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23,4% de croissance du pib pour l'angola en 2007

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  • 23,4% de croissance du pib pour l'angola en 2007

    Situation économique
    L’Angola connaît un taux de croissance impressionnant (estimé à 23,4% pour 2007) et une politique de reconstruction du pays, détruit par 27 ans de guerre civile, est menée depuis la fin de la guerre en 2002 (+ 66% du secteur du BTP en 2006). L’Angola est le 2ème producteur de pétrole en Afrique subsaharienne avec 1,5 millions de barils par jour en 2006 (offshore à 70%). Le pétrole représente près de 60% du PIB, 90% des recettes d’exportation et 83% des recettes de l’Etat. La production devrait atteindre 1,9 millions de barils par jour en 2008. Les exportations angolaises de pétrole ont quadruplé entre 2002 et 2006 (29,9Mds$). L’Angola a été admis à l’OPEP en décembre 2006 et son quota a été fixé à 1,9M barils/jour.
    Outre le pétrole, ce pays dispose également d’un potentiel économique exceptionnel : diamants (5ème rang mondial avec une production en augmentation constante, 9,4M carrats en 2006), hydroélectricité, agriculture, halieutique, gaz. L’Angola est l’un des premiers bénéficiaires des flux d’investissements directs étrangers vers l’Afrique (IDE), qui bénéficient quasi-exclusivement au secteur pétrolier (90%).
    Situation financière
    En dépit d’une croissance très importante (portée par la vente de pétrole), l’Etat angolais reste très endetté (environ 9,5 milliards de dollars de dette extérieure publique pour 2007, soit 16,3% du PIB) mais cet endettement se réduit chaque année (73% du PIB en 2003).
    Le Fonds Monétaire International (FMI) et l’Angola ne sont pas parvenus à conclure un programme. Les autorités angolaises ont mis fin en février 2007 à une négociation avec le Fonds qui durait depuis mois. Le FMI encourage l’Angola notamment à une plus grande transparence de ses comptes publics, en particulier de ses recettes pétrolières et minières et se déclare prêt à aider l’Angola à mettre en place une planification à moyen terme et à aider à la gouvernance financière. L’Angola, pour sa part, ne veut pas d’un modèle imposé qui ne tiendrait pas compte de ses spécificités.
    L’Angola a toutefois adhéré au processus de Kimberley sur le contrôle de la commercialisation des diamants et est à l‘initiative de la création, en 2006, de l’Association des Pays Africains Producteurs de Diamants (ADPA) dont il accueille le siège.
    Le gouvernement angolais a réglé en décembre 2006 le principal des arriérés de sa dette au Club de Paris et la France était au premier rang des créanciers. Un accord a été signé le 20 décembre 2007 pour le paiement des intérêts de retard, ce qui va permettre aux assureurs crédits de pouvoir reprendre leur couverture en 2008.
    L’Angola a recours régulièrement à des emprunts commerciaux gagés sur le pétrole.
    Le rapport 2007 de l’OCDE (en collaboration avec la Banque Africaine de Développement et la Commission des Nations Unies pour l’Afrique, avec le soutien de la Commission Européenne) constate les belles performances économiques de l’Angola (inflation réduite, réserves en hausse, budget excédentaire ...) mais souligne l’absence de transparence des recettes pétrolières, les difficultés de développement du secteur privé, la nécessité de diversifier l’économie et de financer l’accès à l’eau et l’assainissement.
    L’Union européenne est l’un des principaux bailleurs de fonds de l’Angola avec 65% de l’aide internationale. La contribution de la France au FED était de de 24,3% pour le 9ème FED et passera à 19,55% pour le suivant.
    Au titre du 9ème FED (2003-2007), une enveloppe totale de 180,6M€ a été consacrée principalement aux secteurs de la santé et de l’éducation.
    Le nouveau DSP (2008-2013) sera doté d’une enveloppe de 173 M€ (+ une tranche incitative de 20% allouée en fonction de la gouvernance) qui serait répartie sur les deux secteurs de concentration suivants : la gouvernance et la prévention des conflits. Des interventions sont également prévues dans les secteurs du développement rural, de l’eau, de l’emploi et de la cohésion sociale, dela santé et de l’éducation, ainsi que de l’intégration économique régionale, en lien avec la mise en œuvre de l’Accords de Partenariat Economique (APE).
    Concernant les APE, aucun accord n’a pour l’instant été signé.

