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30% des Maghrébins chôment au Canada

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  • 30% des Maghrébins chôment au Canada

    Grande déception des émigrants

    Les nouveaux arrivants vivent le problème de l’intégration au marché de l’emploi au Québec, destination qui n’est plus cet Eldorado tant rêvé...

    D’ores et déjà, on annonce que le taux de chômage des Maghrébins au Québec depuis moins de cinq ans oscille autour du 30% selon une récente étude faite par Mouvement Desjardins, ONG versée dans les droits des émigrés, bien que nombre d’entre eux soient des diplômés universitaires.

    A l’origine, se pose le problème de la validation des acquis universitaires et professionnels des émigrés, mais aussi les difficultés conjoncturelles que connaît ce pays, depuis la multiplication des crises économiques mondiales.

    L’on sait que le Canada attire plus de 3.000 Algériens par an, le Québec en premier chef où la langue française est un atout pour tous les Maghrébins.

    Aujourd’hui, ce sont 45.000 Algériens qui y vivent, en sus de ceux qui ont été naturalisés, avec une majorité qui a réussi à s’y installer après un parcours du combattant qui a duré jusqu’à 4 ans pour certains.

    Une fois sur place, beaucoup ont dû d’ailleurs déchanter, la réussite ne se faisant pas comme si l’on empruntait un escalier mécanique. L’on compte ainsi de plus en plus d’Algériens qui finissent par rentrer au pays. Pourtant, le Canada, comme la province du Québec, reste demandeur d’immigration.

    Où alors se situe le problème?

    Il faudrait 300.000 immigrants chaque année pour palier au choc démographique brutal qui va frapper de plein fouet le marché de l’emploi d’ici cinq ans, selon des calculs de Statistique Canada.

    Ces 300.000 immigrants, sept fois plus que ce que le Québec accueille à l’heure actuelle, constituent une cible difficile d’atteinte, concède Desjardins, suggérant au passage des moyens pour minimiser le choc de la pénurie de main-d’œuvre anticipée.

    Toujours selon Desjardins, 2013 sera une année critique pour le marché de l’emploi parce que, pour la première fois, le bassin de travailleurs va décroître dans la belle province, et la population de personnes âgées va grossir d’environ 3% annuellement.

    Sauf qu’une meilleure reconnaissance des diplômes et de l’expérience de travail des immigrants est impérative, juge Desjardins. L’institution croit qu’il est impératif d’intégrer plus de gens au marché du travail, notamment les gens de 55 ans et plus, déjà retraités ou en fin de carrière. Retarder de deux ans l’âge de la retraite augmenterait de façon substantielle le bassin de travailleurs potentiels.

    Par exemple, la chaîne de restauration McDonald’s a déjà commencé a mettre le paquet pour attirer les retraités, en faisant ces jours-ci une vaste campagne de recrutement pour des postes de jour qui seront laissés vacants à l’automne par les étudiants. Les magasins Wal-Mart a près de 10% de ses salariés canadiens nés avant 1945.

    L’Assemblée nationale a pris un pas dans cette direction au début de l’été en adoptant à l’unanimité le projet de loi 68 qui favorise la retraite progressive chez les travailleurs détenteurs d’un régime complémentaire de leurs employeurs.

    Présentement, 29,3% des Québécois de plus de 55 ans travaillent, contre 33,3% pour tout le Canada.

    L’immigration est évidemment une autre solution. Le Québec a attiré 45.221 immigrants, 1,2% de plus que l’an dernier et espère en accueillir 55.000 en 2010. Bien loin des 300.000 jugés nécessaires, quoique assez irréalistes...

    - Pressedz

  • #2
    Quand Macdo veut attirer les vieux, c'est que ça va mâle !

    Commentaire


    • #3
      mâle

      Commentaire

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