Je suis étonné par le commentaire du journaliste de la Dépêche de Kabylie (en gras) qui semble penser que le projet de Bouteflika est LA solution finale au terrorisme islamiste. On dirait que certains de nos compatriotes pensent que du jour au lendemain, les fanatiques vont se mettre à écouter Céline Dion et à chanter l'amour et la tolérance...
Pendant que certains espèrent que des barbares deviendront comme par magie des serviteurs de la paix, deux enfants ont vécu l'horreur de la perte de leur père et des graves blessures de leur mère enceinte.
Que dira-t-on aux deux enfants ? Pardonner, oublier et aller de l'avant pour garantir une place dans l'histoire à Bouteflika ?
Mes condoléances à la famille Benabid.
Pendant que certains espèrent que des barbares deviendront comme par magie des serviteurs de la paix, deux enfants ont vécu l'horreur de la perte de leur père et des graves blessures de leur mère enceinte.
Que dira-t-on aux deux enfants ? Pardonner, oublier et aller de l'avant pour garantir une place dans l'histoire à Bouteflika ?
Mes condoléances à la famille Benabid.
Attentat à la voiture piégée à Zemmouri
Un policier a été tué et son épouse grièvement blessée dans une voiture qui a explosé, la veille de ce week-end, au village côtier de Zemmouri, 16 km à l’est de Boumerdès.
L’explosion s’est produite plus précisément ce mercredi aux environs de 20 h, non loin du Sahel de Zemmouri El Bahri regorgeant en ce mois d’août d’amoureux du farmiente. Le site qui accueillait encore à cette heure-ci des vacanciers fut soudainement endeuillé.
En s’apprêtant à quitter ce lieu à bord de sa voiture de type Golf - après une promenade à pied en bord de mer avec sa petite famile, selon des témoins - le policier en civil, fut surpris par la déflagration d’une bombe artisanale le tuant sur le coup. Sa femme, enceinte selon certaines sources est grièvement touchée aux hanches et aux jambes par les éclats de l’engin meurtrier. Les deux enfants du couple ont, eux, miraculeusement échappé à l’attentat, a-t-on précisé.
Pris de panique, de nombreux estivants qui se trouvaient à cet endroit au moment de l’explosion, couraient dans tous les sens sans savoir où aller, quatre ou cinq personnes, selon des témoins, ont gardé leur sang froid et ont manifesté une solidarité active avec la famille ciblée. Les victimes ont été évacuées, a-t-on appris, vers la structure médicale d’urgences de Boumerdès, puis transférées vers un hôpital spécialisé de la périphérie.
Répondant au nom de Benabid Lamine, le policier âgé de 36 ans - originaire de Souk-Ahras - est affilié à la surêté urbaine de Baghlia, mais il résidait, depuis une année, au site de chalets de Si Mustapha. Selon des informations recoupées, l’engin infernal - placé sous le siège de son véhicule, la veille de ce week-end, a été actionné à distance par un groupe sanguinaire.
Selon une source proche des forces locales de sécurité qui avaient aussitôt investi les lieux, cet attentat est attribué à une seriate du GSPC agissant sous la bannière d’El Arkam. Supervisée depuis quatre ans par Yahia Abou El Haytem, de son vrai nom Hamid Saâdaoui, terroriste ayant pris le maquis en 1995 à Bordj Menaiel. Cette section sanguinaire ne peut sévir selon toute vraisemblance, qu’en s’appuyant sur ses relais.
