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L'amitié russo-américaine est "du passé", estime la presse russe

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  • L'amitié russo-américaine est "du passé", estime la presse russe

    La crise géorgienne a mis un point final aux bonnes relations russo-américaines, mais Moscou a fait le choix délibéré de son retour sur la scène internationale et de la défense énergique de ses intérêts dans son environnement proche, observe la presse russe jeudi.


    "Les bonnes relations entre la Russie et les Etats-Unis sont du passé", écrit le quotidien Kommersant sous une photo de George W. Bush et Vladimir Poutine conversant amicalement face à la mer.


    "Moscou a annoncé le retour sans appel à une réalité nostalgique, dont tout le monde va devoir désormais tenir compte: la Russie n'est pas moins importante sur la scène internationale que l'ONU et l'Otan, elle est tout autant autosuffisante, pour faire la justice comme le monde a fait la justice au Kosovo", ajoute le journal Gazeta.

    "L'Ouest a coutume de considérer que tout lui est permis, et que les autres n'ont aucun droit. La Russie a montré définitivement par ses actes qu'elle n'a pas l'intention de jouer selon ces règles", dit lui aussi le journal Izvestia.

    L'intervention militaire russe en Géorgie a suscité un accès de tension inédit entre Moscou et Washington depuis la chute de l'URSS.
    Le président américain, exigeant le retrait des forces russes de Géorgie, a appelé au soutien du "monde libre" à cette ex-république soviétique devenue un allié des Etats-Unis, revenant à une terminologie oubliée depuis la guerre froide. La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, qui doit se rendre à Tbilissi, a ajouté que Moscou renforçait son "isolement international", évoquant elle aussi une autre époque, avec "1968 et l'invasion de la Tchécoslovaquie" par les troupes soviétiques.

    Après le Premier ministre Vladimir Poutine, qui avait tempêté lundi contre l'aide fournie par les Américains pour rapatrier d'Irak 2.000 soldats géorgiens, c'est le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov qui a sommé mercredi Washington de choisir entre son soutien à la direction géorgienne et son "partenariat" avec Moscou.

    La Russie pourrait "priver les Etats-Unis de son aide dans la résolution de quelques problèmes importants, par exemple celui de l'Iran", indique Kommersant, citant le représentant russe à l'ONU Vitali Tchourkine.
    La Russie de son côté risque d'être confrontée "à ses frontières occidentales d'un genre de +cordon sanitaire+ d'Etats hostiles, de l'Estonie à la Géorgie", observe le quotidien en ligne gazeta.ru.

    Une brochette de dirigeants d'anciens pays communistes d'Europe de l'est, dont le président Ukrainien Viktor Iouchtchenko, son homologue polonais Lech Kaczynski et leurs collègues des pays baltes, se sont démonstrativement rendus mardi à Tbilissi pour signifier que le temps de la "domination russe était "passé".

    "La question de la poursuite de l'élargissement de l'OTAN va clairement être posée", après la crise géorgienne, qui peut servir d'"argument en faveur de l'intégration rapide de Kiev dans l'Alliance atlantique", estime gazeta.ru.

    Il est en outre "tout à fait probable" que la crise lève les derniers obstacles à une installation en Pologne des systèmes américains de défense antimissile.

    La présence militaire américaine en Europe de l'est peut même désormais "ne pas se limiter à la défense antimissile", en particulier "en cas de victoire à la présidentielle américaine du républicain John MCain", conclut gazeta.ru

    AFP

  • #2
    Si on regarde bien les choses ce sont les russes qui sont en position de force.En effet avec un excédent commercial de plus de 120 milliards de dollars, avec un taux de croissance de plus de 8 %, avec un nettoyage méthodique de tous les rouages de l'état des éléments négatifs (comme les sionistes pro-américains), avec la prise de pouvoir d'une génération de jeunes patriotes convaincus, avec une restructuration importante de ses forces armées, avec une modernisation de ses moyens militaires etc..En un mot la russie peut voir venir.
    Contrairement aux usa pays le plus endetté au monde, pays qui dépend de l'argent des japonais, des chinois et des saoudos et autres khorotos (imaginons si ces pays retirent leurs billes l'économie américaine chancelante fera une dégringolade terrible).
    Les saouds cherchent à sortir une partie mais bush refuse.

    Un autre handicap sérieux pour les usa c'est le lobby juif sioniste.Il ruine les interêts américains avec tout le monde musulman et surtout avec les masses populaires.L'amérique qui était un "rêve" se transforme en "diable" pour toute l'intelligentsia musulmane ou progressiste.
    La doctrine américaine qui consistait à utiliser sa puissance militaire pour imposer son diktat va en s'amenuisant.L'irak, l'afghanistan et la géorgie en sont les premiers éxemples.Même politiquement ils ne sont plus craints éxemples le soudan, le mozambique, le vénézuela, l'iran, le liban etc.
    Conclusion : le prochain locataire de la maison blanche devra faire ce qu'a fait Poutine en russie sinon la chute libre s'accelera.

