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La série d'attentats et l'indétermination des services français
Les attentats de décembre 1985 et la criminalisation :
A priori, dans la continuité des attentats du 23 février 1985 (magasin Marks & Spencer : 1 mort, 14 blessés) et du 9 mars (cinéma Rivoli Beaubourg : 18 blessés), le double attentat des magasins "Galeries Lafayette" et "Printemps Haussmann", le 7 décembre (43 blessés), ouvre, semble-t-il, une nouvelle série d'attentats qui, en quatre vagues, frappera la France jusqu'en septembre 1986. Mais, au départ, les enquêteurs ne pourront le deviner et s'orienteront vers deux pistes principales ; la première sera celle du groupe Abou Nidal en raison des soupçons pesant sur la responsabilité de ce groupe dans l'attentat Mark & Spencer ; la seconde, privilégiée officiellement, sera celle d'un acte commis par un déséquilibré comme dans les attentats du BHV. A l'appui de cette dernière thèse, les enquêteurs avançaient le caractère artisanal des engins incendiaires (bidons d'essence avec un peu de matière explosive et un petit détonateur actionné par un réveil), et une tentative identique l'année précédente au moment des fêtes de Noël. De plus, aucune revendication crédible n'était apportée sinon un coup de téléphone du Front de libération de la Palestine/groupe Abou Abbas et un autre de l'ASALA. Le juge Marsaud, chargé de l'enquête, était pourtant d'un avis différent et sceptique sur cette thèse de l'acte d'un fou, qui arrangeait les autorités. En effet, la matière explosive retrouvée était du C4 comme au Liban et l'on découvrait aussi des fragments d'un journal koweïtien Al Quabas qui enveloppait la machine incendiaire. L'hypothèse du Djihad islamique devenait alors crédible. Néanmoins, rien ne venait confirmer matériellement cette croyance. Il faudra attendre les attentats de février 1986 pour que l'hypothèse prenne corps.
Les attentats de février 1986 et la piste iranienne :
Le 3 février 1986, un attentat à la galerie marchande de l'Hôtel Claridge situé sur les Champs-Elysées, faisait 8 blessés et était revendiqué par le "Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient", ou "CSPPA". Le même jour, une tentative d'attentat par explosif était découverte dans les toilettes du troisième étage de la Tour Eiffel. Etait-ce un raté technique ou un avertissement ? Les hypothèses se multiplieront, toujours est-il que l'on remarquera dans chaque série d'attentats au moins un raté ; ce qui aura, outre l'absence de victimes, des conséquences positives pour l'enquête qui disposera de plus de matériaux techniques d'identification. Le lendemain, 4 février, une explosion ravageait la librairie Gibert Jeune faisant 5 blessés et le 5 février une autre frappait le magasin FNAC Sport du Forum des Halles faisant 22 blessés. Les deux attentats étaient aussi revendiqués par le CSPPA. Bien que l'on évoque au départ des vengeances d'employés pour la librairie Gibert, très vite cette fois l'enquête s'oriente vers les milieux chiites iraniens, tunisiens et libanais en France, ainsi que vers le Koweït peuplé de très nombreux Chiites iraniens (une commission rogatoire internationale est demandée à l'époque). Une série d'interpellations est ordonnée le 14 mars par le juge Marsaud à la suite de l'attentat de la galerie Claridge. Elle vise de nombreuses personnes appartenant au foyer Ahl El Beit, foyer qui sert de lieu de rendez-vous à l'intégrisme chiite, et qui fut dirigé par le