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les points chauds du Caucase

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  • les points chauds du Caucase

    linternaute
    Samedi 09 aout 2008, 14h32

    Le Caucase, région géostratégique, où vient d'éclater un conflit armé dans la région géorgienne d'Ossétie du Sud, est une véritable poudrière, qu'embrasent régulièrement les conflits entre ses multiples composantes ethniques.

    -- CAUCASE DU NORD (RUSSIE)--

    - DAGUESTAN: La plus grande république du Caucase russe, à majorité musulmane, a été le théâtre après 1999 d'incursions de rebelles tchétchènes faisant des centaines de morts.

    Le second conflit russo-tchétchène d'octobre 1999 a commencé après l'incursion au Daguestan d'un groupe de combattants tchétchènes conduit par le chef de guerre Chamil Bassaïev. Moscou avait alors répliqué en lançant une vaste offensive militaire.

    Les attaques contre les représentants des autorités, notamment les policiers, restent fréquentes dans cette région.

    - TCHETCHENIE: La Tchétchénie a proclamé unilatéralement son indépendance en novembre 1991, juste avant la chute de l'URSS.

    En 1994, le président russe Boris Eltsine lance l'armée contre la Tchétchénie et subit une défaite. L'accord de Khassiaviourt qui met fin à 21 mois de guerre (plus de 50.000 morts), gèle la question du statut de la Tchétchénie, indépendante de fait.

    Le 1er octobre 1999, les forces russes reprennent pied en Tchétchénie pour une "opération antiterroriste".

    La guerre devait durer quelques mois, mais le conflit a perduré, s'exportant hors du territoire: en Ossétie du Nord, Bassaïev revendique la prise d'otages dans une école de Beslan (331 morts en septembre 2004). A Moscou même, prise d'otages au théâtre de la Doubrovka (octobre 2002, 130 otages tués).

    L'année 2003 a cependant été placée par Vladimir Poutine sous le signe de la normalisation, avec l'organisation d'un referendum constitutionnel et d'une présidentielle.

    La fin de l'opération antiterroriste" a été annoncée en janvier 2006. Mais si la région est normalisée et en pleine reconstruction, des accrochages avec les rebelles continuent.

    De facto numéro un depuis l'assassinat de son père, le président Akhmad Kadyrov, en mai 2004, l'ancien rebelle Ramzan Kadyrov est devenu en avril 2007 à son tour président de la Tchétchénie.

    - L'INGOUCHIE: L'Ingouchie, voisine de la Tchétchénie, est l'une des républiques les plus pauvres de Russie. Elle a accueilli jusqu'à 300.000 réfugiés. Proches des Tchétchènes, les Ingouches ont été, comme eux, déportés en 1944 par Staline, pour "collaboration" avec l'Allemagne Nazie.

    Longtemps à l'écart du conflit tchétchène, l'Ingouchie en subit les débordements: enlèvements, meurtres de civils et attaques contre les forces de l'ordre. En juin 2004, une attaque menée en Ingouchie par Bassaïev a fait 90 morts, en majorité des membres des forces de l'ordre ou du Parquet ingouches.

    Président de l'Ingouchie depuis 2002, l'ancien général du FSB Mourat Ziazikov mène une répression féroce.

    - OSSETIE DU NORD: Les Ossètes ont été divisés entre deux Etats, la Géorgie à laquelle appartient l'Ossétie du Sud et la Russie dont fait partie l'Ossétie du Nord.

    L'Ossétie du Nord abrite la principale base militaire russe dans la région du Caucase.

    En 1992, un conflit (plus de 500 morts), a opposé l'Ossétie du Nord à majorité chrétienne, à l'Ingouchie.

    L'Ossétie du Nord a également subi le contrecoup du conflit tchétchène, avec notamment la prise d'otages de Beslan. Les Ossètes accusent la minorité ingouche musulmane d'alimenter le terrorisme dans la région.

    -- TRANSCAUCASIE--

    - OSSETIE DU SUD: En janvier 1992, après un conflit armé avec la Géorgie, les Ossètes du sud se prononcent par referendum pour leur indépendance et leur rattachement à l'Ossetie du Nord.

    Aux termes d'un accord de cessez-le-feu conclu en juin 1992 entre la Russie et la Géorgie, une force d'interposition tripartite (Ossètes, Géorgiens et Russes) a été déployée le long de la frontière entre la Georgie et l'Ossétie du sud.

    Les incidents ont toutefois continué.

    Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, qui vient de lancer une offensive contre l'Ossétie du Sud, a toujours indiqué qu'il voulait la faire rentrer dans le giron géorgien.