    N.B :Poutine a viré les 7 russes sionistes qui entouraient l'alcoolique eltsine et le gavaient en vodka pour qu'il leur octroie des pans entiers de l'économie russe.Certains se sont échappés à l'étranger comme berezovski.D'autres sont en prison comme fedorovski.
    Il a placé des jeunes russes patriotes à toutes les fonctions importantes et la russie qu'on donnait morte revient en force avec un esprit de revanche sur ceux qui ont utilisé le "chadli russe" le nommé gorbatchev.Un vrai "hmar" celui-là.

    Les Oligarques ou Comment la Vierge est devenue Putain
    publié le vendredi 6 août 2004

    Uri Avnery


    C’est une série télévisée sur la Russie. Mais elle pourrait être sur Israël. Ou sur les Etats-Unis. Elle a pour titre « Les Oligarques » et est actuellement diffusée à la télévision israélienne.
    Certains de ses épisodes sont tout simplement incroyables - ou l’auraient été s’ils n’étaient pas de source sûre : les héros de l’histoire, qui se vantent avec jubilation de leurs exploits méprisables. La série a été produite par des immigrants israéliens venant de Russie.
    Les « oligarques » sont un groupe minuscule d’industriels qui ont exploité la désintégration du système soviétique pour piller les trésors de l’Etat et ont amassé un butin de centaines de milliards de dollars. Pour assurer la pérennité de leur entreprise, ils ont pris le contrôle de l’Etat. Six sur sept sont juifs.
    Dans le langage populaire, on les appelle « oligarques » - du mot grec signifiant « le gouvernement du petit nombre ».
    Dans les premières années du capitalisme post-soviétique, ils ont été ceux - audacieux et habiles - qui ont su exploiter l’anarchie économique pour acquérir d’énormes richesses à un centième ou un millième de leur valeur : pétrole, gaz naturel, nickel et autres minéraux. Ils ont utilisé tous les moyens possibles, y compris la corruption, la fraude et le meurtre. Chacun d’eux avait une petite armée privée. Tout au long de la série, ils sont fiers de raconter dans les moindres détails comment ils ont procédé. Mais la partie la plus fascinante de la série est celle où ils racontent la façon dont ils ont pris le contrôle de l’appareil politique. Après une période où ils se sont affrontés les uns aux autres, ils ont décidé qu’il serait préférable de coopérer pour s’emparer de l’Etat.
    A l’époque, le Président Boris Eltsine était au plus bas dans les sondages. A la veille des nouvelles élections présidentielles, sa popularité se situait à 4%. Il était alcoolique, souffrant d’une grave maladie de cœur ; il ne travaillait qu’environ deux heures par jour. L’Etat était, en pratique, dirigé par ses gardes du corps et sa fille ; la corruption sévissait.
    Les oligarques ont décidé de prendre le pouvoir à travers lui. Ils possédaient des fonds pratiquement illimités, ils contrôlaient toutes les chaînes de télévision et les autres médias. Ils ont mis tout cela à la disposition de la campagne de réélection de Eltsine, refusant à ses adversaires ne serait-ce qu’une minute de télévision et dépensant des sommes énormes pour cette réelection. (La série omet un détail intéressant : ils ont acheté les plus fameux experts en élections et spécialistes des campagnes électorales américains, qui ont appliqué des méthodes inconnues jusqu’alors en Russie.)
    La campagne a porté ses fruits : Eltsine a été réélu. Le jour même, il a eu une nouvelle attaque cardiaque et il a passé le reste de son mandat à l’hôpital. En pratique, les oligarques gouvernaient la Russie. L’un d’entre eux, Boris Berezovsky, s’est nommé lui-même Premier ministre. Un mini scandale a eu lieu quand on a appris qu’il avait (comme la plupart des oligarques) obtenu la citoyenneté israélienne, mais il a immédiatement rendu son passeport israélien et les choses sont rentrées dans l’ordre.
    A ce propos, Berezovsky se vante d’avoir causé la guerre en Tchétchénie dans laquelle des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et un pays entier a été dévasté. Il était intéressé par les ressources minérales et par un projet de pipeline dans ce pays. Pour y parvenir, il a mis fin à l’accord de paix qui avait laissé au pays une certaine forme d’indépendance. Les oligarques ont révoqué et éliminé Alexander Lebed, le général populaire qui avait négocié l’accord, et la guerre continue depuis lors.
    Enfin, il s’est produit une réaction : Vladimir Poutine, l’ancien et taciturne agent du KGB, a pris le pouvoir, ainsi que le contrôle des médias. Il a mis en prison l’un des oligarques (Mikhail Khodorkovsky) et a obligé les autres à fuir (Berezovsky est en Angleterre, Vladimir Gusinsky est en Israël et on dit qu’un autre, Mikhail Chernoy, s’y cache également).
    Depuis que tous les exploits des oligarques ont été rendus publics, il y a un danger que l’affaire cause un regain d’antisémitisme en Russie. Bien sûr, les antisémites prétendent que ces faits confirment les « Protocoles des Sages de Sion », un document fabriqué par la police secrète russe il y a un siècle prétendant révéler une conspiration juive pour le contrôle du monde.
    Si l’on passe de la Russie à l’Amérique - la même chose s’est produite, bien sûr, aux Etats-Unis, mais il y a plus d’une centaine d’années. A l’époque, les grands « barons voleurs », Morgan, Rockefeller & Co., tous bons chrétiens, ont utilisé des méthodes très semblables pour acquérir des capitaux et du pouvoir à grande échelle. De nos jours, cela se passe de manière beaucoup plus perfectionnée.
    Dans la campagne électorale actuelle, les candidats collectent des centaines de millions de dollars. George W. Bush et John Kerry se vantent tous les deux de leur talent pour rassembler des sommes énormes. Venant de qui ? Des retraités ? De la mythique « Vieille dame en chaussures de tennis » ? Bien sûr que non, mais de groupes de milliardaires, de grandes entreprises et de puissants lobbys (trafiquants d’armes, organisations juives, docteurs, avocats et autres). Beaucoup d’entre eux donnent de l’argent aux deux candidats - juste pour être sûrs d’être du bon côté.
    Tous espèrent évidemment en recevoir les dividendes quand leur candidat sera élu. « Tout se paie », comme l’a écrit l’économiste de droite Milton Friedman. Comme en Russie, chaque dollar (ou chaque rouble) investi sagement dans une élection peut rapporter dix ou cent fois plus.
    Le problème réside dans le fait que les candidats à la présidence (et tous les autres candidats à un poste politique) ont besoin de toujours plus d’argent. Les élections se jouent principalement à la télévision et coûtent d’énormes sommes. Ce n’est pas un hasard si tous les candidats actuels aux Etats-Unis sont multimillionnaires. La famille Bush a amassé une fortune considérable dans l’industrie pétrolière (avec l’aide de ses relations politiques, bien sûr). Kerry est marié à l’une des femmes les plus riches d’Amérique, épouse à une certaine époque du roi du ketchup, Henry John Heinz. Dick Cheney était à la tête d’une énorme entreprise qui a obtenu des contrats valant des milliards en Irak. John Edwards, candidat à la vice-présidence, a fait fortune comme avocat.
    De temps en temps en Amérique il est question de réformer les financements des élections, mais rien de valable n’a encore été fait. Aucun des oligarques n’a intérêt à changer un système qui leur permet d’acheter le gouvernement des Etats-Unis.
    En Israël aussi, les débats sur le thème « argent et pouvoir » sont aujourd’hui à la mode. Ariel Sharon et un de ses deux fils ont été suspectés d’avoir accepté des pots de vin d’un magnat de la finance. Une inculpation a été bloquée par le nouveau procureur général, nommé à ce poste par le gouvernement Sharon au plus fort de l’affaire. Une autre enquête sur Sharon et ses fils est toujours pendante. Elle concerne des millions de dollars qui ont rejoint sa caisse électorale par des chemins détournés en traversant trois continents.
    Les relations de Shimon Pérès avec des multimillionnaires sont bien connues, de même que les énormes sommes versées par des Juifs américains multimillionnaires pour des causes d’extrême droite en Israël. Un des oligarques détient des parts du deuxième plus grand journal israélien.


