Dans la nuit du 7 août, coïncidant avec la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Beijing, le Président de Géorgie, Saakashvili, ordonnait d’attaquer militairement tous azimuts la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali.
Les bombardements aériens et les attaques au sol visaient surtout des cibles civiles, notamment des zones résidentielles, des hôpitaux et l'université. La capitale provinciale de Tskhinvali a été détruite. Selon des sources russes et occidentales, environ 1.500 victimes civiles ont résulté des attaques. « Les bombardements aériens et l’artillerie ont laissé la capitale provinciale sans eau, nourriture, électricité et gaz. Les civils horrifiés se sont glissés hors des sous-sols dans les rues pendant que le combat se calmait, pour rechercher des provisions. » (AP, 9 août 2008). Selon les informations reçues, environ 34.000 civils d’Ossétie du Sud se sont enfuis vers la Russie. (Deseret Morning News, Salt Lake City, 10 août 10 2008)
L'importance et le timing de cette opération militaire doivent être soigneusement analysés. Ils ont des implications de grande envergure.
La Géorgie est un avant-poste des États-Unis et des forces de l'OTAN, aux frontières immédiates de la Fédération Russe et à proximité du théâtre de guerre du Moyen-Orient, en Asie Centrale. L’Ossétie du Sud est aussi au carrefour stratégique de l’itinéraire des pipelines pétrolier et gazier.
La Géorgie n’agit pas militairement sans l'assentiment de Washington. Le chef de l'État géorgien est un mandataire étasunien et la Géorgie est de fait un protectorat des États-Unis.
Qui est à l'origine de cet ordre du jour militaire ? Quels intérêts sert-il ? Quel est l’objectif de cette opération militaire ?
Il est évident que les attaques ont été soigneusement coordonnées par l'armée étasunienne et l'OTAN.
Moscou a accusé l'OTAN d’« encourager la Géorgie. » Le Ministre russe des Affaires Étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné l'impact déstabilisateur de l’aide militaire « étrangère » à la Géorgie :
«Tout confirme nos nombreuses mises en garde adressées à la communauté internationale sur la nécessité de prêter attention à l'achat massif d'armes de la Géorgie durant plusieurs années. Maintenant, nous voyons comment sont utilisées ces armes et les troupes spéciales géorgiennes, formées par des spécialistes étrangers » a-t-il déclaré. (Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008.)
Dmitri Rogozine, l’émissaire de Moscou à l'OTAN, a envoyé une note officielle aux représentants de tous les pays membres de l'OTAN :
«La Russie a déjà entamé des consultations avec les ambassadeurs des pays de l'OTAN et les délibérations avec les représentants militaires de l'OTAN seront tenues demain. Nous les dissuaderons de continuer à apporter de l’aide supplémentaire à Saakachvili.»
C'est une agression non dissimulée, accompagnée d’une guerre de propagande de masse.
(Voir Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008)
Selon Rogozine, la Géorgie avait initialement prévu de :
« Commencer une action militaire contre l'Abkhazie. Toutefois, « la région fortifiée abkhaze s'étant avérée imprenable par les formations armées géorgiennes, une autre tactique a donc été choisie, dirigée contre l'Ossétie du Sud » qui est plus accessible territorialement. L'émissaire n’a aucun doute sur le fait que Mikheil Saakashvili a convenu de ses actions avec les « parrains », « ceux avec qui il négocie l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. » (RIA Novosti, 8 août 2008)
Contrairement à ce qui a été transmis par les rapports médiatiques occidentaux, Moscou s’attendait aux attaques. Il était prévu qu’elles coïncident avec l'ouverture des jeux olympiques, surtout pour éviter la couverture médiatique en première page de l'opération militaire géorgienne.
Le 7 août, les forces russes étaient en état de préparation avancée. La contre-attaque a été rapidement menée.
Les parachutistes russes ont été envoyés de Russie, d’’Ivanovo, de Moscou et des divisions aéroportées de Pskov. Des tanks, des véhicules blindés et plusieurs milliers de fantassins se sont déployés. Les frappes aériennes russes ont surtout ciblé les installations militaires de Géorgie, notamment la base militaire de Gori.
