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La matriarcat existe : les Mosuo

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  • La matriarcat existe : les Mosuo

    Suite au topic sur la polygamie des homme, voilà un exemple concret de peuple vivant depuis "toujours" la polygamie, côté femmes. Il semble que les "guerres" et violences humaines sont rares voir inexistantes. La polygamie "femme" serait la solution contre toutes les violences ? Qui serait favorable de vivre selon ces règles. Choquant vous dites ?

    --------------------------
    Les Mosuo, qui vivent dans la région de Yongning (Yunnan), ont conservé un système de société matriarcale. Ce peuple occupe une vallée entourée de hautes montagnes, dont l' une s'appelle Gun mu, la déesse protectrice des Mosuo. Au sein du foyer, tous les membres sont du côté de la mère. C'est un système matrilinéaire - les noms de famille et les biens se transmettent par les mères. Toutes les personnes de chaque maison portent le nom de la femme la plus âgée, la mère du clan.
    Les femmes de la première génération, les plus âgées, sont habillées de vêtements de toile foncée, elles sont les plus puissantes dans la communauté, et ne peuvent se vêtir de couleurs claires. Elles se consacrent au culte de leurs ancêtres.
    C'est parmi les femmes de la seconde génération, que le clan se choisit une matriarche qui s'occupe de la maison, des champs, des animaux et de la nourriture domestique. Tout passe par ses mains: les récoltes, les cueillettes, les produits de la pêche et de la chasse, l'argent gagné par les hommes dans le commerce des caravanes. Elle est chef de famille, dirige les activités productives, gère le budget, reçoit les visiteurs...
    Vers treize ans, après la cérémonie d'initiation, les filles sont considérées comme les membres à part entière du clan et entrent en possession de la clef de leur chambre.
    Les hommes portent des espèces de chapeaux de cow-boys et montent de petits chevaux mongols. C'est pourquoi, les Chinois les ont appelés Mosuo (cow-boys).
    D'autre part, les jeunes gens pratiquent l'union libre. Lorsqu'un jeune homme s'éprend d'une fille, il se rend chez elle à la nuit tombante et reste jusqu'au petit matin. L'union peut durer un an ou deux nuits, sans problème pour les jeunes femmes parce qu'elles sont toutes dans la maison des aïeules. Le fiancé est considéré comme un azhu (ami). Chaque femme choisit ses amoureux comme elle souhaite et peut fréquenter plusieurs azhu, jusqu'à trois cents pour les très belles filles.
    Après l'union, un azhu n'a aucune responsabilité sur le plan économique et aucun engagement envers la famille de la fille. Mais, si les liens s'approfondissent et s'il y a des enfants, il commence à participer avec les membres de sa belle-famille, aux travaux des champs, ou à des grosses tâches comme ramener le bois de la forêt ou construire une maison (leurs maisons, très résistantes, sont construites avec des troncs d'arbres entiers). Ce n'est qu'après avoir obtenu le consentement de son épouse qu'il s'installe officiellement dans son nouveau foyer.

    Source : mag.bouts-du-monde.com
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

  • #2
    Après l'union, un azhu n'a aucune responsabilité sur le plan économique et aucun engagement envers la famille de la fille. Mais, si les liens s'approfondissent et s'il y a des enfants, il commence à participer avec les membres de sa belle-famille, aux travaux des champs, ou à des grosses tâches comme ramener le bois de la forêt ou construire une maison
    Comment savoir que ce sont ses enfants et pas ceux d'un autre homme?
    La femme frequente des centaines d'hommes mais c'est un a un seul de partager les taches?

    Commentaire


    • #3
      Les Moso sont une ethnie du sud-ouest de la Chine, à la frontière des provinces du Yunnan et du Sichuan, sur les contreforts de l'Himalaya, à proximité de la frontière avec la région autonome du Tibet. Les Moso constituent un sous-ensemble de l'ethnie Naxi. Le terme "Moso" désignait anciennement tous les Naxi; il est maintenant repris par un sous-groupe, essentiellement les habitants de Yongning et des bords du lac Lugu, qui souhaitent souligner les différences entre eux et les Naxi de la ville de Lijiang et des environs. Les ethnologues préfèrent l'appellation "Na" pour l'ensemble des populations qui utilisent pour autonyme la syllabe "Na"; cette appellation recouvre les "Naxi" de Lijiang et les "Moso" de Yongning et du lac Lugu. Ainsi, un livre (en français) consacré aux coutumes des "Moso" est intitulé "Une société sans père ni mari: les Na de Chine".

      Cette petite ethnie de 30 000 habitants a longtemps préservé des traditions et des rites particuliers. Traditionnellement, il n'existait pas de mariage, et les enfants demeuraient toute leur vie dans la maison de leur mère. Cela a valu à la région l'intérêt de nombreux ethnologues, et d'abondantes publications. Actuellement, les mariages sont de plus en plus nombreux, sous l'influence du modèle social chinois, véhiculé par les média, l'éducation (dispensée en chinois mandarin), et une propagande active en faveur du mariage.

