«Ces records, ça laisse sans voix.» La réflexion est de Malia Metella, croisée dimanche au bassin olympique. La jolie nageuse n’avait encore rien vu. Ce lundi matin (lien), un septième record du monde de natation — celui du 4 x 100 mètres nage libre, en 3:08:24 — a été laminé à Pékin. Américains et Français (en 3:08:32) ont donné l’impression que le précédent record (3 :12 :23) datait de l’époque où la télé était en noir et blanc.
Les journalistes, eux, ont eu toute leur voix pour interroger les participants de cette finale sur cette flambée de records. Sans que le mot dopage soit prononcé, faute de preuve, il flotte dans l’air. «On a été poussés par les Français et les Australiens, c’est pour ça qu’on est allés vite», s’est contenté de répondre l’Américain Lezak. Le Français Fabien Gilot, interrogé 20minutes.fr, indique que ce temps n’a pas étonné les sprinters français. «On s’attendait à ça puisque c’est ce que donnent nos temps personnels cumulés.»
Le directeur technique national Claude Fauquet affirme que les nouvelles combinaisons ont servi de catalyseur aux progrès constatés. «Elles ont poussé tout le monde à repousser les limites. Il y a eu un travail technique très important fait par les coachs sur les virages et sur la nage. Aujourd’hui, on nage plus centré, avec le torse plus tonique qu’avant.»
De fait, les combinaisons n’expliquent pas tout, puisque les records continuent de progresser à pas de géant, alors que les combinaisons sont installées depuis quelque temps déjà dans le décor de la natation.
«le prototype du nageur de demain»
Michael Phelps est selon Fauquet «le prototype du nageur de demain, avec une technique parfaite, un grand relâchement et une amplitude impressionnantes». «D’ailleurs les coachs américains ont énormément bossé sur tout ça, ajoute-t-il, alors qu’ils pourraient se contenter de trier les nageurs sans les former tellement le réservoir est important dans ce pays».
En matière d’innovation, les Français ne sont pas en reste. La délégation tricolore souhaitait emmener dans ses valises chinoises son équipe de recherche en biomécanique, mais l’organisation n’a pas toléré la pause de caméras dans le bassin.
Stéphane Colineau
20Minutes .fr
Les journalistes, eux, ont eu toute leur voix pour interroger les participants de cette finale sur cette flambée de records. Sans que le mot dopage soit prononcé, faute de preuve, il flotte dans l’air. «On a été poussés par les Français et les Australiens, c’est pour ça qu’on est allés vite», s’est contenté de répondre l’Américain Lezak. Le Français Fabien Gilot, interrogé 20minutes.fr, indique que ce temps n’a pas étonné les sprinters français. «On s’attendait à ça puisque c’est ce que donnent nos temps personnels cumulés.»
Le directeur technique national Claude Fauquet affirme que les nouvelles combinaisons ont servi de catalyseur aux progrès constatés. «Elles ont poussé tout le monde à repousser les limites. Il y a eu un travail technique très important fait par les coachs sur les virages et sur la nage. Aujourd’hui, on nage plus centré, avec le torse plus tonique qu’avant.»
De fait, les combinaisons n’expliquent pas tout, puisque les records continuent de progresser à pas de géant, alors que les combinaisons sont installées depuis quelque temps déjà dans le décor de la natation.
«le prototype du nageur de demain»
Michael Phelps est selon Fauquet «le prototype du nageur de demain, avec une technique parfaite, un grand relâchement et une amplitude impressionnantes». «D’ailleurs les coachs américains ont énormément bossé sur tout ça, ajoute-t-il, alors qu’ils pourraient se contenter de trier les nageurs sans les former tellement le réservoir est important dans ce pays».
En matière d’innovation, les Français ne sont pas en reste. La délégation tricolore souhaitait emmener dans ses valises chinoises son équipe de recherche en biomécanique, mais l’organisation n’a pas toléré la pause de caméras dans le bassin.
Stéphane Colineau
20Minutes .fr
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