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La drogue constitue aujourd’hui une « menace grave » pour la société, la santé publique et les générations montantes et se dresse comme un « obstacle » sur la voie du développement social et économique. Ces propos alarmants sont ceux qu’a tenus, jeudi, devant des journalistes, Abdelmalek Sayah, directeur général de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT).
Dressant le bilan sur les saisies des drogues et substances psychotropes durant le 1er semestre 2008, le premier responsable de l’ONLCDT révèle qu’au total 15.443,615 kg de résine de cannabis, 500 gr d’herbe de cannabis ont été saisis par les services de lutte contre la drogue, en plus de la découverte de 9.278 plants de cannabis. C’est un autre pic que l’Algérie enregistre.
Le seuil de l’année dernière est en voie d’être largement dépassé. En 2007, les saisies en matière de stupéfiants ont atteint 16 tonnes.
Autre menace plus sournoise sur le développement socioéconomique de notre pays. 85% des consommateurs ne dépassent pas 35 ans, selon les chiffres fournis récemment par le patron de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Et il n’y a pas que la drogue. Le bilan du premier semestre 2008 touche également certains produits hallucinogènes. Il fait ressortir que 54.678 comprimés de substances psychotropes, 280 millilitres, 982 gélules et 57 bouteilles de solution psychotrope de différentes marques ont été saisis premier semestre 2008.
C’est dire que le péril est en la demeure, malgré le travail colossal effectué par les différents corps des services de lutte contre la drogue. La Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et les Douanes algériennes, ont eu à élucider, selon Abdelmalek Sayah, 3.720 affaires, dont 1.073 liées au trafic et à la commercialisation de la drogue, 897 au trafic de résine de cannabis et d’opium. Parmi ces affaires, il y a lieu de relever que 170 concernent la commercialisation de substances psychotropes, 3 affaires de trafic de cocaïne, 2 affaires de trafic et de commercialisation d’héroïne et 1 affaire de trafic et de commercialisation de crack.
A cette hausse de saisies, les dossiers de détention et usage de drogue sont proportionnellement en augmentation eux aussi. Ainsi, 2.629 dossiers ont été traités durant les six premiers mois de l’année en cours, dont 2.508 concernent la détention et l’usage de résine de cannabis et d’opium, 116 de détention et usage de substances psychotropes, et 18 dossiers de culture de cannabis et d’opium. Les investigations menées dans ce cadre par les services concernés ont abouti, souligne le patron de l’ONLCDT, à l’interpellation de 5.641 individus et 189 personnes impliquées font encore l’objet d’actives recherches.
Sur les 5.641 individus interpellés, explique le même responsable, «on dénombre notamment 1.664 trafiquants, 3.505 usagers de résine de cannabis et d’opium, 266 trafiquants et 123 usagers de substances psychotropes, ainsi que 48 cultivateurs de cannabis et d’opium». Sur ce dernier point, Abdelmalek Sayah a révélé lors d’une de ses sorties que l’Algérie est considéré par l’ONU comme un pays de transit et de consommation et non un pays industriel d’opium.
Le stade de pays industriel d’opium ne saurait tarder d’être atteint au vu des champs d’opium qui ont été découverts par les services de la Gendarmerie nationale en de différents endroits du territoire national. Le directeur général de l’ONLCDT ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur cette question. Enfin, autre phénomène dont il faudra en tenir compte, le marché juteux de la drogue est de plus en plus investi par les étrangers. Parmi les personnes interpellées au cours de ce semestre 2008, on a recensé 52 étrangers, dont notamment 15 Maliens, 11 Nigérians, 6 Marocains, 4 Nigériens, 3 Camerounais, 1 Tunisien, 1 Ivoirien, 1 Français et 5 autres dont la nationalité n’a pas été précisée.
Le seuil de l’année dernière est en voie d’être largement dépassé. En 2007, les saisies en matière de stupéfiants ont atteint 16 tonnes.
Autre menace plus sournoise sur le développement socioéconomique de notre pays. 85% des consommateurs ne dépassent pas 35 ans, selon les chiffres fournis récemment par le patron de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Et il n’y a pas que la drogue. Le bilan du premier semestre 2008 touche également certains produits hallucinogènes. Il fait ressortir que 54.678 comprimés de substances psychotropes, 280 millilitres, 982 gélules et 57 bouteilles de solution psychotrope de différentes marques ont été saisis premier semestre 2008.
C’est dire que le péril est en la demeure, malgré le travail colossal effectué par les différents corps des services de lutte contre la drogue. La Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et les Douanes algériennes, ont eu à élucider, selon Abdelmalek Sayah, 3.720 affaires, dont 1.073 liées au trafic et à la commercialisation de la drogue, 897 au trafic de résine de cannabis et d’opium. Parmi ces affaires, il y a lieu de relever que 170 concernent la commercialisation de substances psychotropes, 3 affaires de trafic de cocaïne, 2 affaires de trafic et de commercialisation d’héroïne et 1 affaire de trafic et de commercialisation de crack.
A cette hausse de saisies, les dossiers de détention et usage de drogue sont proportionnellement en augmentation eux aussi. Ainsi, 2.629 dossiers ont été traités durant les six premiers mois de l’année en cours, dont 2.508 concernent la détention et l’usage de résine de cannabis et d’opium, 116 de détention et usage de substances psychotropes, et 18 dossiers de culture de cannabis et d’opium. Les investigations menées dans ce cadre par les services concernés ont abouti, souligne le patron de l’ONLCDT, à l’interpellation de 5.641 individus et 189 personnes impliquées font encore l’objet d’actives recherches.
Sur les 5.641 individus interpellés, explique le même responsable, «on dénombre notamment 1.664 trafiquants, 3.505 usagers de résine de cannabis et d’opium, 266 trafiquants et 123 usagers de substances psychotropes, ainsi que 48 cultivateurs de cannabis et d’opium». Sur ce dernier point, Abdelmalek Sayah a révélé lors d’une de ses sorties que l’Algérie est considéré par l’ONU comme un pays de transit et de consommation et non un pays industriel d’opium.
Le stade de pays industriel d’opium ne saurait tarder d’être atteint au vu des champs d’opium qui ont été découverts par les services de la Gendarmerie nationale en de différents endroits du territoire national. Le directeur général de l’ONLCDT ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur cette question. Enfin, autre phénomène dont il faudra en tenir compte, le marché juteux de la drogue est de plus en plus investi par les étrangers. Parmi les personnes interpellées au cours de ce semestre 2008, on a recensé 52 étrangers, dont notamment 15 Maliens, 11 Nigérians, 6 Marocains, 4 Nigériens, 3 Camerounais, 1 Tunisien, 1 Ivoirien, 1 Français et 5 autres dont la nationalité n’a pas été précisée.
- MidiLibre