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Le transfert des malades à l’étranger coûte 200 milliards de dinars à l’Etat

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  • Le transfert des malades à l’étranger coûte 200 milliards de dinars à l’Etat

    Chaque année, des centaines- pour ne pas dire des milliers- de cas de transfert des malades à l’étranger pour les soins nécessaires, sont recensés chez nous.

    Ce phénomène qui prend de l’ampleur ces dernière années, coûte très cher à l’Etat. Par ailleurs, selon des sources bien informées, plus de 200 milliards de dinars sont dépensés par l’Etat, chaque année pour la prise en charge et le transfert des patients qui nécessitent des soins à l’étranger.

    Pour cela et pour minimiser la facture de cette dépendance et diminuer ces coûts, afin de résorber la liste d’attente des malades, le ministère de la Santé et la Caisse nationale d’assurance, tentent d’apaiser les frais, en signant des conventions avec des équipes médicales étrangères.

    En effet, vu le résultat obtenus suite à la convention signée avec les cliniques privées, utilisant les équipes médicales à l’étranger, pour la chirurgie cardiaque, le ministère de la Santé et la Caisse nationale d’assurance sociale, l’auront décidé d’étendre ces conventions à d’autres pathologies, en citant entre autres l’ urologie, l’orthopédie, l’ophtalmologie et la neurochirurgie, ainsi, les patients algériens pourront être soignés au pays, et les praticiens bénéficieront du savoir-faire étranger, ainsi le malade n’a rien à payer, il sera pris en charge par la Caisse d’assurance sociale, que ce soit la (CNAS) ou la CASNOS, ou autres.

    Pour la chirurgie corporelle, le patient coûte environ 600 000 DA, mais le malade ne paye aucun sou, c’est la CNAS qui paye, après que le patient présente un dossier à l’établissement -Hôpital, clinique..- après l’établissement, présente le même dossier au niveau de la CNAS pour une prise en charge, est dès que l’établissement reçoit la prise en charge, le malade sera convoqué et soigné immédiatement.

    Par ailleurs, la chirurgie cardiaque, il y a trois ou quatre ans, tous les malades étaient transférés, même pour une simple corpsnosographique, mais actuellement aucun malade n’est transféré à l’étranger pour une corpsnosographie ou une guidatation, la chirurgie-corpstique également, actuellement toutes les structures privées grosso modo, sont arrivées à 3 000 chirurgies par an, c’est énorme quand on voit ce que peut coûter un malade en chirurgie cardiaque à l’étranger. Pour rappel, l’Etat souhaite l’arrêt du transfert des malades à l’étranger dès l’année prochaine, sauf pathologie extrême.

    - La depeche de Kabylie
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