Le but de l'opération est atteint", a ajouté le chef de l'Etat russe.> Nicolas Sarkozy est arrivé en fin de matinée à Moscou pour rencontrer le président russe. Il poursuivra ensuite son déplacement en Géorgie pour s'entretenir avec le président Mikhail Sakaashvili.
Le chef de la diplomatie russe se prononce pour le départ du président géorgien.
"Sur la base de votre compte-rendu, j'ai pris la décision d'arrêter l'opération visant à contraindre le pouvoir géorgien à la paix", a-t-il dit au cours d'une rencontre avec le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov, retransmise à la télévision.
"Le but de l'opération est atteint", a-t-il ajouté.
"La sécurité de nos soldats de maintien de la paix et de la population civile a été rétablie", a-t-il poursuivi dans une allusion à la situation dans la république séparatiste d'Ossétie du Sud où les Géorgiens avaient déclenché une offensive dans la nuit de jeudi à vendredi, déclenchant une contre-attaque russe.
Sarkozy va négocier à Moscou et Tbilissi
Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, est arrivé vers 11h à Mosou. Le président français va tenter de trouver une issue au conflit entre la Géorgie et la Russie, a-t-on appris auprès de son entourage. Le chef de l'Etat rencontrera d'abord le président russe Dimitri Medvedev, avant de poursuivre son déplacement en Géorgie pour s'entretenir avec le président Mikhail Sakaashvili.
Interrompant ses vacances dans le Var, le chef de l'Etat doit arriver peu après 13h00 (heure locale, 11h00 à Paris) à Moscou, avant de s'entretenir avec le chef de l'Etat russe à 13h40, puis de tenir une conférence de presse à 14h40, selon l'Elysée. Un déjeuner de travail entre les deux dirigeants est prévu à 15h30.
Entretiens téléphoniques avec Merkel et Berlusconi
Nicolas Sarkozy se rendra ensuite à Tbilissi, où il est attendu à 19h20. Il aura un dîner de travail une demi-heure plus tard avec le président géorgien. A 20h30, une nouvelle conférence de presse achèvera ce déplacement, a indiqué la présidence française.
Lundi soir, le président français avait expliqué à nouveau vouloir "parvenir sans délai à un accord entre les parties qui ouvrirait immédiatement la voie à la cessation des hostilités" entre la Russie et la Géorgie en Ossétie du Sud.
Nicolas Sarkozy s'est "longuement entretenu à deux reprises" avec Dimitri Medvedev, selon le communiqué de la présidence datant de lundi. Il a également parlé au téléphone avec le président du Conseil italien Silvio Berlusconi et la chancelière allemande Angela Merkel "dans le cadre de ses efforts pour parvenir sans délai à un accord entre les parties qui ouvrirait immédiatement la voie à la cessation des hostilités".
"Ce serait mieux" si Saakachvili quittait le pouvoir
Par ailleurs, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi dans la matinée que son pays ne cherche pas à faire tomber le président géorgien Mikheïl Saakachvili, mais considère que "ce serait mieux" s'il quittait le pouvoir.
"Monsieur Saakachvili ne peut plus être notre partenaire et ce serait mieux s'il partait", a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec son homologue finlandais Alexander Stubb, président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
"Je ne pense pas que la Russie ait l'intention non seulement de négocier ni même de s'entretenir avec M. Saakachvili. Il a commis des crimes contre nos citoyens", a poursuivi le ministre des Affaires étrangères russe.
Un texte "prématuré", selon la Russie
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitaly Tchourkine a par ailleurs déclaré lundi soir que la Russie ne votera pas au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution appelant à un cessez-le feu dans le conflit russo-géorgien basée sur le plan de paix français.
"Nous espérons participer à la mise au point d'un nouveau projet de résolution, celui-ci a malheureusement été préparé sans nous", a indiqué Vitaly Tchourkine après une réunion à huis-clos du Conseil de sécurité consacrée à l'examen d'un document préparé dans la journée par les représentants américain et européens au Conseil.
Les membres occidentaux du Conseil de sécurité "sont d'accord sur le texte" qui est présenté aux 15 membres du Conseil, avait indiqué avant la réunion un diplomate.
Le document était basé sur un plan français en trois points: cessez-le feu immédiat, respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie et retour au statu quo ante -- avant l'intervention géorgienne en Ossétie du Sud jeudi dernier.
"Ce texte a été présenté de façon prématurée, et certains éléments manquent: il n'y a notamment pas de référence à l'agression géorgienne", a poursuivi M. Tchourkine.
"Nous avons des exigences: le retrait des Géorgiens d'Ossétie du Sud et l'engagement de non-recours à la force de la part de Tbilissi en Ossétie du Sud ou en Abkhazie", a affirmé le diplomate russe, qui a conclu: "J'espère que nous allons arriver à mettre au point une résolution acceptable".
