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JO-Pékin: Michael Phelps fait trembler l'Amérique

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  • JO-Pékin: Michael Phelps fait trembler l'Amérique

    Samedi16 août, alors que Michael Phelps venait d'égaler le nombre de sept médailles d'or remportées lors des mêmes Jeux par Mark Spitz, en 1972, le présentateur de la chaîne NBC a demandé à ce dernier si son successeur était le plus grand athlète de l'histoire, "plus grand que Carl Lewis, qu'Eric Heiden (vainqueur des cinq épreuves du patinage de vitesse en 1980), plus grand que vous, Mark Spitz" ? L'ancien a un peu tergiversé avant de dire que "oui", Michael lui était supérieur.

    Toute autre réponse eut sans doute été perçue comme blasphématoire, tant la "phelpsmania" envahit les Etats-Unis. NBC, qui a l'exclusivité de la retransmission des compétitions olympiques, peut le remercier : la chaîne a annoncé avoir enregistré, samedi, sa plus forte audience de prime time en 18 ans, avec 31,1 millions de téléspectateurs en moyenne.

    Phelps a occupé à lui seul, ce week-end, une part prépondérante du temps d'antenne, ses courses et interviews repassant en boucle, sa maman, Debbie, n'étant jamais très loin. Dans un crescendo qui a ému tout un pays, NBC l'a infatigablement montrée, rongée d'anxiété dans les gradins, puis fondant de bonheur ou de soulagement, course après course. "Maman", explique Michael en "une" du magazine pour adolescents OK, est l'unique "héroïne" de son existence. Neuf jours auront suffi à Debbie pour devenir la mère modèle de l'Amérique.

    ENFANT HYPER-ACTIF

    Directrice d'école, elle a élevé seule son fils et ses deux soeurs aînées, après son divorce. Michael avait 7 ans : un enfant turbulent, diagnostiqué hyper-actif. Avant les Jeux, Debbie a reçu une lettre d'une ancienne institutrice de son fils. Barbara Kines lui écrivait qu'elle avait craint, alors, que cet enfant soit jamais incapable de "se concentrer sur quoi que ce soit". A l'époque, la difficulté de concentration ne faisait pas encore l'objet, comme c'est désormais le cas aux Etats-Unis, d'un dépistage précoce ni d'un traitement médicamenteux. Pour canaliser son trop-plein d'énergie, Debbie l'avait envoyé s'ébrouer dans l'eau.

    Toute l'Amérique lui en est aujourd'hui reconnaissante. "Epique", "surréaliste", "perfection" : les médias rivalisent de qualificatifs. Sa huitième médaille glanée, le New York Times pouvait écrire que Michael Phelps avait, durant ces JO, "vaincu tous les mortels qui avaient plongé avec lui".

    Samedi, à Baltimore, sa ville natale, 40 000 personnes sont restées dans un stade, à l'issue d'un match de football américain, pour assister à son sacre sur grand écran. Le pays a vu et revu ces adolescentes, vibrantes d'émotion, hurlant leur adulation. La nouvelle coqueluche du sport américain en rock star.

    Disponible, abordable, le jeune homme, lui, semble garder la tête plutôt froide. Lorsqu'il s'entraînait dur, a-t-il raconté à l'agence AP, parfois, la lassitude l'envahissait. Son entraîneur, Bob Bowman, lui disait alors : "Continue, tu mets de l'argent à la banque.

    Par le Monde


  • #2
    J'imagine la tete des americains si les resultats du dopages sont positives

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