frère de Cheikh Fadlallah6. Mais aucune charge ne peut être retenue contre les personnes interpellées qui seront libérées et expulsées. En effet, ce n'est que bien plus tard que l'on apprendra que l'on avait appréhendé en même temps les principaux responsables du réseau logistique des attentats et le poseur de bombe. Comme en décembre 85, les attentats sont commis avec des moyens artisanaux, poubelle piégée au Claridge... et sur la base d'un explosif, le C4, mélange d'octogène et d'hexogène. La DGSE révèlera qu'il s'agit du même explosif que celui qui avait été employé pour détruire une voiture devant l'ambassade de France au Liban le 12 décembre 1983. Le gouvernement français prend alors la mesure des événements et ne cherche plus, comme en décembre, à les dissimuler en les criminalisant. Il estime qu'il s'agit d'un message du Djihad essentiellement lié à la libération des membres de son organisation emprisonnés au Koweït, et dont on vient d'annoncer la condamnation à mort, ainsi qu'une pression supplémentaire sur la France pour qu'elle libère Anis Naccache, puisque le marchandage des otages français au Liban ne semble pas suffisant. La presse révèlera, quant à elle, que ce changement de politique gouvernementale tient au fait que le 5 janvier 1986 était prévue une libération de nos otages contre l'ensemble du commando Naccache et la libération des prisonniers du Koweït. Officiellement le gouvernement refusa la transaction dévoilée par la presse six mois plus tard car il considérait excessive les exigences du Hezbollah mais une thèse officieuse voudrait que l'opposition de droite de l'époque ait saboté la transaction en proposant d'accepter toutes les conditions lorsqu'elle arriverait au pouvoir. Elle y accède le 16 mars avec une très courte majorité à l'Assemblée Nationale. Le 17 mars les attentats recommencent.
Les attentats de mars 1986 et la piste Abdallah :
Le 17 mars, date de la nomination de Jacques Chirac comme Premier ministre, un attentat vise le TGV, alors qu'il circulait à hauteur de Brunoy, et fait 9 blessés. Le 20 mars, une bombe explose dans la galerie Point Show des Champs-Elysées faisant 2 morts dont Nabil Dagher fiché comme membre des FARL et 29 blessés. Le même jour, une tentative d'attentat est déjouée de justesse à la station Châtelet du RER, un des voyageurs étant intrigué par un paquet suspect. Une fois encore tous ces attentats, sauf ceux ratés, sont revendiqués par le CSPPA et le C4 entre dans leur composition. Sans indice, la police et le nouveau gouvernement français restent impuissants devant la troisième vague d'attentats de 1986, d'autant qu'immédiatement au pouvoir, ils multiplient les contacts avec les ravisseurs des otages, font des concessions et croient que les Iraniens leur en sont reconnaissants Dès lors l'enquête s'oriente vers d'autres pistes délaissées et privilégie cette fois l'hypothèse du clan Abdallah dont le frère Georges Ibrahim est sous les verrous de la justice française malgré des promesses officieuses de libération en contrepartie du fils de Gilles Peyrolles relâché par les FARL. Persuadé que la famille Abdallah, flouée par ce marché de dupes, est derrière ces attentats, le gouvernement prend des contacts avec les Algériens et les Syriens pour qu'ils calment les FARL et les surveillent. Or, à partir de cette date, une accalmie semble enfin se produire, comme si la commission des attentats avait partie liée avec les péripéties du procès de Georges Ibrahim Abdallah.
