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A moins de vingt jours du mois de Ramadan, le ton est donné au niveau des marchés des fruits et légumes des différents quartiers de la capitale, avec une légère hausse des produits fortement consommés durant le mois de jeûne.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La hausse des prix des produits de première nécessité, largement consommés par les ménages, a été déjà ressentie durant ce mois d’août, avec des hausses vertigineuses qui ont touché tous types de produits, allant des détergents et produits d’entretien aux laitages et boissons.
Si les ménages ont accusé le coup et se sont adaptés tant bien que mal aux nouvelles exigences du marché, il n’en demeure pas moins qu’ils devront faire face dans les prochains jours à la flambée inévitable des prix des viandes, fruits et légumes.
Le pouvoir d’achat déjà érodé des Algériens risque donc de l’être plus dans le mois à venir. Car il ne faut pas se faire d’illusion : à l’approche aussi bien du mois de Ramadan que de la rentrée scolaire, les commerçants et notamment les marchands de légumes ne manqueront pas de proposer certains produits, comme la courgette, à des prix effarants. Celle-ci par exemple a atteint durant ces dernières années à la même période les 130 DA.
Ce phénomène se répète à la veille de l’Aïd el adha, livrant ainsi les consommateurs à la cupidité des grossistes et autres commerçants sans scrupules. Ces jours-ci, la courgette, légume «vedette» nécessaire à la préparation de la chorba, est déjà cédée à pas moins de 60 DA dans les marchés des quartiers populaires de la capitale.
La carotte est passée à 40 DA, alors que le prix des autres produits n’a pas connu d’augmentation. Cela est le cas de la tomate cédée entre 25 et 30 DA, la pomme de terre affiche 25 DA et le prix du poivron est de 80 DA. Les oignons coûtent 20 DA le kg et les aubergines 50 DA.
Le prix du poulet, fortement consommé par les ménages, a déjà connu une importante augmentation au cours de ces derniers mois, et tourne autour de 250 DA le kg pour le poulet entier vidé et pas moins de 300 DA pour les morceaux.
Ces tarifs ne peuvent que rebuter bon nombre de consommateurs, qui avouent hésiter avant de repartir avec dans leur couffin le volatile, dont le prix est en phase d’atteindre celui de la viande rouge !
Bon nombre de ménagères préfèrent acheter de la viande de veau plutôt que du poulet, largement consommé jusque-là. Il y en a aussi qui ont tout bonnement opté pour la viande congelée qui investit peu à peu les étals des bouchers.
Proposé en général à 400 DA, ce produit attire inévitablement les petites bourses et commence à se faire une place dans les habitudes alimentaires des foyers algériens. «Je peux pour 50 DA, durant le mois de Ramadan, acheter une quantité appréciable de viande hachée. Souvent je ne peux dépenser plus dans la journée, je perçois un salaire de 12 000 DA», dira ce père de famille.
Pour les personnes disposant de budgets plus importants, les prix de la viande fraîche de mouton et de veau n’ont pas à ce jour connu de hausse et sont proposés entre 550 et 800 DA le kilogramme. Beaucoup préfèrent aussi opter pour la congélation des produits frais, avant que leurs prix ne s’envolent à la veille du Ramadan.
Cela est notamment le cas pour la courgette et la tomate. Par ailleurs, cette année, le Ramadan coïncidera avec la rentrée des classes prévue le 13 septembre prochain.
Tant bien que mal, les maîtresses de maison devront établir leur budget de dépenses «ramadanesques » avec celui de l’achat des fournitures scolaires. Ces dernières, à elles seules, grèvent chaque année sérieusement leurs budgets.
- Le Soir d’Algerie
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La hausse des prix des produits de première nécessité, largement consommés par les ménages, a été déjà ressentie durant ce mois d’août, avec des hausses vertigineuses qui ont touché tous types de produits, allant des détergents et produits d’entretien aux laitages et boissons.
Si les ménages ont accusé le coup et se sont adaptés tant bien que mal aux nouvelles exigences du marché, il n’en demeure pas moins qu’ils devront faire face dans les prochains jours à la flambée inévitable des prix des viandes, fruits et légumes.
Le pouvoir d’achat déjà érodé des Algériens risque donc de l’être plus dans le mois à venir. Car il ne faut pas se faire d’illusion : à l’approche aussi bien du mois de Ramadan que de la rentrée scolaire, les commerçants et notamment les marchands de légumes ne manqueront pas de proposer certains produits, comme la courgette, à des prix effarants. Celle-ci par exemple a atteint durant ces dernières années à la même période les 130 DA.
Ce phénomène se répète à la veille de l’Aïd el adha, livrant ainsi les consommateurs à la cupidité des grossistes et autres commerçants sans scrupules. Ces jours-ci, la courgette, légume «vedette» nécessaire à la préparation de la chorba, est déjà cédée à pas moins de 60 DA dans les marchés des quartiers populaires de la capitale.
La carotte est passée à 40 DA, alors que le prix des autres produits n’a pas connu d’augmentation. Cela est le cas de la tomate cédée entre 25 et 30 DA, la pomme de terre affiche 25 DA et le prix du poivron est de 80 DA. Les oignons coûtent 20 DA le kg et les aubergines 50 DA.
Le prix du poulet, fortement consommé par les ménages, a déjà connu une importante augmentation au cours de ces derniers mois, et tourne autour de 250 DA le kg pour le poulet entier vidé et pas moins de 300 DA pour les morceaux.
Ces tarifs ne peuvent que rebuter bon nombre de consommateurs, qui avouent hésiter avant de repartir avec dans leur couffin le volatile, dont le prix est en phase d’atteindre celui de la viande rouge !
Bon nombre de ménagères préfèrent acheter de la viande de veau plutôt que du poulet, largement consommé jusque-là. Il y en a aussi qui ont tout bonnement opté pour la viande congelée qui investit peu à peu les étals des bouchers.
Proposé en général à 400 DA, ce produit attire inévitablement les petites bourses et commence à se faire une place dans les habitudes alimentaires des foyers algériens. «Je peux pour 50 DA, durant le mois de Ramadan, acheter une quantité appréciable de viande hachée. Souvent je ne peux dépenser plus dans la journée, je perçois un salaire de 12 000 DA», dira ce père de famille.
Pour les personnes disposant de budgets plus importants, les prix de la viande fraîche de mouton et de veau n’ont pas à ce jour connu de hausse et sont proposés entre 550 et 800 DA le kilogramme. Beaucoup préfèrent aussi opter pour la congélation des produits frais, avant que leurs prix ne s’envolent à la veille du Ramadan.
Cela est notamment le cas pour la courgette et la tomate. Par ailleurs, cette année, le Ramadan coïncidera avec la rentrée des classes prévue le 13 septembre prochain.
Tant bien que mal, les maîtresses de maison devront établir leur budget de dépenses «ramadanesques » avec celui de l’achat des fournitures scolaires. Ces dernières, à elles seules, grèvent chaque année sérieusement leurs budgets.
- Le Soir d’Algerie
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