A Béjaïa, tous les médicaments ne sont pas disponibles
Le problème se pose aux urgences
Quelques médicaments en forme injectable, utilisés souvent dans des cas d’urgence, manquent dans certains établissements hospitaliers de la wilaya de Béjaïa, affirme-t-on auprès du personnel médical, qui trouve de la peine à soulager, sinon à prendre en charge des cas urgents.
Dans un seul hôpital de la wilaya, on nous a signalé cinq produits manquants utilisés aux urgences et aux soins intensifs. Notre source cite à titre d’exemple l’Adrénaline et le Dobutrex, indiqués dans les états de choc et la réanimation cardiaque. Le personnel fait de la gymnastique à chaque fois qu’un malade se présente et nécessite ce genre de produit médical pour se le procurer d’un autre service. Il paraît que d’infimes quotas de ces produits existent au niveau des pharmacies locales de ces hôpitaux car la Pharmacie centrale d’Alger n’arrive pas à satisfaire en quantité et en qualité leurs demandes en ces médicaments. Un autre produit qui fait aussi défaut depuis quelques mois, le Ranitidine en forme injectable qu’on appelle en termes médicaux Azantac et indiqué dans les crises d’estomac et la maladie ulcéreuse. Outre ces médicaments et bien d’autres en pénurie, certains produits consommables sont aussi absents dans certains hôpitaux, à titre d’exemple les cathéters centraux utilisés dans les services de réanimations.
Les pharmaciens du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa déplorent, quant à eux, le manque de certains médicaments. “On ne sait pas s’il y a vraiment pénurie. En tout cas, ces derniers jours au niveau de toutes les pharmacies, il est constaté un manque de quelques produits pour les diabétiques par exemple”, nous affirme Madjid, pharmacien sur la rue de la Liberté. La liste des médicaments qui font défaut dans les pharmacies ne donne pas lieu de s’alarmer et crier à la pénurie, mais quelques médicaments à l’exemple de “Diamicron” en comprimés est introuvable au niveau des pharmacies. Cette situation pénalise plus les personnes souffrantes de maladie chroniques et par conséquent soumises à des traitements médicamenteux rigoureux. Et pour cause, leurs besoins en médicaments ne sont pas entièrement satisfaits, car au niveau des officines du chef-lieu, l’on éprouve du mal à contenter la liste des médicaments prescrits aux patients qui souffrent, à titre d’exemple, de diabète, à défaut de leur manque. “Vous savez, pour me procurer ce médicament, il faut que je passe la commande à un proche établi en France”, regrette amèrement Tayeb.
N. T.
Le problème se pose aux urgences
Quelques médicaments en forme injectable, utilisés souvent dans des cas d’urgence, manquent dans certains établissements hospitaliers de la wilaya de Béjaïa, affirme-t-on auprès du personnel médical, qui trouve de la peine à soulager, sinon à prendre en charge des cas urgents.
Dans un seul hôpital de la wilaya, on nous a signalé cinq produits manquants utilisés aux urgences et aux soins intensifs. Notre source cite à titre d’exemple l’Adrénaline et le Dobutrex, indiqués dans les états de choc et la réanimation cardiaque. Le personnel fait de la gymnastique à chaque fois qu’un malade se présente et nécessite ce genre de produit médical pour se le procurer d’un autre service. Il paraît que d’infimes quotas de ces produits existent au niveau des pharmacies locales de ces hôpitaux car la Pharmacie centrale d’Alger n’arrive pas à satisfaire en quantité et en qualité leurs demandes en ces médicaments. Un autre produit qui fait aussi défaut depuis quelques mois, le Ranitidine en forme injectable qu’on appelle en termes médicaux Azantac et indiqué dans les crises d’estomac et la maladie ulcéreuse. Outre ces médicaments et bien d’autres en pénurie, certains produits consommables sont aussi absents dans certains hôpitaux, à titre d’exemple les cathéters centraux utilisés dans les services de réanimations.
Les pharmaciens du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa déplorent, quant à eux, le manque de certains médicaments. “On ne sait pas s’il y a vraiment pénurie. En tout cas, ces derniers jours au niveau de toutes les pharmacies, il est constaté un manque de quelques produits pour les diabétiques par exemple”, nous affirme Madjid, pharmacien sur la rue de la Liberté. La liste des médicaments qui font défaut dans les pharmacies ne donne pas lieu de s’alarmer et crier à la pénurie, mais quelques médicaments à l’exemple de “Diamicron” en comprimés est introuvable au niveau des pharmacies. Cette situation pénalise plus les personnes souffrantes de maladie chroniques et par conséquent soumises à des traitements médicamenteux rigoureux. Et pour cause, leurs besoins en médicaments ne sont pas entièrement satisfaits, car au niveau des officines du chef-lieu, l’on éprouve du mal à contenter la liste des médicaments prescrits aux patients qui souffrent, à titre d’exemple, de diabète, à défaut de leur manque. “Vous savez, pour me procurer ce médicament, il faut que je passe la commande à un proche établi en France”, regrette amèrement Tayeb.
N. T.
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