    Dernière modification par warseniss, 15 août 2008, 08h32.

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    • #3
      les russes ont raisons de remettre de l'ordre dans leur empire, c'est les americains qui s'emissent partout, notamment en voulant mettre à leur solde le nain georgien !

      les americains s'embarassent pas quant à eux de positionner des armes en europe de l'est comme le "bouclier anti-missile" zaama pour se proteger d'une eventuelle attaque "iranienne" (de qui se moque t'on ?) !!

      la russie a prevenue à plusieurs reprises ! on ne touche pas à ma securité, on ne se positionne pas contre moi ! les bushistes veulent pas entendre raison, poutine a mis le feu à la georgie, de quoi retablir les cartes et affirmer la position diplomatique de son pays !

      peut t'on lui en tenir rigueur ? de plus c'est sakhachvili qui a commencé les hostilités !!

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      • #4
        Il y a tout un tapage mediatique bien orchestré pour redorer le blason Russe, tellement bien orchestré afin que le doute ne soit pas permis, et nous faire croire que les russes et les americains sont ennemis les uns des autres. Au point de donner une certaine veracité à cette affaire, qui ne me dit rien qui vaille.

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        • #5
          Ce qui est sain c'est que la propagande ne marche plus comme avant.

          Pour ce conflit où la géorgie était l'agresseur on a voulu inverser les responsabilités.Heureusement que les russes et tous les anti-impérialistes ont réussi à dégonfler la baudruche.

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