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Musharraf c'est fini ?

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  • Musharraf c'est fini ?

    La pression monte au pakistan pour destituer le president, il est la lache par les americains qui ne le considere plus comme un allie, et el-quada le denonce comme traitre. Il est attaque sur tout les fronts.

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    Pakistan: l'opposition fourbit ses armes contre Musharraf


    ISLAMABAD, Pakistan — La nouvelle majorité pakistanaise a accru sa pression sur le président Pervez Musharraf lundi avec une résolution demandant son départ dans la province la plus puissante du pays et, au plan national, la réunion de l'Assemblée nationale pour lancer une procédure de destitution.

    Le porte-parole de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-Q) de M. Musharraf, Tariq Azeem, a déclaré que les accusations étaient "sans fondement". "Le président Musharraf pouvera que out cela est faux. Il est hors de question qu'il parte maintenant, tranquillement, alors qu'on l'accuse de corruption", a lancé le porte-parole, assurant qu'une trentaine de députés du Parti populaire du Pakistan (PPP) eux-mêmes ne soutiendraient pas la motion de destitution.

    L'Assemblée du Penjab a adopté une résolution appelant à la démission du chef de l'Etat pour violation de la Constitution et mauvaise gestion économique, entre autres. Si Pervez Musharraf ne part pas de son propre chef et n'obtient pas la confiance des députés provinciaux et fédéraux, l'Assemblée demandera au Parlement de le destituer.

    Trois autres assemblées provinciales devraient examiner des résolutions similaires dans les prochains jours.

    Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang en 1999, Pervez Musharraf se retrouve isolé depuis que l'opposition a remporté les élections en février dernier et formé un gouvernement de coalition. Aucun président n'a jamais été destitué en 61 ans d'une tumultueuse histoire du Pakistan souverain, mais la coalition affirme pouvoir obtenir la majorité des deux tiers des voix des deux chambres requise pour renverser le président.

    Les connaisseurs de la politique pakistanaise estiment qu'une motion de destitution de Pervez Musharraf pourrait être adoptée, mais de justesse. Le président peut dissoudre le Parlement et limoger le Premier ministre mais il lui faudrait jouir du soutien de l'armée, qui semble vouloir se tenir à l'écart.

    (c) la presse canadienne
    Dernière modification par BeeHive, 11 août 2008, 19h49.

  • #2
    La Maison Blanche ne fait plus allié-allié avec Musharraf

    Les Etats-Unis ont bel et bien «lâché» Pervez Musharraf. La coalition au pouvoir au Pakistan a annoncé hier être parvenue à un accord de principe pour démettre de ses fonctions le Président, qui était, voilà peu de temps encore, considéré comme «l’homme des Américains» dans le pays sans susciter de réaction. «Il y a peu de temps encore les Etats-Unis insistaient pour que le gouvernement de coalition travaille avec Musharraf mais à présent, malgré la procédure d’impeachment à son encontre, Washington n’a émis aucun communiqué de soutien, et il est peu probable que les Etats-Unis interviennent», explique Arif Jamal, un expert du Pakistan à l’université de New York. loadNbReaction('NbOldReactions',curDocId);

    Armée. Le pouvoir, dans ce pays musulman de 170 millions d’habitants doté de l’arme nucléaire, est en réalité détenu par le général Ashfaq Kiyani, le chef d’état-major de l’Armée, et non par le gouvernement ou le président Musharraf. «Si la coalition a annoncé le prochain impeachment de Musharraf, c’est très probablement qu’elle a le soutien de l’armée, qui demeure l’institution la plus puissante du pays», note l’universitaire, auteur d’un livre à paraître consacré au jihadisme au Pakistan.

    Les Etats-Unis se sont rendu compte que le général-président jouait un double jeu en se présentant comme un allié, tout en continuant de soutenir les jihadistes, tant au Cachemire (un territoire frontalier que se disputent l’Inde et le Pakistan) qu’en Afghanistan en aidant les talibans. Il y a un an et demi, en appuyant la candidature de Benazir Bhutto, Washington décidait de «lâcher» Musharraf. La dirigeante du parti PPP a été assassinée en décembre dans un attentat attribué aux talibans alors qu’elle faisait campagne. L’actuelle coalition au pouvoir comprend son veuf, Assif Zardari, et le premier Ministre, Nawaz Sharif.

