QUOTIDIEN : vendredi 15 août 2008
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a tenu hier à manifester «sa solidarité avec Nouredine Rachedi, jeune informaticien qui a été l’objet d’une violente agression le 24 juillet» à Guyancourt , dans les Yvelines (Libération du 8 août).
Cette nuit là, deux hommes qui se sont présentés comme des «nazis» ont interpellé Nouredine Rachedi et lui ont demandé s’il était musulman. Nouredine Rachedi, qui rentrait tranquillement chez lui par un parc, a répondu oui. Et s’est retrouvé, à terre, roué de coups. Résultat : il s’est vu prescrire vingt jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Mardi, un homme de 18 ans a été mis en examen et incarcéré pour «violences volontaires commises en réunion avec circonstance aggravante en relation avec l’appartenance supposée ou réelle à une religion». Lors du dépôt de plainte, les policiers n’avaient pas retenu cette qualification.
Le Crif «se félicite que l’un de ses deux agresseurs qui se revendique d’extrême-droite ait été mis en examen». Et ajoute qu’il «entend dénoncer avec la même fermeté toutes les formes de racisme, qu’elles visent des musulmans, des juifs, des Noirs ou qui que ce soit».
Cette agression avait suscité un débat sur la toile, sur le traitement supposé «biaisé» des «actes islamophobes», dans les médias.
Libération
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a tenu hier à manifester «sa solidarité avec Nouredine Rachedi, jeune informaticien qui a été l’objet d’une violente agression le 24 juillet» à Guyancourt , dans les Yvelines (Libération du 8 août).
Cette nuit là, deux hommes qui se sont présentés comme des «nazis» ont interpellé Nouredine Rachedi et lui ont demandé s’il était musulman. Nouredine Rachedi, qui rentrait tranquillement chez lui par un parc, a répondu oui. Et s’est retrouvé, à terre, roué de coups. Résultat : il s’est vu prescrire vingt jours d’interruption temporaire de travail (ITT).
Mardi, un homme de 18 ans a été mis en examen et incarcéré pour «violences volontaires commises en réunion avec circonstance aggravante en relation avec l’appartenance supposée ou réelle à une religion». Lors du dépôt de plainte, les policiers n’avaient pas retenu cette qualification.
Le Crif «se félicite que l’un de ses deux agresseurs qui se revendique d’extrême-droite ait été mis en examen». Et ajoute qu’il «entend dénoncer avec la même fermeté toutes les formes de racisme, qu’elles visent des musulmans, des juifs, des Noirs ou qui que ce soit».
Cette agression avait suscité un débat sur la toile, sur le traitement supposé «biaisé» des «actes islamophobes», dans les médias.
Libération
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