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Financièrement pris à la gorge, le FN devrait pouvoir respirer. Selon l'Express, le parti aurait en effet accepté «début août» que son siège historique à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine, alias «le Paquebot», soit racheté par des Chinois d'ici «deux à trois mois». «Nous avons signé une promesse de vente notariée avec une université de Shangaï», confirme Jean-Marie Le Pen à l'hebdomadaire, ce dernier annonçant par ailleurs une transaction d'un montant compris «entre 12 et 15 millions d'euros».
«Discret» sur le chiffre exact de la vente, le patron du FN se montre en revanche beaucoup plus bavard sur les projets des futurs acquéreurs, qui souhaiteraient «transformer ce bâtiment de 5000 mètres carrés en école pour y organiser des stages de perfectionnement en langue française». L'argent des Chinois devrait dans le même temps permettre à Jean-Marie Le Pen de régler le conflit qui oppose depuis plusieurs mois son parti à l'eurodéputé d'extrême droite Fernand Le Rachinel.
Menace de redressement judiciaire
L'imprimeur normand avait réclamé devant le tribunal de grande instance de Nanterre, lors d'une audience le 23 juin (affaire mise en délibéré au 3 octobre), le règlement d'une dette de 8 millions d'euros du FN à son égard, correspondant à des fonds avancés pour la campagne législative 2007. Un scrutin catastrophique pour le Front national où une large majorité de ses candidats n'avaient pas atteint le seuil fatidique des 5% pour prétendre au remboursement de leur frais de campagne par l'Etat.
Le 23 juillet dernier, la tension était encore montée d'un cran quand Fernand Le Rachinel avait fait bloquer un compte bancaire du FN. L'avocat de Le Rachinel, Me Robert Apery, avait indiqué que l'eurodéputé avait fait procéder à cette saisie pour obtenir le règlement d'une dette du Front d'environ 800.000 euros à sa société Schaeffer imprimeur. «Cette créance n'est pas contestée, nous en avons payé 10% début juillet», avait rétorqué Me Wallerand de Saint-Just, avocat et membre de la direction du parti. «Le FN la réglera quand il aura vendu son siège» de Saint-Cloud.
Ce sera donc vraisemblablement chose faite, mais l'avocat de Me Le Rachinel menace toujours «d'assigner le FN en redressement judiciaire» dans les prochaines semaines, si celui-ci ne réglait pas totalement sa dette. Le FN refuse de rembourser intégralement la somme, reprochant à Fernand Le Rachinel d'avoir «surfacturé» ses prestations d'imprimeur.
Par le figaro
«Discret» sur le chiffre exact de la vente, le patron du FN se montre en revanche beaucoup plus bavard sur les projets des futurs acquéreurs, qui souhaiteraient «transformer ce bâtiment de 5000 mètres carrés en école pour y organiser des stages de perfectionnement en langue française». L'argent des Chinois devrait dans le même temps permettre à Jean-Marie Le Pen de régler le conflit qui oppose depuis plusieurs mois son parti à l'eurodéputé d'extrême droite Fernand Le Rachinel.
Menace de redressement judiciaire
L'imprimeur normand avait réclamé devant le tribunal de grande instance de Nanterre, lors d'une audience le 23 juin (affaire mise en délibéré au 3 octobre), le règlement d'une dette de 8 millions d'euros du FN à son égard, correspondant à des fonds avancés pour la campagne législative 2007. Un scrutin catastrophique pour le Front national où une large majorité de ses candidats n'avaient pas atteint le seuil fatidique des 5% pour prétendre au remboursement de leur frais de campagne par l'Etat.
Le 23 juillet dernier, la tension était encore montée d'un cran quand Fernand Le Rachinel avait fait bloquer un compte bancaire du FN. L'avocat de Le Rachinel, Me Robert Apery, avait indiqué que l'eurodéputé avait fait procéder à cette saisie pour obtenir le règlement d'une dette du Front d'environ 800.000 euros à sa société Schaeffer imprimeur. «Cette créance n'est pas contestée, nous en avons payé 10% début juillet», avait rétorqué Me Wallerand de Saint-Just, avocat et membre de la direction du parti. «Le FN la réglera quand il aura vendu son siège» de Saint-Cloud.
Ce sera donc vraisemblablement chose faite, mais l'avocat de Me Le Rachinel menace toujours «d'assigner le FN en redressement judiciaire» dans les prochaines semaines, si celui-ci ne réglait pas totalement sa dette. Le FN refuse de rembourser intégralement la somme, reprochant à Fernand Le Rachinel d'avoir «surfacturé» ses prestations d'imprimeur.
Par le figaro