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Sur les routes, les drogues tuent aussi

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  • Sur les routes, les drogues tuent aussi

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    Alors que les tests salivaires arrivent sur les routes françaises, la Suisse applique depuis quelques années la tolérance zéro chez les conducteurs consommateurs de cannabis et autres substances stupéfiantes.

    Selon des chiffres du TCS, 10 personnes ont perdu la vie et 129 ont été gravement blessées dans des accidents liés à la consommation de drogue, en 2007 sur les routes suisses.

    L’alcool n’est pas le seul danger sur les routes. La consommation de cannabis et autres drogues représente aussi des risques pour les usagers. La France a lancé ce lundi la chasse aux conducteurs sous l’influence de drogue avec l’instauration d’un test salivaire, plus pratique à utiliser que le test urinaire. Cette nouvelle mesure vise à réduire «sensiblement» le nombre de décès sur les routes, selon la ministre française de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie. Selon une étude réalisée en 2005, 230 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises cette année-là. Quelle est la situation en Suisse?

    En matière de drogue au volant, c’est la tolérance zéro qui est appliquée sur les routes suisses. Ainsi, «les tests salivaires anti-drogue sont déjà utilisés chez nous, mais pas systématiquement», relève René Wittwer, responsable de l’Education routière au Touring club suisse (TCS). Tout dépassement de cette valeur limite est considéré comme une inaptitude à conduire et constitue, au même titre qu’un taux d’alcoolémie de plus de 0,8 pour mille*, une violation grave de la loi sur la circulation routière. Le conducteur contrôlé positif se verra retirer le permis de conduire. Il fera l’objet d’une forte amende et risque même une peine de prison.

    Fumer un pétard et conduire = danger

    412 personnes ont été victimes d'accidents de la route sous l'effet de drogue en 2007 en Suisse. 10 personnes y ont perdu la vie et 129 autres ont été grièvement blessées. Pour Michaël Cordier, coordinateur romand de Roadcross, une fondation qui milite pour la sécurité routière, «la consommation de stupéfiants est plus difficile à détecter que l’abus d’alcool.» Les jeunes minimisent aussi l’effet de ces stupéfiants sur la capacité à conduire. «Ça peut être anodin de fumer un pétard, mais sur la route, ça devient très dangereux», met en garde Michaël Cordier. «Les jeunes imaginent qu’ils peuvent fumer et conduire. Mais même s’ils ne ressentent plus l’effet du cannabis, celui-ci est encore présent dans le corps». En effet, l’élimination de tel produit peut prendre entre 18 à 24 heures.

    5% des accidents graves liés à la consommation de drogues

    Selon les chiffres officiels des accidents en Suisse, entre 2002 et 2006, sur les personnes impliquées dans des accidents graves et enregistrées par la police, 2.6% sont soupçonnées d’avoir consommé des drogues. «Ce n’est qu’une partie du tableau, puisqu’à cela s’ajoutent les cas non recensés, précise Magali Dubois, chargée de communication au Bureau de prévention des accidents (BPA). On suppose en fait que 5% des accidents graves sont dus à la consommation de drogues illicites (confondues) ou de médicaments.» A noter que l'association de substances, par exemple l'alcool avec du cannabis multiplie de 14 fois le risque d'accident.

    * La législation suisse considère la conduite avec un taux d'alcoolémie de 0.8 pour mille comme étant une infraction grave. Un taux d'alcoolémie de 0,5 à 0,79 pour mille au volant est une infraction légère.

    dbe

  • #2
    Le taux d'accidents causés par la consommation de drogues n'est pas exact car trop peu de pays sont équipés pour mesurer cette donnée. Il reflète que la pointe du problème.
    Les campagnes sur la sécurité routière ne fonctionnent pas. Il faudra que les pays développent des mécanismes assez forts pour dissuader les gens de prendre le volant après avoir consommé alcool et drogues.

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