Les attentats de septembre 1986 et la piste syro/abdalienne :
Du mois d'avril au mois d'août, le nouveau gouvernement français respire. Il pense avoir trouvé la solution pour prévenir les attentats à Paris en faisant surveiller les Abdallah par les Syriens. Aussi, la quatrième vague d'attentats, de loin la plus meurtrière, le prendra-t-elle totalement au dépourvu et provoquera-t-elle le sentiment d'avoir été trahi par la Syrie. En effet, l'organisation ou les organisations qui s'abritent derrière le sigle CSPPA, recommencent à frapper Paris comme jamais auparavant. La série s'ouvre par un attentat raté dans le RER à la station Gare de Lyon le 4 septembre. Quatre jours plus tard, le 8 septembre, un attentat vise le bureau de poste de l'Hôtel de ville de Paris faisant 1 mort et 21 blessés. Quatre jours après, le 12 septembre, un attentat frappe les locaux de la Cafétéria Casino au Centre commercial de la Défense et fait 54 blessés. La série s'intensifie encore avec des dates plus rapprochées. Le 14 septembre, un attentat est déjoué au Pub Renault sur les Champs-Elysées mais 2 policiers et 1 serveur sont tués et un autre serveur blessé par l'explosion de l'engin déplacé. L'attentat, sinon, aurait fait beaucoup plus de victimes. Le 15 septembre, un attentat vise les locaux du Service des permis de conduire de la préfecture de police à Paris faisant 1 mort et 56 blessés. Enfin le 17 septembre, l'attentat commis devant le magasin Tati, rue de Rennes clos la série, et se révèle le plus meurtrier de tous : 7 morts et 55 blessés. Tous ces attentats sont revendiqués par le CSPPA et par un groupe qui s'intitule "Partisans du droit et de la liberté". Le gouvernement effaré par la violence de ces attaques ne sait plus que penser et a du mal à imaginer qu'une famille libanaise puisse, pour faire libérer un frère emprisonné, aller jusque-là. On suppose très rapidement qu'il a fallu des soutiens étatiques importants pour cette campagne d'attentats et toutes les pistes redeviennent ouvertes : action iranienne par l'intermédiaire du Hezbollah, vengeance des frères Abdallah plus ou moins aidés par d'autres organisations comme l'ASALA, action syrienne par l'intermédiaire des FARL... Cette dernière hypothèse sera privilégiée tant dans les médias que dans les discours des premiers jours du gouvernement français, où le langage guerrier fait des ravages. Seulement, face aux protestations syriennes, le gouvernement revient très vite à la thèse des frères Abdallah sans soutien syrien, au grand déplaisir des médias, et se tiendra à cette thèse jusqu'à la découverte des véritables responsables de tous ces attentats : le réseau Ali Fouad Saleh.
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La série d'attentats et l'indétermination des services français
Les attentats de décembre 1985 et la criminalisation :
A priori, dans la continuité des attentats du 23 février 1985 (magasin Marks & Spencer : 1 mort, 14 blessés) et du 9 mars (cinéma Rivoli Beaubourg : 18 blessés), le double attentat des magasins "Galeries Lafayette" et "Printemps Haussmann", le 7 décembre (43 blessés), ouvre, semble-t-il, une nouvelle série d'attentats qui, en quatre vagues, frappera la France jusqu'en septembre 1986. Mais, au départ, les enquêteurs ne pourront le deviner et s'orienteront vers deux pistes principales ; la première sera celle du groupe Abou Nidal en raison des soupçons pesant sur la responsabilité de ce groupe dans l'attentat Mark & Spencer ; la seconde, privilégiée officiellement, sera celle d'un acte commis par un déséquilibré comme dans les attentats du BHV. A l'appui de cette dernière thèse, les enquêteurs avançaient le caractère artisanal des engins incendiaires (bidons d'essence avec un peu de matière explosive et un petit détonateur actionné par un réveil), et une tentative identique l'année précédente au moment des fêtes de Noël. De plus, aucune revendication crédible n'était apportée sinon un coup de téléphone du Front de libération de la Palestine/groupe Abou Abbas et un autre de l'ASALA. Le juge Marsaud, chargé de l'enquête, était pourtant d'un avis différent et sceptique sur cette thèse de l'acte d'un fou, qui arrangeait les autorités. En effet, la matière explosive retrouvée était du C4 comme au Liban et l'on découvrait aussi des fragments d'un journal koweïtien Al Quabas qui enveloppait la machine incendiaire. L'hypothèse du Djihad islamique devenait alors crédible. Néanmoins, rien ne venait confirmer matériellement cette croyance. Il faudra attendre les attentats de février 1986 pour que l'hypothèse prenne corps.
