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Les chars russes doivent rouler dans les rues de Tbilissi !

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  • Les chars russes doivent rouler dans les rues de Tbilissi !

    Déclaration d’Alexandre Douguine, porte-parole du Mouvement eurasiste international.

    Les huit années de règne de Poutine se sont terminées le 7 août dernier, au moment de l’attaque géorgienne contre Tskhinval. Poutine a rendu sa souveraineté à la Russie, souveraineté à laquelle elle avait renoncé durant la période Gorbachev-Eltsine, mais il a évité tout conflit armé avec les USA et leurs marionnettes dans ce qui avait été l’URSS. Le président Medvedev a accédé au poste suprême comme un compromis afin de ne pas provoquer Washington avec un troisième mandat (1).

    Jusqu’à récemment (juillet 2008) les USA jouaient au chat et à la souris avec Moscou. Furtivement, et de manière pragmatique, ils menaient divers projets clandestins et de basse intensité. Le 7 août, a été un point de rupture. Poutine et Medvedev doivent donner un réponse claire : qu’est-ce qui est le plus important à leurs yeux ? Est-ce la souveraineté de la Russie ou la sauvegarde de bonnes relations avec les USA ?

    Les Américains nous ont posé un ultimatum en ordonnant aux Georgiens d’attaquer Tskhinval. Le temps des décisions difficiles et déplaisantes est venu. C’est la guerre. La troisième guerre mondiale vient peut-être de débuter.
    A midi, le 8 août, Moscou n’a pas encore pris de décisions. Nos autorités n’arrivent pas à se décider, elles ne croient pas encore que ce qui se passe est la réalité et non pas un rêve. Mais il est impossible d’éviter plus longtemps de faire un choix, sinon quelqu’un d’autre le fera à notre place.

    Alors, quels sont les choix et quelles sont les positions possibles entre lesquels Poutine (et Medvedev) doivent choisir.

    Le choix de la trahison

    Si la Russie décide de ne pas entrer dans le conflit (c’est la position que défendent les agents américains dans les hautes sphères du pouvoir) et se contente de se plaindre et de protester contre l’attitude contraire aux normes des Georgiens et la catastrophe – ce sera un choix, un choix fatal. Il signifiera que la Russie a renoncée à sa souveraineté.

    En fait, le choix cette position reviendrait à admettre que les huit années de Poutine n’ont été que du bluff et du temps perdu. La Russie retournerait aux années 1990 en un instant. La Russie et les observateurs extérieurs réaliseraient qu’elle ne serait plus d’aucune aide et qu’il ne servirait à rien de la prendre en considération. Le résultat serait aisé à prévoir : une nouvelle étape dans la désintégration de la Russie, commençant par le Caucase. Nos partenaires au sein de la CEI se détourneraient alors de nous en réalisant qui est le maître. Et Washington serait ce maître.

    La Russie perdrait non seulement son statut de grande puissance mais aussi celui de puissance régionale. Ce choix serait l’équivalent d’un coup d’État ou d’une révolution orange, cette fois-ci en Russie. La démission de Poutine de son poste de Premier ministre et la désintégration de l’appareil d’État serait l’étape suivante sur cette voie.

    Le choix de l’honneur

    Qu’elle est l’alternative ? La voici : la déclaration d’indépendance de l’Ossétie du Sud (et de l’Abkhazie), et le pas suivant, son rattachement à la Russie. Dans le même temps l’entrée de la 58ème armée en Ossétie du Sud et la guerre contre la Georgie jusqu’à ce que nos troupes entrent dans Tbilissi et dictent à son gouvernement notre paix.
    Si cela se produit, la Russie s’affrontera violemment avec les USA et l’Europe occidentale. Ce sera le début d’un long processus de blocus et d’isolement de la Russie de la part du gouvernement des USA. Mais la Russie prouvera ainsi que son statut n’est pas uniquement celui d’une puissance régionale mais aussi d’une grande puissance. La Russie prouvera qu’elle est capable de lancer un défit aux USA et au Nouvel ordre mondial. Cela signifiera que la Russie est revenue dans l’arène mondiale, qu’elle est de retour dans l’Histoire.

    A la veille de la guerre (la Russie est en danger)

    Il est possible de comparer la situation actuelle avec celle du 22 juin 1941. Nous avons été attaqué sans qu’il y ait de déclaration de guerre, nous avons été attaqué alors qu’on nous faisait une « déclaration de paix ». Il est possible d’éviter la guerre, mais seulement en capitulant devant l’ennemi. L’Ossétie du Sud est une partie de la Russie par sa civilisation et par son choix politique. Si nous abandonnons l’Ossétie du Sud, n’importe qui pourra s’emparer ne n’importe lequel de nos territoires.

    Nous sommes dans la même situation qu’en 1991-1993. A ce moment aussi la Russie était face à un choix radical.

    En août 1991, le sort de l’URSS s’est décidé. Le Comité d’État des situations extraordinaires n’a pas résisté, l’URSS a éclaté en morceau, les « marionnettes » américaines ont accédé au pouvoir.

    En 1993, le gouvernement a tenté de redonner à la Russie une politique de souveraineté nationale. Il était évident qu’Eltsine et les réformateurs vendaient notre pays aux Américains. Eltsine a renversé le gouvernement et notre État a atteint le niveau suivant dans la désintégration : celui du séparatisme dans le Caucase du Nord (Tchétchénie, Daghestan, etc.)

    En 1999, Poutine a gagné, mais il n’a pas emporté la décision finale.

    Les Russes ont fait leur choix, l’élite ne l’a pas encore fait.

    Actuellement, la situation est la suivante : soit la Russie existe et devient plus forte, soit elle se résout à n’être qu’un mirage.

    Ce n’est pas un choix acceptable par un Russe responsable. « Nos chars doivent rouler dans les rues de Tbilissi ! », voici la réponse de notre Histoire.

    Malheureusement, notre élite est encore irresponsable. Le réseau des agents de l’Occident s’étend dans tout l’appareil d’État de la Russie. Poutine n’a pas fait de purges sérieuses. Cela peut nuire à notre nation. Ainsi est-ce dans un moment comme maintenant que nous pouvons déterminer qui est des nôtres et qui ne l’est pas !
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Eh ben j'espère qu'ils vont le faire, comme ça les européens se rappelleront comment l'URSS a écrasé l'Europe de l'Est et a plongé le monde dans le chaos et la dictature.

    Mais je doute qu'ils le fassent. Poutine et Medvedev sont loin d'être stupides.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • #3
      L'ex URSS etait tres fort quand ils s'agissait de s'en prendre au petits pays.les tcheques en savent quelque chose.La georgie est un petit pays qui fait la taille d'une wilaya algerienne.le battre militairement n'a rien d'un exploit.

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      • #4
        ...La troisième guerre mondiale vient peut-être de débuter....
        Ça donne a réfléchir ..mais j'en doute..

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        • #5
          Cela dit les russes ne doivent jamais oublier la lecon afghane.

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          • #6
            Il n'y a vraiment pas de quoi fanfaronner, l'armée géorgienne fait 8000 soldats!
            Comparés à la gigantesque armada russe, il n'y a pas de quoi dire que les russes ont recouvré leur puissance. Ils se sont juste pris à un petit pays.
            Qu'ils aillent tenter la même chose contre le Japon ou la Chine pour voir.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              ...La troisième guerre mondiale vient peut-être de débuter....
              .
              Il n'y aura pas de guerre tant qu'il restera encore une goutte de sang noir dans les veines de l'afrique et du moyen orient.

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