“On est en face de réseaux islamistes qui fournissent des renseignements à leurs acolytes du maquis et utilisent”, a-t-on analysé, l’argent du racket pour grossir les rangs du GSPC”. En moins de deux mois, la commune de Zemmouri a enregistré pas moins d’une dizaine de nouvelles recrues dans la mouvance terroriste. Constamment harcelée dans les maquis voisins de Ghzerwal, Chemicha ou Ouled Ali, celle-ci recourt à la moindre occasion à ces complices non encore identifiés pour planifier des coups d’éclats. La tactique des bombes artisanales a été utilisée encore durant ces derniers mois à l’est de Boumerdès. L’une a coûté la vie, fin mai 2005, à un repenti à Dellys. Et trois autres, dans la même contrée, seront successivement désamorcées à temps par les forces de sécurité. La vigilance est plus que jamais recommandée, notamment à l’approche de référendum sur la paix et la réconciliation que l’irréductibles GSPC et autres relais de la mafia politico-financière veulent apparemment saborder.
http://www.depechedekabylie.com/read...d=8239&ed=OTc2
Un policier a été tué et son épouse grièvement blessée dans une voiture qui a explosé, la veille de ce week-end, au village côtier de Zemmouri, 16 km à l’est de Boumerdès.
L’explosion s’est produite plus précisément ce mercredi aux environs de 20 h, non loin du Sahel de Zemmouri El Bahri regorgeant en ce mois d’août d’amoureux du farmiente. Le site qui accueillait encore à cette heure-ci des vacanciers fut soudainement endeuillé.
En s’apprêtant à quitter ce lieu à bord de sa voiture de type Golf - après une promenade à pied en bord de mer avec sa petite famile, selon des témoins - le policier en civil, fut surpris par la déflagration d’une bombe artisanale le tuant sur le coup. Sa femme, enceinte selon certaines sources est grièvement touchée aux hanches et aux jambes par les éclats de l’engin meurtrier. Les deux enfants du couple ont, eux, miraculeusement échappé à l’attentat, a-t-on précisé.
Pris de panique, de nombreux estivants qui se trouvaient à cet endroit au moment de l’explosion, couraient dans tous les sens sans savoir où aller, quatre ou cinq personnes, selon des témoins, ont gardé leur sang froid et ont manifesté une solidarité active avec la famille ciblée. Les victimes ont été évacuées, a-t-on appris, vers la structure médicale d’urgences de Boumerdès, puis transférées vers un hôpital spécialisé de la périphérie.
Répondant au nom de Benabid Lamine, le policier âgé de 36 ans - originaire de Souk-Ahras - est affilié à la surêté urbaine de Baghlia, mais il résidait, depuis une année, au site de chalets de Si Mustapha. Selon des informations recoupées, l’engin infernal - placé sous le siège de son véhicule, la veille de ce week-end, a été actionné à distance par un groupe sanguinaire.
Selon une source proche des forces locales de sécurité qui avaient aussitôt investi les lieux, cet attentat est attribué à une seriate du GSPC agissant sous la bannière d’El Arkam. Supervisée depuis quatre ans par Yahia Abou El Haytem, de son vrai nom Hamid Saâdaoui, terroriste ayant pris le maquis en 1995 à Bordj Menaiel. Cette section sanguinaire ne peut sévir selon toute vraisemblance, qu’en s’appuyant sur ses relais.
“On est en face de réseaux islamistes qui fournissent des renseignements à leurs acolytes du maquis et utilisent”, a-t-on analysé, l’argent du racket pour grossir les rangs du GSPC”. En moins de deux mois, la commune de Zemmouri a enregistré pas moins d’une dizaine de nouvelles recrues dans la mouvance terroriste. Constamment harcelée dans les maquis voisins de Ghzerwal, Chemicha ou Ouled Ali, celle-ci recourt à la moindre occasion à ces complices non encore identifiés pour planifier des coups d’éclats. La tactique des bombes artisanales a été utilisée encore durant ces derniers mois à l’est de Boumerdès. L’une a coûté la vie, fin mai 2005, à un repenti à Dellys. Et trois autres, dans la même contrée, seront successivement désamorcées à temps par les forces de sécurité. La vigilance est plus que jamais recommandée, notamment à l’approche de référendum sur la paix et la réconciliation que l’irréductibles GSPC et autres relais de la mafia politico-financière veulent apparemment saborder.
http://www.depechedekabylie.com/read...d=8239&ed=OTc2
Commentaire