«Quand on vit dans un zoo (le Caucase) on ne rentre pas dans la cage de l’ours pour le chatouiller.»
A force de chahuter «l’ours russe», on en vient à le réveiller et là, les dégâts sont terribles. Depuis près de 20 ans, la Russie attendait son heure. Ce n’est pus la Russie de Gorbatchev ou d’Eltsine. La Russie lève la tête, elle en a les moyens financiers elle en a la puissance. Depuis près de vingt ans et surtout depuis l’avènement de Bush, la tension n’a cessé d’être exacerbée. L’histoire du bouclier anti-missile ainsi que les fusées installées en Pologne, plus mortel ennemi de la Russie, ainsi que la proclamation unilatérale du Kosovo jointe à la «venue» voulue et sollicitée d’une équipe dirigeante pro-occidentale en Serbie, a achevé d’exacerber les Russes, Poutine en tête. D’une certaine façon, la Géorgie et l’Ukraine jouent au feu en voulant intégrer l’Otan et l’Union européenne pour «échapper» aux Russes. Une guerre souterraine est en train de se dérouler. Il s’agit de rapports de force géostratégiques indexés sur l’énergie et il n’est pas étonnant que les Russes accusent les Américains d’entretenir la mèche. Ironie de l’histoire, c’est la province natale- la Géorgie- de l’un des piliers du communisme: Joseph Staline «le Petit Père des Peuples» qui ne veut plus dépendre de la Russie!!!
Pour l’histoire, l’Ossétie a été divisée en deux en 91 et en 92. L’Ossétie du Nord qui est devenue une République de la Fédération russe et l’Ossétie du Sud qui est restée en Géorgie. L’Ossétie du Sud voudrait rejoindre l’Ossétie du Nord pour reconstituer l’Ossétie historique. Déjà, avec l’invasion de l’Irak sans mandat de l’ONU et autorisation du Conseil de sécurité en 2003 et ensuite en 2008 avec la reconnaissance unilatérale de quelques pays (occidentaux ou pro-occidentaux) du Kosovo au mépris de la résolution 1244 de l’ONU, la Russie a encaissé avec très mauvaise humeur toutes ces avanies, ainsi que la précipitation de l’Exécutif US à placer des missiles et radars à ses portes (République tchèque et Pologne). C’en était trop pour la Russie. De quoi s’agit-il dans ce conflit? Ecoutons ce qu’en dit Raymond Clarinard: Dans la nuit du 7 au 8 août dernier,, encadrée et équipée en particulier par les Etats-Unis, est brutalement passée à l’offensive contre la république séparatiste d’Ossétie du Sud. Elle semble avoir procédé à un pilonnage en règle, déployant des batteries de lance-roquettes multiples Grad, équivalent moderne des «Orgues de Staline» dans l’intention de s’emparer de Tskhinvali, capitale de la petite région. Pendant environ seize heures, on a pu croire que les Russes ne réagiraient pas. C’était en tout cas ce que craignaient les Ossètes du Sud, qui dès lors lançaient des appels à l’aide à Moscou, affirmant que les Géorgiens se livraient à un «nettoyage ethnique». Puis, le 8 en fin de journée, l’armée russe est entrée en jeu et la violence de sa réaction a surpris tous les observateurs.
A force de chahuter «l’ours russe», on en vient à le réveiller et là, les dégâts sont terribles. Depuis près de 20 ans, la Russie attendait son heure. Ce n’est pus la Russie de Gorbatchev ou d’Eltsine. La Russie lève la tête, elle en a les moyens financiers elle en a la puissance. Depuis près de vingt ans et surtout depuis l’avènement de Bush, la tension n’a cessé d’être exacerbée. L’histoire du bouclier anti-missile ainsi que les fusées installées en Pologne, plus mortel ennemi de la Russie, ainsi que la proclamation unilatérale du Kosovo jointe à la «venue» voulue et sollicitée d’une équipe dirigeante pro-occidentale en Serbie, a achevé d’exacerber les Russes, Poutine en tête. D’une certaine façon, la Géorgie et l’Ukraine jouent au feu en voulant intégrer l’Otan et l’Union européenne pour «échapper» aux Russes. Une guerre souterraine est en train de se dérouler. Il s’agit de rapports de force géostratégiques indexés sur l’énergie et il n’est pas étonnant que les Russes accusent les Américains d’entretenir la mèche. Ironie de l’histoire, c’est la province natale- la Géorgie- de l’un des piliers du communisme: Joseph Staline «le Petit Père des Peuples» qui ne veut plus dépendre de la Russie!!!
Pour l’histoire, l’Ossétie a été divisée en deux en 91 et en 92. L’Ossétie du Nord qui est devenue une République de la Fédération russe et l’Ossétie du Sud qui est restée en Géorgie. L’Ossétie du Sud voudrait rejoindre l’Ossétie du Nord pour reconstituer l’Ossétie historique. Déjà, avec l’invasion de l’Irak sans mandat de l’ONU et autorisation du Conseil de sécurité en 2003 et ensuite en 2008 avec la reconnaissance unilatérale de quelques pays (occidentaux ou pro-occidentaux) du Kosovo au mépris de la résolution 1244 de l’ONU, la Russie a encaissé avec très mauvaise humeur toutes ces avanies, ainsi que la précipitation de l’Exécutif US à placer des missiles et radars à ses portes (République tchèque et Pologne). C’en était trop pour la Russie. De quoi s’agit-il dans ce conflit? Ecoutons ce qu’en dit Raymond Clarinard: Dans la nuit du 7 au 8 août dernier,, encadrée et équipée en particulier par les Etats-Unis, est brutalement passée à l’offensive contre la république séparatiste d’Ossétie du Sud. Elle semble avoir procédé à un pilonnage en règle, déployant des batteries de lance-roquettes multiples Grad, équivalent moderne des «Orgues de Staline» dans l’intention de s’emparer de Tskhinvali, capitale de la petite région. Pendant environ seize heures, on a pu croire que les Russes ne réagiraient pas. C’était en tout cas ce que craignaient les Ossètes du Sud, qui dès lors lançaient des appels à l’aide à Moscou, affirmant que les Géorgiens se livraient à un «nettoyage ethnique». Puis, le 8 en fin de journée, l’armée russe est entrée en jeu et la violence de sa réaction a surpris tous les observateurs.
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