiat.

    Or le cessez-le-feu est un gel des forces en présence : cela ne signifie rien d'autre que de maintenir les annexionnistes géorgiens dans les positions acquises par leur coup, de force. L'occident voudrait offrir à Saakashvili ce qu'il n'a pas pu obtenir par la force !


    Rappelons que les USA sont intervenus en 1989 pour déposer Monsieur Noriéga, Président du Panama pour moins que cela. Il sont intervenus dans l'Île de la Grenade pour en changer le régime… pour rien du tout : le régime ne leur plaisait pas, c'est tout.
    Ne parlons pas de l'Irak, envahi, détruit pour déposer son président… par erreur, sur la base de fausses informations !
    Et le reste des pays occidentaux est chaque fois resté sage et tranquille.

    Cette offre occidentale de cessez-le-feu est vraiment intenable.

    Les Russes l'ont refusée : ils demandent le retrait des troupes géorgiennes en Géorgie et l'engagement écrit de ne plus jamais user de la force militaire dans la région.

    Pourquoi ?
    • Parce que la nuit du 7 au 8 août est les début des jeux olympiques et donc de la trêve olympique universelle. Saakashvili ne l'a pas respectée.
    • Parce que SaaKashvili n'a pas non plus respecté ses engagements verbaux, mais publics de na pas régler le problème par la force.
    • Parce que si Saakashvili est remis en selle par les Occidentaux, même à l'int »rieur des frontières actuelles de la Géorgie, la même histoire va se répéter sous une autre forme dans un an, deux ans ou dix ans !

    Je dirais plus : on ne peut pas, la nuit de la trêve olympique lancer ses troupes pour « génocider » les Musulmans d'Ossétie du Sud, faire tuer plus de deux mille personnes, puis reprendre sa vie comme si de rien n'était. Saakashvili est un criminel de guerre, un génocidaire, il doit répondre de ses actes devant le tribunal de ses victimes.

    Donc la demande de cessez-le-feu sur place n'étant pas vendable, l'Occident réclame le retour aux positions antérieures « dans le respect des frontières de la Géorgie, issues de l'URSS ». Or l'éclatement de l'URSS a rendu caduc le principe de souveraineté territoriale dans cette zone. La Géorgie actuelle est elle-même née d'une « indépendance ». Pourquoi les Ossètes, les Abkhazes, les Adjars en seraient-ils privés ? Quand un État est en déshérence, le principe universel de liberté de peuples de disposer d'eux-mêmes prime sur la souveraineté des anciens États déliquescents.

    L'ancienne Géorgie n'existe plus. Sauf dans les rêves des malades mentaux qui rêvent de construire par le feu et le sang de grands ensembles régionaux asservis aux USA, pour attaquer et partitionner la Russie.








    Lundi 11 Août 2008

    abdellah.ouahhabi@**********

  • #2
    La conclusion raisonnable, conforme au droit international est qu'il faut destituer Saakashvili, le juger pur les crimes qu'il a organisés, préparés, ordonnés. Il faut que la Géorgie s'engage par écrit à renoncer définitivement à l'usage de la force envers ses voisins. Il faut que la Géorgie reconnaisse le droit des Sud-Ossètes, des Abkhazes, des Adjars à disposer d'eux-mêmes, comme le peuple géorgien.

    Dans la présente crise des Balkans, le droit internationale et les droits de l'homme sont défendus par les Russes et non par Saakashvili.

    Nous, nous sommes aussi des Occidentaux, mais nous sommes contre la position de nos gouvernements parce qu'elles sont encore la traduction sur le terrain militaire et diplomatique d'idéologies agressives, guerrières pour assujettir d'autres peuples au lieu de rechercher la collaboration internationale sur un pied d'égalité en vue du développement de toute l'humanité. Nous pensons qu'à court, moyen et long terme, une politique comme celle que nous préconisons sera beaucoup plus bénéfique pur notre propre pays, la France, tout en étant bénéfique pur le reste de l'Humanité.

    Sans oublier que la France et la Russie sont liées par une amitié pluri-séculaire.




    Lundi 11 Août 2008

    abdellah.ouahhabi@**********

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    • #3
      La conclusion raisonnable, conforme au droit international est qu'il faut destituer Saakashvili, le juger pur les crimes qu'il a organisés, préparés, ordonnés.

      ...........................

      ET POUTINE AVEC LES TCHÉTCHÈNES ( c'est pas de la fiction) , C'EST UN ENFANT DE CŒUR ?

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      • #4
        Pour l'instant celui qui détruit le plus les Musulmans et par "millions"
        ce sont pas les Russes :Rien qu a voir l'Irak et les palestiniens plusieurs millions de morts:22: :22: :22: :22:

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