L'attaque militaire géorgienne a été brisée par la grande démonstration de force des militaires russes.
La suite...
Les bombardements aériens et les attaques au sol visaient surtout des cibles civiles, notamment des zones résidentielles, des hôpitaux et l'université. La capitale provinciale de Tskhinvali a été détruite. Selon des sources russes et occidentales, environ 1.500 victimes civiles ont résulté des attaques. « Les bombardements aériens et l’artillerie ont laissé la capitale provinciale sans eau, nourriture, électricité et gaz. Les civils horrifiés se sont glissés hors des sous-sols dans les rues pendant que le combat se calmait, pour rechercher des provisions. » (AP, 9 août 2008). Selon les informations reçues, environ 34.000 civils d’Ossétie du Sud se sont enfuis vers la Russie. (Deseret Morning News, Salt Lake City, 10 août 10 2008)
L'importance et le timing de cette opération militaire doivent être soigneusement analysés. Ils ont des implications de grande envergure.
La Géorgie est un avant-poste des États-Unis et des forces de l'OTAN, aux frontières immédiates de la Fédération Russe et à proximité du théâtre de guerre du Moyen-Orient, en Asie Centrale. L’Ossétie du Sud est aussi au carrefour stratégique de l’itinéraire des pipelines pétrolier et gazier.
La Géorgie n’agit pas militairement sans l'assentiment de Washington. Le chef de l'État géorgien est un mandataire étasunien et la Géorgie est de fait un protectorat des États-Unis.
Qui est à l'origine de cet ordre du jour militaire ? Quels intérêts sert-il ? Quel est l’objectif de cette opération militaire ?
Il est évident que les attaques ont été soigneusement coordonnées par l'armée étasunienne et l'OTAN.
Moscou a accusé l'OTAN d’« encourager la Géorgie. » Le Ministre russe des Affaires Étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné l'impact déstabilisateur de l’aide militaire « étrangère » à la Géorgie :
«Tout confirme nos nombreuses mises en garde adressées à la communauté internationale sur la nécessité de prêter attention à l'achat massif d'armes de la Géorgie durant plusieurs années. Maintenant, nous voyons comment sont utilisées ces armes et les troupes spéciales géorgiennes, formées par des spécialistes étrangers » a-t-il déclaré. (Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008.)
Dmitri Rogozine, l’émissaire de Moscou à l'OTAN, a envoyé une note officielle aux représentants de tous les pays membres de l'OTAN :
«La Russie a déjà entamé des consultations avec les ambassadeurs des pays de l'OTAN et les délibérations avec les représentants militaires de l'OTAN seront tenues demain. Nous les dissuaderons de continuer à apporter de l’aide supplémentaire à Saakachvili.»
C'est une agression non dissimulée, accompagnée d’une guerre de propagande de masse.
(Voir Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008)
Selon Rogozine, la Géorgie avait initialement prévu de :
« Commencer une action militaire contre l'Abkhazie. Toutefois, « la région fortifiée abkhaze s'étant avérée imprenable par les formations armées géorgiennes, une autre tactique a donc été choisie, dirigée contre l'Ossétie du Sud » qui est plus accessible territorialement. L'émissaire n’a aucun doute sur le fait que Mikheil Saakashvili a convenu de ses actions avec les « parrains », « ceux avec qui il négocie l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. » (RIA Novosti, 8 août 2008)
Contrairement à ce qui a été transmis par les rapports médiatiques occidentaux, Moscou s’attendait aux attaques. Il était prévu qu’elles coïncident avec l'ouverture des jeux olympiques, surtout pour éviter la couverture médiatique en première page de l'opération militaire géorgienne.
Le 7 août, les forces russes étaient en état de préparation avancée. La contre-attaque a été rapidement menée.
Les parachutistes russes ont été envoyés de Russie, d’’Ivanovo, de Moscou et des divisions aéroportées de Pskov. Des tanks, des véhicules blindés et plusieurs milliers de fantassins se sont déployés. Les frappes aériennes russes ont surtout ciblé les installations militaires de Géorgie, notamment la base militaire de Gori.
L'attaque militaire géorgienne a été brisée par la grande démonstration de force des militaires russes.
La suite...
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