Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a achevé hier, sa visite d'Etat de deux jours en Iran, qui a été sanctionnée par la conclusion de nombreux accords bilatéraux de coopération en matière de fiscalité et de coopération douanière.
Au dernier jour de cette visite, le président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu avec le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei qui l'a encouragé, selon la télévision iranienne d'Etat, à « résister » pour défendre les droits de l'Algérie.
La « résistance du peuple et du gouvernement pour obtenir ses droits portera ses fruits », a dit le guide suprême iranien, tout en assurant que «la nation et le gouvernement iraniens ont accompli tous leurs progrès malgré les pressions, sanctions et menaces des puissances dominantes ».
Le guide suprême iranien a réitéré le soutien infaillible de son pays à l'Algérie dans sa quête pour le développement. Lundi, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait également saisi l'occasion de son entretien avec le président de la République pour affirmer que son pays entendait poursuivre son programme nucléaire en dépit des risques d'une accentuation des sanctions internationales.
L'Algérie reconnaît le droit légitime de l'Iran d'accéder à la technologie nucléaire à des fins civiles et pacifiques, mais les grandes puissances, particulièrement les Etats-Unis et l'Union européenne, craignent le détournement de ce programme nucléaire à des fins militaires.
L'Iran est d'ailleurs, sous le coup de trois séries de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, en raison de son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium. Le président Bouteflika s'était aussi rendu, au dernier jour de sa visite d'Etat en République islamique d'Iran, au mausolée de l'Imam Khomeini où il s'est recueilli à la mémoire de l'ayatollah. Il a souligné dans ce contexte, sur le livre d'or du mausolée, son profond respect pour la personnalité de cet homme qui avait conduit la révolution iranienne.
Au terme de sa visite d'Etat, le président de la République s'est félicité de la qualité des entretiens qu'il a eu avec le président iranien et « des perspectives concrètes » qui ont été « identifiées en vue du raffermissement de la coopération » entre les deux pays. « Nous nous sommes assurés de notre volonté commune de renforcer nos liens d'amitié et de compréhension mutuelle et de dynamiser nos relations bilatérales », a déclaré le président de la République, tout en assurant que « l'Algérie ne ménagera aucun effort pour la concrétisation de ses objectifs ».
La visite d'Etat de deux jours du président de la République avait été axée surtout sur le renforcement de la coopération économique entre les deux pays, qui demeure timide en dépit des efforts consentis par les deux parties. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays était estimé à seulement 25 millions de dollars en 2007. Il devrait atteindre 50 millions de dollars fin 2008.
Synthèse de l'article - Equipe *************.com
D'après Le Quotidien d'Oran. Par S. M. Le 13 août 2008.
Au dernier jour de cette visite, le président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, s'est entretenu avec le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei qui l'a encouragé, selon la télévision iranienne d'Etat, à « résister » pour défendre les droits de l'Algérie.
La « résistance du peuple et du gouvernement pour obtenir ses droits portera ses fruits », a dit le guide suprême iranien, tout en assurant que «la nation et le gouvernement iraniens ont accompli tous leurs progrès malgré les pressions, sanctions et menaces des puissances dominantes ».
Le guide suprême iranien a réitéré le soutien infaillible de son pays à l'Algérie dans sa quête pour le développement. Lundi, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait également saisi l'occasion de son entretien avec le président de la République pour affirmer que son pays entendait poursuivre son programme nucléaire en dépit des risques d'une accentuation des sanctions internationales.
L'Algérie reconnaît le droit légitime de l'Iran d'accéder à la technologie nucléaire à des fins civiles et pacifiques, mais les grandes puissances, particulièrement les Etats-Unis et l'Union européenne, craignent le détournement de ce programme nucléaire à des fins militaires.
L'Iran est d'ailleurs, sous le coup de trois séries de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, en raison de son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium. Le président Bouteflika s'était aussi rendu, au dernier jour de sa visite d'Etat en République islamique d'Iran, au mausolée de l'Imam Khomeini où il s'est recueilli à la mémoire de l'ayatollah. Il a souligné dans ce contexte, sur le livre d'or du mausolée, son profond respect pour la personnalité de cet homme qui avait conduit la révolution iranienne.
Au terme de sa visite d'Etat, le président de la République s'est félicité de la qualité des entretiens qu'il a eu avec le président iranien et « des perspectives concrètes » qui ont été « identifiées en vue du raffermissement de la coopération » entre les deux pays. « Nous nous sommes assurés de notre volonté commune de renforcer nos liens d'amitié et de compréhension mutuelle et de dynamiser nos relations bilatérales », a déclaré le président de la République, tout en assurant que « l'Algérie ne ménagera aucun effort pour la concrétisation de ses objectifs ».
La visite d'Etat de deux jours du président de la République avait été axée surtout sur le renforcement de la coopération économique entre les deux pays, qui demeure timide en dépit des efforts consentis par les deux parties. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays était estimé à seulement 25 millions de dollars en 2007. Il devrait atteindre 50 millions de dollars fin 2008.
Synthèse de l'article - Equipe *************.com
D'après Le Quotidien d'Oran. Par S. M. Le 13 août 2008.
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