    Un grand nombre d'Ossètes du Sud possède la citoyenneté russe et l'économie du territoire est de facto intégrée à celle de la Russie, que veulent rejoindre les autorités séparatistes.

    - ABKHAZIE: En 1992, la région géorgienne d'Abkhazie, située sur les bords de la Mer noire, a proclamé unilatéralement son indépendance.

    Un an de guerre entre séparatistes et forces géorgiennes qui s'est achevée par la victoire des Abkhazes avec le soutien présumé de la Russie, a fait des milliers de morts.

    Le maintien de la paix dans la zone est assuré par des soldats russes.

    Après avoir obtenu en 2004 le retour de la république autonome géorgienne d'Adjarie sous l'autorité de Tbilissi, le président Saakachvili a signifié que l'Abkhazie, comme l'Ossétie du Sud, devait suivre le même chemin.

    Un plan allemand de règlement, proposé en juillet 2008, a été rejeté par le séparatistes.

    Le président abkhaze, Sergueï Bagapch, vient de promettre son soutien à son homologue ossète. Un millier de volontaires abkhazes sont en route vers l'Ossétie du Sud, a-t-il déclaré à l'agence Interfax.

    - NAGORNY-KARABAKH: Enclave à population majoritairement arménienne en Azerbaïdjan, le Nagorny Karabakh a été le théâtre d'un conflit sanglant au début des années 90 au moment de la désintégration de l'Union soviétique.

    L'enclave reste depuis le cessez-le-feu de 1994 sous le contrôle des Arméniens, qui l'avaient emporté sur le terrain. Les incidents entre forces arméniennes et azerbaïdjanaises se poursuivent depuis lors.

  • #2
    L'Azerbaidjan petrolier se mefie de Moscou .

    Un avis sur un site azerbaidjanais ..( '' un site'') Apa.az
    .. à prendre avec des pincettes..
    Experts : « La Russie prendra des mesures pareilles contre l’Azerbaïdjan en cas de l’exigence de Bakou officiel son intégrité territoriale » - OPINION
    [ 11 août 2008 15:24 ]
    Bakou. Rachad Suleymanov – APA-ECONOMICS. Les offensives de la Russie contre la Géorgie sont une partie de la politique russe qui date à l’époque ancienne a déclaré pour APA, le colonel en réserve, l’expert militaire Ildirim Mammadov.

    M. Mammadov a lié les pertes des forces russes par la préparation tactiques de l’armée géorgienne : « La Russie a fait déployer quelques 350000 militaires au Caucase du Nord avant le déclenchement des opérations militaires. Le scénario des offensives a été révisé lors des entraînements militaires « Caucase 2008 ». À mon avis, les forces russes ne pourront rien faire en Géorgie. La préparation des forces géorgiennes est satisfaisante. Quelques 150 militaires russes sont tués, une centaine est blessé, les troupes russes ont perdu un énorme matériel de combat » a-t-il dit.
    Selon l’expert militaire, la Russie a l’intention d’endommager le corridor de transport et d’énergie traversant via la Géorgie : « L’oléoduc Bakou Tbilissi Ceyhan et le gazoduc Bakou Tbilissi Erzeroum sont au centre d’attention » a-t-il conclu.
    Selon Azad Issazadé, l’expert militaire, la Russie a placé la politique d’agression en violant les traités internationaux »
    Selon M. Issazadé, les forces armées géorgiennes sont capables à résister : « La perte de la partie russe en est preuve. L’armée de la Géorgie est professionnelle. La Géorgie devra préférer l’armé traditionnelle en cas de la poursuite du conflit, composant des conscrits, afin de garder sa compétence militaire » a-t-il dit.
    Un autre expert militaire, Yachar Djafarli n’a pas exclu la participation de l’Azerbaïdjan dans ces processus en cas de la prolongement du conflit : « La Russie a taché a commencer les opérations militaires il y a longtemps. L’Arménie participe maintenant dans ces opérations, en permettant la Russie de profiter de ses territoires. La participation de l’Azerbaïdjan dans ces processus sera inévitable en cas du prolongement du conflit ». D’après l’expert, la même menace existe pour l’Azerbaïdjan : « La Russie est préoccupée de la puissance économique de l’Azerbaïdjan. L’agression russe contre l’Azerbaïdjan est toujours attendue » a-t-il conclu.
    Selon les experts, la Russie prendra des mesures pareilles contre l’Azerbaïdjan en cas de l’exigence de Bakou officiel son intégrité territoriale. D’après Ildirim Mammadov, la Russie possède 10 scénarios militaires pour le Haut Karabakh : « C’est pourquoi, il est nécessaire de soutenir la Géorgie qui lutte contre les séparatistes et la Russie. Le même scénario peut être appliqué au Haut Karabakh. » a-t-il conclu.
    __________________________________________________ _________



