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L'Association marocaine pour la défense de l'intégrité territoriale et la récupération de Sebta et Melillia a annoncé qu’elle organisera, jeudi prochain, une marche pacifique en direction de l’îlot Leïla (Perejil) et qu’elle fera face à tout refus du gouvernement Marocain quant à cette initiative. Dès lors, l'Espagne et ses représentations consulaires ont décrété l’état d'alerte selon le journal Melilla Hoy
Le président de la coordination des organes de la société civile dans le nord du Maroc Abdelmounaïm Chaouki, a annoncé dans le quotidien marocain "Attajdid" que le but de cette marche était de réaffirmer que l’îlot Leïla est un territoire Marocain malgré la non reconnaissance par l’Etat Espagnol. À l'origine de cette initiative, le Front pour la défense de l'intégrité territoriale et la récupération de Sebta et Melillia et les îles occupées (FDIT), en collaboration avec l'association Sahara marocain (ASM) qui au cours des derniers mois, ont multiplié leurs déclarations à l’encontre de la politique Espagnole à l’égard du Maroc.
Le catalyseur de cette grogne fut sans conteste, la visite du Roi Juan Carlos dans les enclaves de Sebta et Melillia en Novembre 2007. Cette « provocation » a poussé les organisateurs de cette marche pacifique, à mettre en garde contre un quelconque laisser aller de la part de l’Etat Marocain.
Face à ces derniers développements, les services consulaires Espagnols ont du décréter l’état d'alerte contre tout éventuel débordement. Néanmoins, des sources diplomatiques au consulat et à l’ambassade de l’Espagne à Rabat affirment que le climat est stable entre les deux pays et font confiance en l’Etat Marocain pour qu'il fasse le nécessaire pour que la situation se calme.
Pour rappel, c'est durant l’été 2002 que des incidents avaient éclaté suite à l’expulsion de militaires marocains par les forces armées espagnoles sur l'îlot Leïla. Ce qui avaient fait la une des médias internationaux mais avait surtout déclenché une crise diplomatique sans précédent entre l'Espagne et le Maroc.
Mohcine Lourhzal
Le président de la coordination des organes de la société civile dans le nord du Maroc Abdelmounaïm Chaouki, a annoncé dans le quotidien marocain "Attajdid" que le but de cette marche était de réaffirmer que l’îlot Leïla est un territoire Marocain malgré la non reconnaissance par l’Etat Espagnol. À l'origine de cette initiative, le Front pour la défense de l'intégrité territoriale et la récupération de Sebta et Melillia et les îles occupées (FDIT), en collaboration avec l'association Sahara marocain (ASM) qui au cours des derniers mois, ont multiplié leurs déclarations à l’encontre de la politique Espagnole à l’égard du Maroc.
Le catalyseur de cette grogne fut sans conteste, la visite du Roi Juan Carlos dans les enclaves de Sebta et Melillia en Novembre 2007. Cette « provocation » a poussé les organisateurs de cette marche pacifique, à mettre en garde contre un quelconque laisser aller de la part de l’Etat Marocain.
Face à ces derniers développements, les services consulaires Espagnols ont du décréter l’état d'alerte contre tout éventuel débordement. Néanmoins, des sources diplomatiques au consulat et à l’ambassade de l’Espagne à Rabat affirment que le climat est stable entre les deux pays et font confiance en l’Etat Marocain pour qu'il fasse le nécessaire pour que la situation se calme.
Pour rappel, c'est durant l’été 2002 que des incidents avaient éclaté suite à l’expulsion de militaires marocains par les forces armées espagnoles sur l'îlot Leïla. Ce qui avaient fait la une des médias internationaux mais avait surtout déclenché une crise diplomatique sans précédent entre l'Espagne et le Maroc.
Mohcine Lourhzal
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