Les attentats de février 1986 et la piste iranienne :
Le 3 février 1986, un attentat à la galerie marchande de l'Hôtel Claridge situé sur les Champs-Elysées, faisait 8 blessés et était revendiqué par le "Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient", ou "CSPPA". Le même jour, une tentative d'attentat par explosif était découverte dans les toilettes du troisième étage de la Tour Eiffel. Etait-ce un raté technique ou un avertissement ? Les hypothèses se multiplieront, toujours est-il que l'on remarquera dans chaque série d'attentats au moins un raté ; ce qui aura, outre l'absence de victimes, des conséquences positives pour l'enquête qui disposera de plus de matériaux techniques d'identification. Le lendemain, 4 février, une explosion ravageait la librairie Gibert Jeune faisant 5 blessés et le 5 février une autre frappait le magasin FNAC Sport du Forum des Halles faisant 22 blessés. Les deux attentats étaient aussi revendiqués par le CSPPA. Bien que l'on évoque au départ des vengeances d'employés pour la librairie Gibert, très vite cette fois l'enquête s'oriente vers les milieux chiites iraniens, tunisiens et libanais en France, ainsi que vers le Koweït peuplé de très nombreux Chiites iraniens (une commission rogatoire internationale est demandée à l'époque). Une série d'interpellations est ordonnée le 14 mars par le juge Marsaud à la suite de l'attentat de la galerie Claridge. Elle vise de nombreuses personnes appartenant au foyer Ahl El Beit, foyer qui sert de lieu de rendez-vous à l'intégrisme chiite, et qui fut dirigé par le frère de Cheikh Fadlallah6. Mais aucune charge ne peut être retenue contre les personnes interpellées qui seront libérées et expulsées. En effet, ce n'est que bien plus tard que l'on apprendra que l'on avait appréhendé en même temps les principaux responsables du réseau logistique des attentats et le poseur de bombe. Comme en décembre 85, les attentats sont commis avec des moyens artisanaux, poubelle piégée au Claridge... et sur la base d'un explosif, le C4, mélange d'octogène et d'hexogène. La DGSE révèlera qu'il s'agit du même explosif que celui qui avait été employé pour détruire une voiture devant l'ambassade de France au Liban le 12 décembre 1983. Le gouvernement français prend alors la mesure des événements et ne cherche plus, comme en décembre, à les dissimuler en les criminalisant. Il estime qu'il s'agit d'un message du Djihad essentiellement lié à la libération des membres de son organisation emprisonnés au Koweït, et dont on vient d'annoncer la condamnation à mort, ainsi qu'une pression supplémentaire sur la France pour qu'elle libère Anis Naccache, puisque le marchandage des otages français au Liban ne semble pas suffisant. La presse révèlera, quant à elle, que ce changement de politique gouvernementale tient au fait que le 5 janvier 1986 était prévue une libération de nos otages contre l'ensemble du commando Naccache et la libération des prisonniers du Koweït. Officiellement le gouvernement refusa la transaction dévoilée par la presse six mois plus tard car il considérait excessive les exigences du Hezbollah mais une thèse officieuse voudrait que l'opposition de droite de l'époque ait saboté la transaction en proposant d'accepter toutes les conditions lorsqu'elle arriverait au pouvoir. Elle y accède le 16 mars avec une très courte majorité à l'Assemblée Nationale. Le 17 mars les attentats recommencent.