    Pourtant la situation n’est pas si confuse qu’elle n’y paraît. «Les Etats-Unis savent que c’est le général Kiyani qui détient le vrai pouvoir, et c’est sur lui qu’ils comptent. Mais Kiyani n’est pas aux ordres de Washington, analyse Arif Jamal. Pour l’instant, la Maison Blanche l’observe pour voir s’il va continuer de soutenir les jihadistes afghans, ce qui semble être le cas. Davantage même que Musharraf quand celui-ci était encore chef d’état-major. S’il [Kiyani, ndlr] continue, les Etats-Unis cesseront de le soutenir, car l’Afghanistan est en train de devenir une vraie priorité pour les Etats-Unis.»

    «Preuve». «Mais pour l’armée pakistanaise, la priorité stratégique est de conquérir la partie du Cachemire qui est occupée par l’Inde», poursuit Arif Jamal. Et pour se faire, «le soutien aux mouvements islamistes armés est essentiel». Fin juin, des officiels américains ont annoncé, sous couvert d’anonymat, détenir la «preuve directe» que des membres des services secrets du Pakistan ont orchestré un attentat à la bombe contre l’ambassade d’Inde à Kaboul, la capitale afghane. L’attentat, survenu le 7 juillet, a tué 54 personnes, dont l’attaché de Défense de l’ambassade.

    (c) correspondant à Washington PHILIPPE GRANGEREA, Liberation

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    • #3
      Musharraf critiqué dans un prétendu message du numéro deux d'Al-Qaïda

      ISLAMABAD, Pakistan — L'auteur d'un rare message en anglais présenté comme le numéro deux d'Al-Qaïda Ayman al-Zaouahri estime que le Pakistan est désormais "dirigé depuis l'ambassade américaine" et critique vivement le président Pervez Musharraf.

      La chaîne pakistanaise ARY a fourni à l'Associated Press une copie de cet enregistrement, dont l'authenticité n'a pas pu être vérifiée dans l'immédiat et dont des extraits ont été diffusés dimanche. Cependant, un journaliste de l'AP qui a écouté les précédents messages du numéro deux d'Al-Qaïda a déclaré que la voix ressemblait à celle d'Al-Zaouahri.

      On ignore à quelle date cet enregistrement a été effectué mais il comprend de récentes images de l'ex-Premier ministre Nawaz Sharif et d'autres membres de la coalition au pouvoir, ce qui indique qu'il a été réalisé après l'élection de février qui a amené les adversaires du président Pervez Musharraf au pouvoir.

      L'auteur du message égrène des éléments à charge contre Musharraf, l'accusant d'avoir trahi les musulmans en soutenant les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001, dans leur lutte contre les talibans en Afghanistan.

      "Pervez a insulté et mis en péril la souveraineté du Pakistan en autorisant la CIA et le FBI à opérer librement au Pakistan, et à arrêter, interroger, torturer, expulser et détenir toute personne, qu'elle soit ou non pakistanaise, aussi longtemps qu'ils le veulent, transformant ainsi l'armée pakistanaise et les agences de sécurité en chiens de chasse dans la croisade contemporaine", entend-on dans le prétendu message d'Al-Zaouahri.

      La majeure partie de l'intervention longue d'une heure est un appel aux soldats pakistanais à repenser leur rôle dans les combats qui les ont souvent opposé à leurs compatriotes, en particulièrement dans les régions tribales.

      "Tout soldat et tout officier devrait absolument désobéir aux ordres de tuer des musulmans ou d'aider leurs assassins", déclare l'auteur du message, en qualifiant également le chef de l'armée, le général Ashfaq Parvez Kayani, d'"ennemi hostile de l'islam".

      Il exhorte les Pakistanais à se rebeller et à combattre les Etats-Unis, ou au moins à soutenir les insurgés.

      L'enregistrement présente le logo d'Al-Sahab, la branche média d'Al-Qaïda et bien qu'il soit en anglais, est sous-titré en anglais et parfois en arabe. Il a été remis à ARY dimanche par un homme à moto, selon Faizullah Khan, un journaliste de la chaîne. On y voit des images fixes, mais aussi de courts extraits d'entretiens donnés par Pervez Musharraf.

      Ben Venzke -responsable d'IntelCenter, un groupe américain qui analyse les messages militants-a affirmé qu'il s'agissait du premier message officiel diffusé par Al-Sahab dans lequel Ayman Al-Zaouahri originaire d'Egypte s'exprime en anglais.

      (c) La Presse Canadienne

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