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Les finances publiques se portent bien et tout porte à croire que l'année budgétaire 2008 sera aussi bien équilibrée que la précédente.
C'est ce qui ressort du dernier baromètre établi par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère des Finances. Au terme des cinq premiers mois de l'exercice 2008, le budget de l'Etat affiche un excédent de 9,6 milliards DH. Sachant qu'à la même période en 2007, il y avait un léger déficit de l'ordre de 107 millions DH, lequel n'a pas empêché le Trésor de finir l'année avec un excédent de 6 milliards DH, soit presque 1% du PIB. L'austérité budgétaire du premier semestre a été favorisée par le bon comportement de l'épargne publique qui a atteint 16,7 milliards DH, en nette hausse par rapport au montant enregistré une année auparavant (8,7 milliards DH). Ce niveau d'épargne a permis de couvrir 90% des dépenses d'investissements qui, elles, ont progressé de 42% en l'espace d'un an, attestant ainsi le retour triomphal de l'investissement public.
Toujours à fin mai, le diagnostic du département des Finances fait état d'un solde positif des comptes spéciaux du Trésor de 8,6 milliards DH (hors fonds de soutien des prix et fonds spécial routier). Ces performances s'expliquent par le redressement des recettes ordinaires tirées par une nette augmentation des recettes d'impôts directs (+54%). Rien qu'au titre de l'IS, la hausse a atteint 86%, soit 23,3 milliards DH. Les recettes de l'IR ont progressé de 20,3% grâce à la contribution du produit sur cession des valeurs mobilières, celui des profits immobiliers ainsi que le versement par l'OCP d'un montant de 770 millions DH. Pour leur part, les recettes de la TVA ont progressé de 18% à 16,8 milliards DH. Les experts de la DPEF estiment que ces réalisations fiscales ont été impulsées par la dynamique de la consommation et de l'investissement, ajoutée aux nouvelles mesures législatives favorisant l'élargissement de l'assiette fiscale.
Du côté des dépenses, là encore, la tendance s'oriente vers la hausse. Elles ont augmenté de 16% suite, entre autres, à la pression des charges de compensations qui sont passées de 4,4 à 12,3 milliards DH entre mai 2007 et mai 2008, contribuant ainsi à hauteur de 87% à l'augmentation des dépenses ordinaires. Au regard de ces performances budgétaires arrêtées à fin mai, il paraît clairement que l'exécution de la loi de Finances se fait dans de bonnes conditions. Pour rappel, les hypothèses prises en compte par le ministère des Finances tablent sur un déficit budgétaire autour de 3% et sur une croissance économique de l'ordre de 6,8% en 2008.
C'est ce qui ressort du dernier baromètre établi par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère des Finances. Au terme des cinq premiers mois de l'exercice 2008, le budget de l'Etat affiche un excédent de 9,6 milliards DH. Sachant qu'à la même période en 2007, il y avait un léger déficit de l'ordre de 107 millions DH, lequel n'a pas empêché le Trésor de finir l'année avec un excédent de 6 milliards DH, soit presque 1% du PIB. L'austérité budgétaire du premier semestre a été favorisée par le bon comportement de l'épargne publique qui a atteint 16,7 milliards DH, en nette hausse par rapport au montant enregistré une année auparavant (8,7 milliards DH). Ce niveau d'épargne a permis de couvrir 90% des dépenses d'investissements qui, elles, ont progressé de 42% en l'espace d'un an, attestant ainsi le retour triomphal de l'investissement public.
Toujours à fin mai, le diagnostic du département des Finances fait état d'un solde positif des comptes spéciaux du Trésor de 8,6 milliards DH (hors fonds de soutien des prix et fonds spécial routier). Ces performances s'expliquent par le redressement des recettes ordinaires tirées par une nette augmentation des recettes d'impôts directs (+54%). Rien qu'au titre de l'IS, la hausse a atteint 86%, soit 23,3 milliards DH. Les recettes de l'IR ont progressé de 20,3% grâce à la contribution du produit sur cession des valeurs mobilières, celui des profits immobiliers ainsi que le versement par l'OCP d'un montant de 770 millions DH. Pour leur part, les recettes de la TVA ont progressé de 18% à 16,8 milliards DH. Les experts de la DPEF estiment que ces réalisations fiscales ont été impulsées par la dynamique de la consommation et de l'investissement, ajoutée aux nouvelles mesures législatives favorisant l'élargissement de l'assiette fiscale.
Du côté des dépenses, là encore, la tendance s'oriente vers la hausse. Elles ont augmenté de 16% suite, entre autres, à la pression des charges de compensations qui sont passées de 4,4 à 12,3 milliards DH entre mai 2007 et mai 2008, contribuant ainsi à hauteur de 87% à l'augmentation des dépenses ordinaires. Au regard de ces performances budgétaires arrêtées à fin mai, il paraît clairement que l'exécution de la loi de Finances se fait dans de bonnes conditions. Pour rappel, les hypothèses prises en compte par le ministère des Finances tablent sur un déficit budgétaire autour de 3% et sur une croissance économique de l'ordre de 6,8% en 2008.
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