Les attentats de mars 1986 et la piste Abdallah :
Le 17 mars, date de la nomination de Jacques Chirac comme Premier ministre, un attentat vise le TGV, alors qu'il circulait à hauteur de Brunoy, et fait 9 blessés. Le 20 mars, une bombe explose dans la galerie Point Show des Champs-Elysées faisant 2 morts dont Nabil Dagher fiché comme membre des FARL et 29 blessés. Le même jour, une tentative d'attentat est déjouée de justesse à la station Châtelet du RER, un des voyageurs étant intrigué par un paquet suspect. Une fois encore tous ces attentats, sauf ceux ratés, sont revendiqués par le CSPPA et le C4 entre dans leur composition. Sans indice, la police et le nouveau gouvernement français restent impuissants devant la troisième vague d'attentats de 1986, d'autant qu'immédiatement au pouvoir, ils multiplient les contacts avec les ravisseurs des otages, font des concessions et croient que les Iraniens leur en sont reconnaissants Dès lors l'enquête s'oriente vers d'autres pistes délaissées et privilégie cette fois l'hypothèse du clan Abdallah dont le frère Georges Ibrahim est sous les verrous de la justice française malgré des promesses officieuses de libération en contrepartie du fils de Gilles Peyrolles relâché par les FARL. Persuadé que la famille Abdallah, flouée par ce marché de dupes, est derrière ces attentats, le gouvernement prend des contacts avec les Algériens et les Syriens pour qu'ils calment les FARL et les surveillent. Or, à partir de cette date, une accalmie semble enfin se produire, comme si la commission des attentats avait partie liée avec les péripéties du procès de Georges Ibrahim Abdallah.
Les attentats de septembre 1986 et la piste syro/abdalienne :
Du mois d'avril au mois d'août, le nouveau gouvernement français respire. Il pense avoir trouvé la solution pour prévenir les attentats à Paris en faisant surveiller les Abdallah par les Syriens. Aussi, la quatrième vague d'attentats, de loin la plus meurtrière, le prendra-t-elle totalement au dépourvu et provoquera-t-elle le sentiment d'avoir été trahi par la Syrie. En effet, l'organisation ou les organisations qui s'abritent derrière le sigle CSPPA, recommencent à frapper Paris comme jamais auparavant. La série s'ouvre par un attentat raté dans le RER à la station Gare de Lyon le 4 septembre. Quatre jours plus tard, le 8 septembre, un attentat vise le bureau de poste de l'Hôtel de ville de Paris faisant 1 mort et 21 blessés. Quatre jours après, le 12 septembre, un attentat frappe les locaux de la Cafétéria Casino au Centre commercial de la Défense et fait 54 blessés. La série s'intensifie encore avec des dates plus rapprochées. Le 14 septembre, un attentat est déjoué au Pub Renault sur les Champs-Elysées mais 2 policiers et 1 serveur sont tués et un autre serveur blessé par l'explosion de l'engin déplacé. L'attentat, sinon, aurait fait beaucoup plus de victimes. Le 15 septembre, un attentat vise les locaux du Service des permis de conduire de la préfecture de police à Paris faisant 1 mort et 56 blessés. Enfin le 17 septembre, l'attentat commis devant le magasin Tati, rue de Rennes clos la série, et se révèle le plus meurtrier de tous : 7 morts et 55 blessés. Tous ces attentats sont revendiqués par le CSPPA et par un groupe qui s'intitule "Partisans du droit et de la liberté". Le gouvernement effaré par la violence de ces attaques ne sait plus que penser et a du mal à imaginer qu'une famille libanaise puisse, pour faire libérer un frère emprisonné, aller jusque-là. On suppose très rapidement qu'il a fallu des soutiens étatiques importants pour cette campagne d'attentats et toutes les pistes redeviennent ouvertes : action iranienne par l'intermédiaire du Hezbollah, vengeance des frères Abdallah plus ou moins aidés par d'autres organisations comme l'ASALA, action syrienne par l'intermédiaire des FARL... Cette dernière hypothèse sera privilégiée tant dans les médias que dans les discours des premiers jours du gouvernement français, où le langage guerrier fait des ravages. Seulement, face aux protestations syriennes, le gouvernement revient très vite à la thèse des frères Abdallah sans soutien syrien, au grand déplaisir des médias, et se tiendra à cette thèse jusqu'à la découverte des véritables responsables de tous ces attentats : le réseau Ali Fouad Saleh.
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