Sur le front du Sahara Occidental, on a pu voir aujourd'hui les conséquences de la politique totalement déséquilibrée de la France : elle est mise hors-jeu et ce sont les États-Unis qui jouent le rôle de médiateur crédible.
Le Front Polisario, mouvement qui milite pour l'indépendance du Sahara Occidental, a libéré aujourd'hui ses derniers prisonniers de guerre marocains, 404 militaires dont certains étaient détenus depuis vingt ans.
Comme l'explique cette dépêche d'AP, "leur libération et leur transfert dans un avion fourni par Washington est consécutive à une médiation des Etats-Unis, conduite en particulier par Richard Lugar, président de la commission des affaires étrangères au Sénat américain et représentant spécial du président George W. Bush pour ce dossier. "
La France ne s'est pas précipitée (comme l'Espagne notamment ainsi que l'ONU et Amnesty International, et bien sûr les États-Unis) pour se réjouir de cette bonne nouvelle. La diplomatie française est en effet humiliée par la médiation américaine en plein dans sa "zone d'influence". Enfermée dans son préjugé pro-marocain, la France n'a jamais levé le petit doigt pour défendre les droits des Sahraouis. Jacques Chirac était même allé jusqu'à parler des "provinces du Sud" lors d'une visite officielle au Maroc fin 2001, ce qui avait fait jubiler la classe politique marocaine.
Elle est aujourd'hui mise hors jeu par son attitude extrémiste. Les États-Unis, qui se préoccupent aussi des intérêts et de la stabilité de leur allié marocain, ont néanmoins toujours mené une politique plus équilibrée et pragmatique, voulant sincérement régler le problème. Ils ont pendant plusieurs années "prêté" l'ancien Secrétaire d'État James Baker, un poids lourd de la diplomatie américaine, pour tenter de régler ce problème dans le cadre de l'ONU. En vain.
À noter que son rôle de médiateur et ses bonnes relations avec le Maroc n'empêchent pas les États-Unis de rappeler l'importance du développement de la démocratie. Le communiqué émis par la Maison-Blanche précise que le sénateur Lugar aura des entretiens avec les responsables marocains pour "réaffirmer la solidité des relations maroco-américaines et discuter de la coopération bilatérale continue dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de la promotion de la démocratie dans la région". La France, quant à elle, ne se préoccupe pas de ce genre de futilités.
Le Front Polisario, mouvement qui milite pour l'indépendance du Sahara Occidental, a libéré aujourd'hui ses derniers prisonniers de guerre marocains, 404 militaires dont certains étaient détenus depuis vingt ans.
Comme l'explique cette dépêche d'AP, "leur libération et leur transfert dans un avion fourni par Washington est consécutive à une médiation des Etats-Unis, conduite en particulier par Richard Lugar, président de la commission des affaires étrangères au Sénat américain et représentant spécial du président George W. Bush pour ce dossier. "
La France ne s'est pas précipitée (comme l'Espagne notamment ainsi que l'ONU et Amnesty International, et bien sûr les États-Unis) pour se réjouir de cette bonne nouvelle. La diplomatie française est en effet humiliée par la médiation américaine en plein dans sa "zone d'influence". Enfermée dans son préjugé pro-marocain, la France n'a jamais levé le petit doigt pour défendre les droits des Sahraouis. Jacques Chirac était même allé jusqu'à parler des "provinces du Sud" lors d'une visite officielle au Maroc fin 2001, ce qui avait fait jubiler la classe politique marocaine.
Elle est aujourd'hui mise hors jeu par son attitude extrémiste. Les États-Unis, qui se préoccupent aussi des intérêts et de la stabilité de leur allié marocain, ont néanmoins toujours mené une politique plus équilibrée et pragmatique, voulant sincérement régler le problème. Ils ont pendant plusieurs années "prêté" l'ancien Secrétaire d'État James Baker, un poids lourd de la diplomatie américaine, pour tenter de régler ce problème dans le cadre de l'ONU. En vain.
À noter que son rôle de médiateur et ses bonnes relations avec le Maroc n'empêchent pas les États-Unis de rappeler l'importance du développement de la démocratie. Le communiqué émis par la Maison-Blanche précise que le sénateur Lugar aura des entretiens avec les responsables marocains pour "réaffirmer la solidité des relations maroco-américaines et discuter de la coopération bilatérale continue dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de la promotion de la démocratie dans la région". La France, quant à elle, ne se préoccupe pas de ce genre de futilités.
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