    L'Azerbaidjan se tient proche de sa soeur ( tres proche culturellement linguistiquement ) ..la Turquie

    En même temps , je ne crois pas que quelqu'un s'amusera à destabiliser l'Azerbaidjan
    Menacer ou toucher à l'Azerbaidjan c'est prendre le risque de provoquer une forte crispation turque et de toute la sphere turcophone du Caucase et dAsie centrale......faire monter l'AKP au sommet avec cette fois le soutien des nationalistes laics militaires kemalistes ..provoquer un raidissement turciste et même islamiste sur pres de 10 pays ...

    Un choc comme au temps de l'affrontement Ottomans / Tsars de Russie. Il y a eu plusieurs d'affrontements Russie tsariste / Turquie Ottomane

    La plus grande hantise historique des Turcs ce n'est pas l'Europe occidentale , ni le Monde Arabe......cela a toujours été la Russie . ...Cette hantise a rendu fou bon nombre de turc de l'establishment au debut du 20° siecle . Et Armeniens et grecs ( orthodoxes comme les russes) etaient perçus comme des chevaux de Troie pro Russie Tsariste dans l'Empire Ottoman .

    Cette hantise a hélas dégénéré contre les armeniens...Crimes contre l'humanité ) et expulsion massive des grecs au début du siecle... la Grece a fait la même chose avec les turcs vivant en Grece
    Dernière modification par Sioux foughali, 12 août 2008, 00h55.

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    • #3
      @Le Sioux

      Ma foi, c'est tout le Caucase qu'on pourrais considerer comme un "point chaud" de la planete !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        @ Harrachi

        cette guerre va refroidir aussi les velleités de rattachement de l'Ukraine et de la Georgie à l'Otan

        J'ai lu quelques declarations d'observateurs russes et militants....une partie des russes et de l'establishment considerent que la fédération de Russie ne doit pas laisser faire l'Otan .

        J'ai lu la declaration suivante '' Nos chars doivent rouler dans Tblisssi ''

        En m^me temps pour des russophiles Abkhazie et Ossetie du sud qui veulent reintegrer la federation de Russie ..rester dans l' Etat georgien qui joue pour l Otan c'est comme devenir hostiles à la Russie.

        L'affaire des missiles que l'Otan veut installler en Europe de l'Est a peut être decidé le Kremlin a faire d'une pierre , deux coups
        1 avertissement aux pays limitrophes voulant accueillir ces missiles
        2 reintegration des 2 provinces Abkhazes et Ossetie du Sud qui rêvent de Russie . ( mais quid de l'intangibilité des frontieres internationales ?)

        Mais y a aussi un autre ''mais ''

        mais alors pourquoi ne pas avoir laisser y a plus de 10 ans le leader tchetchne Djohar Doudaiev , ex aviateur de l'armée rouge faire sortir la Tchtechenie de la Federation de Russie puisque tel etait le voeux des tchetchenes ?
        seules les frontieres de la federation de Russie sont intangibles ?

        je suis persuadé que si Aslan Maskhadov ( le dernier president tchetchene) ou Doudaiev etaient encore en vie , ils auraient brandi cet argument.

        Pour revenir à la Georgie, les russes ont doublé les neo cons americains et l'Otan... .
        Y en a qui doivent l'avoir mauvaise à Washington mais que faire ? Ils peuvent rien faire je crois ..trop risqué pour la planete .
        Desormais , l'adhesion de la Georgie à l'otan est bel et bien enterrée ..c'est quasiment l'avis d'un ministre italien que j'ai lu aujourd'hui
        Dernière modification par Sioux foughali, 12 août 2008, 00h54.

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        • #5
          Les Américains ont misé sur un Tocard, le mauvais cheval, remarque Bush n'est pas une lumière...
          Les velléités et l'agressivité seront à 90 % refroidi en ce qui concerne une attaque sur l'Iran, les états limitrophes de la fédération de Russie ne pourront plus rêver de rejoindre l'Europe ou l'Otan, ils vont être neutralisé comme on dit ou vitrifié, une sorte de zone tampon quoi ! Les anciens pays de l'Est qui sont déjà dans l'Europe ne pourront pas accueillir ou fabriquer des armes de destruction massive sur leur territoire sous peine de casus belli avec la fédération de Russie...
          Dernière modification par zek, 11 août 2008, 19h55.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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