      Les mères sont les piliers de la société. Seule l'ascendance féminine est prise en compte et la transmission du nom comme des biens est exclusivement féminine. La notion de père n'est pas inexistante (il existe un mot pour "père"), mais elle est très marginale. Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple mais chacun dans sa famille d'origine. Les couples d'amoureux se retrouvent discrètement le soir (au domicile de la femme). Le tabou de l'inceste est particulièrement strict, en particulier entre frères et sœurs (qui logent sous le même toit et se partagent les tâches de la maisonnée). Les liaisons se nouent et se dénouent sans contraintes sociales (même si elles s'accompagnent à l'occasion d'une collaboration privilégiée entre les familles concernées, lors des travaux des champs par exemple). Sans mariage ni infidélité, ce système exclut si radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse.

      Le partage des tâches entre hommes et femmes est réglé avec précision, mais d'une façon qui varie beaucoup d'une localité à l'autre (les coutumes au bord du lac Lugu ne sont pas exactement les mêmes que dans la plaine de Yongning voisine). Au lac Lugu, les femmes en groupe assurent l'essentiel du travail pour la subsistance quotidienne.

      Les enfants sont élevés par les oncles de la mère qui remplacent le père et ils ont de l'affection pour eux comme un père. Les femmes sont fières de leur position sociale et en riant, expliquent que les hommes dans la journée doivent se reposer pour être plus vaillants dans leur lit la nuit durant. Certaines femmes disent demeurer attachées au maintien de ce mode de vie car elles estiment ne vivre avec leur compagnon que des moments d'amour et de sentiments partagés sans que les questions pratiques (du quotidien, de la famille...) s'immiscent dans cette relation. Les aspects matériels, les questions de propriété, les aspects de l'éducation des enfants, tous les sujets dont débattent nécessairement les couples qui vivent ensemble, n'ont qu'une importance secondaire dans la relation entre amants du peuple moso. Il n'y a pas de relations amoureuses (et encore moins de mariages) arrangés ou pire, forcés. Ils se sont choisis et lorsque l'homme se languit d'une compagne, il va la voir.

      La mère a un rôle de premier plan dans la famille, ce qui a pu faire dire qu'il s'agissait d'une société "matriarcale" où la mère est chef de famille; en réalité, les frères et sœurs gèrent ensemble les affaires de la famille (les aînés ayant plus d'autorité que les cadets); d'une famille à l'autre, ce peut être un frère ou une sœur qui a le plus d'influence. Une femme âgée prépare une de ses filles à sa succession; il est indispensable qu'une fille lui succède, car si elle n'a que des descendants de sexe masculin, leurs enfants habiteront la maison de leurs mères respectives et la maisonnée privée de descendants s'éteindra. Il n'y a pas de partage du patrimoine à sa mort. La propriété familiale reste la même de générations en générations.

      wikipedia
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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      • #4
        Algerian
        Comment savoir que ce sont ses enfants et pas ceux d'un autre homme?
        C'est la femme qui sait.
        La femme frequente des centaines d'hommes mais c'est un a un seul de partager les taches?
        Je pense que cela se fait dans le cas où la femme garde assez longtemps le même amant.
        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
        L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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        • #5
          En fait, on donne notre avis sur des situations qu'on voit de l'extérieur. On évalue donc en fonction de nos acquis. Ce qui m'amène à dire que je ne suis pas plus favorable à la polyhandrie qu'à la polygamie.

          Ca me semble difficile à gérer quand on ne baigne pas dans ce type de culture depuis toujours. Ce qui semble naturel pour les Mosos ne l'est pas pour nous et forcément, ce sera source de conflits si on venait à appliquer un tel système. En tous les cas, pendant un certain temps : celui d'aplanir les difficultés.
          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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          • #6
            C'est la femme qui sait.
            __________________
            Je ne pense pas qu'une femme peut savoir avec exactitude le pere de son enfant si elle frequente pleins de monde en meme temps, sauf si elle est forte en calcul.

            Je pense que cela se fait dans le cas où la femme garde assez longtemps le même amant.
            __________________
            Peut etre que c'est vrais, dieu merci je ne suis pas de cette tribu.

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            • #7
              adhrhar

              vive le matriarcat !!!
              Moi j'ai un orgue de barbarie
              Et je vais pourrir leur pays !! Raphaël

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              • #8
                dianaain salut toi
                vive le matriarcat !!!
                Ah enfin une candidate et quelle candidate. Visiblement il n'y a pas grand monde que cela intéresse. En fait j'ai vu un super reportage sur Arte sur le sujet. J'ai été bien séduit par ce mode de fonctionnement social. Mais bon, on est tellement "imprégné" de nos références culturelles habituelles qu'on ne peut donner une moindre chance à d'autres systèmes. Soyons fous ...
                Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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