Le chef de la diplomatie russe se prononce pour le départ du président géorgien.
Le président russe Dimitri Medvedev a annoncé à l'antenne de la télévision nationale avoir "pris la décision" d'arrêter l'opération russe "visant à contraindre la Géorgie à la paix", mardi 12 août en fin de matinée.
"Le but de l'opération est atteint", a-t-il ajouté.
"La sécurité de nos soldats de maintien de la paix et de la population civile a été rétablie", a-t-il poursuivi dans une allusion à la situation dans la république séparatiste d'Ossétie du Sud où les Géorgiens avaient déclenché une offensive dans la nuit de jeudi à vendredi, déclenchant une contre-attaque russe.
Sarkozy va négocier à Moscou et Tbilissi
Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, est arrivé vers 11h à Mosou. Le président français va tenter de trouver une issue au conflit entre la Géorgie et la Russie, a-t-on appris auprès de son entourage. Le chef de l'Etat rencontrera d'abord le président russe Dimitri Medvedev, avant de poursuivre son déplacement en Géorgie pour s'entretenir avec le président Mikhail Sakaashvili.
Interrompant ses vacances dans le Var, le chef de l'Etat doit arriver peu après 13h00 (heure locale, 11h00 à Paris) à Moscou, avant de s'entretenir avec le chef de l'Etat russe à 13h40, puis de tenir une conférence de presse à 14h40, selon l'Elysée. Un déjeuner de travail entre les deux dirigeants est prévu à 15h30.
Entretiens téléphoniques avec Merkel et Berlusconi
Nicolas Sarkozy se rendra ensuite à Tbilissi, où il est attendu à 19h20. Il aura un dîner de travail une demi-heure plus tard avec le président géorgien. A 20h30, une nouvelle conférence de presse achèvera ce déplacement, a indiqué la présidence française.
Lundi soir, le président français avait expliqué à nouveau vouloir "parvenir sans délai à un accord entre les parties qui ouvrirait immédiatement la voie à la cessation des hostilités" entre la Russie et la Géorgie en Ossétie du Sud.
Nicolas Sarkozy s'est "longuement entretenu à deux reprises" avec Dimitri Medvedev, selon le communiqué de la présidence datant de lundi. Il a également parlé au téléphone avec le président du Conseil italien Silvio Berlusconi et la chancelière allemande Angela Merkel "dans le cadre de ses efforts pour parvenir sans délai à un accord entre les parties qui ouvrirait immédiatement la voie à la cessation des hostilités".
"Ce serait mieux" si Saakachvili quittait le pouvoir
Par ailleurs, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi dans la matinée que son pays ne cherche pas à faire tomber le président géorgien Mikheïl Saakachvili, mais considère que "ce serait mieux" s'il quittait le pouvoir.
"Monsieur Saakachvili ne peut plus être notre partenaire et ce serait mieux s'il partait", a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec son homologue finlandais Alexander Stubb, président en exercice de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
"Je ne pense pas que la Russie ait l'intention non seulement de négocier ni même de s'entretenir avec M. Saakachvili. Il a commis des crimes contre nos citoyens", a poursuivi le ministre des Affaires étrangères russe.
Un texte "prématuré", selon la Russie
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitaly Tchourkine a par ailleurs déclaré lundi soir que la Russie ne votera pas au Conseil de sécurité de l'ONU une résolution appelant à un cessez-le feu dans le conflit russo-géorgien basée sur le plan de paix français.
"Nous espérons participer à la mise au point d'un nouveau projet de résolution, celui-ci a malheureusement été préparé sans nous", a indiqué Vitaly Tchourkine après une réunion à huis-clos du Conseil de sécurité consacrée à l'examen d'un document préparé dans la journée par les représentants américain et européens au Conseil.
Les membres occidentaux du Conseil de sécurité "sont d'accord sur le texte" qui est présenté aux 15 membres du Conseil, avait indiqué avant la réunion un diplomate.
Le document était basé sur un plan français en trois points: cessez-le feu immédiat, respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie et retour au statu quo ante -- avant l'intervention géorgienne en Ossétie du Sud jeudi dernier.
"Ce texte a été présenté de façon prématurée, et certains éléments manquent: il n'y a notamment pas de référence à l'agression géorgienne", a poursuivi M. Tchourkine.
"Nous avons des exigences: le retrait des Géorgiens d'Ossétie du Sud et l'engagement de non-recours à la force de la part de Tbilissi en Ossétie du Sud ou en Abkhazie", a affirmé le diplomate russe, qui a conclu: "J'espère que nous allons arriver à mettre au point une résolution acceptable".
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