    Mise à jour : 16.05.08

  • #2
    Le pétrole représente près de 60% du PIB, 90% des recettes d’exportation et 83% des recettes de l’Etat.
    awilli awilli, ajouter à cela du gaz, et ça fera 90 machin pour cent

    sinon, je n'arrive tjrs pas à comprendre ce qui fait cette si bonne augmentation

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    • #3
      et que dire des perfs du botswana sans pétrole ni gaz:
      http://www.worldbank.org/afr/finding...h/ffind161.htm

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      • #4
        Le pétrole représente près de 60% du PIB, 90% des recettes d’exportation et 83% des recettes de l’Etat.
        ah ils dependent en gros du petrol !
        tant que le prix du baril est elevé ils peuvent se frotter les mains , mais gars aux baisses de prix ! ils pourront vites se cassé les dents et ces 23.4% ne serra qu'un leurre qu'il l'est fait croire que leurs economies est en pleines croissance !

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        • #5
          zmigri

          à ma connaissance, le Botswana est très riche en diamant, or et platine

          grâce a sa faible population, il a un taux supérieur à celui de l'Afrique du sud concernant les richesses naturelles par tête d'habitant

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          • #6
            smarmalla,
            si tu lis le lien sur le botswana, ce pays a eu une croissance forte et longue sur 2 décénnies.

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            • #7
              zmigri

              je vais le relire en fait, mais comment t'as fait pour le lien, ce n'est pas payant, nOn ?

              ps1: tu as raison dans la mesure où, une bonne croissance est toujours synonyme d'une stimulation, l'état de base de la situation du pays qu'il soit riche ou pauvre importe peu !
              ps2: je suis smarmalla9 ( c'est le 9Af, en arabe )

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              • #8
                non c'est gratos!
                il n'y a pas de miracle en économie il faut juste profiter des bonnes opportunités.

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                • #9
                  j'ai pas saisi le 9AF, c'est si important!

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                  • #10
                    zmigri

                    c'est vital

                    "harfo el9Af", je déconne laisse tmb si tu piges pas

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                    • #11
                      L'Angola et le Bostwana les nouvelles destinations pour les harragas?
                      Mr NOUBAT

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                      • #12
                        il faut relativiser les taux

                        dans une économie anéantie comme celle de l'angola , il suffit de qlq projets pour se retrouver avec des taux à deux chiffre
                        .
                        .
                        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                        Napoléon III

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                        • #13
                          Toutes les politiques n'ont pas favorisé la croissance et le développement humain. Les imperfections des politiques actuelles de marché du travail, le processus lent des réformes des entreprises d'Etat, et l'énorme et instable croissance du gouvernement sont tous de problèmes sérieux. En outre, le Botswana doit faire face à la pauvreté et le chômage des jeunes, et la croissance rapide de la prévalence de VIH/SIDA qui peut avoir une implication substantielle dans le progrès du développement du capital humain et dans l'amélioration de la productivité.
                          Cependant, la capacité du Botswana à maintenir l'un des plus grands taux de croissance dans le monde et de se transformer d'un des plus pauvre pays du monde ayant un revenu par habitant d'environ US$80 en 1966, à un pays à revenu moyen par habitant de US$3600 en 1998 est certainement remarquable.

                          pas mal pour un pays qui 1/4 de la pop affectée par le sida.

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                          • #14
                            zmigri

                            un revenu par habitant d'environ US$80 en 1966, à un pays à revenu moyen par habitant de US$3600 en 1998 est certainement remarquable.
                            c'est une bonne croissance, mais que crois tu c'est lié aux découvertes minières

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                            • #15
                              meme L'Angola et le Bostwana vous les enviez pour l'effort qu'ils realisent, il n'y a, a vos yeux aveuglés par la propagande makhznistes que les efforts marocains qui méritent des louanges tout les autres sont soit dus au petrole soit au mines, bien qu'ils sont plus propres que le hachich et ........

                              nos amis marocains barkaou chouiya melhessada

                              ps: une règle très simple sur la performance, elle s'applique a l'economie comme a d'auttres domaines, on peu réaliser des taux de croissance très élevés pour des PIB très bas, mais il est très difficile de faire des taux de croissance importants sur des PIB très élevé, et il y a toute la bande intermédiaire, et c'est pour ca qu’il est plus facile pour le maroc de faire un taux plus élevé que celui de l'algerie ou de la tunisie, tout est relative.

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