Voilà on ne se connaît pas encore très bien, à peine qq semaines. Je vous ai souvent parlé de moi dans les grandes lignes. Mais je suis certain, j’en suis sûr qu’il y a parmi vous des gens qui doivent se demander : mais qui c’est ce type qui à vécu 37 ans non-stop en Suisse et qu’il est maintenant là à Alger, et qui parle ni comprends l’arabe, alors rien du tout, Je me sens très souvent étranger dans mon propre paye.
J’aimerais y amener un peu plus de lumière et de clarté dans tout ça, croyez moi, ce n’est pas si facile.
Mais, mon point de vu de la vie est : Il y a aucun secret qui mérite d’être caché !!
Il y a quelque années j’ai écris une espèce de mini- autobiographie. Je l’avais écris avec un brin de poésie. Mais tout ce qui est écrit là dedans, est la pure vérité, Je suis heureux comme ça. Alors voilà :
PAR-DESSUS LE MUR…
UNE SECONDE DANS UN CROISEMENT, CONDUIT OU DESTAIN ?
Je suis né il en 1967 dans une région insignifiante, pour le reste du monde, dans le désert algérien ; mais pour moi c’étais une oasis idyllique comme on aime à le raconter dans les histoires bédouines.
Ma vie de petit garçon, comme celle de tous les autres, prenait source dans une famille d’une harmonie rare. Je me souviens de ce parfait bonheur dans la palmerais de mon grand-père en jouant au ballon fabriqué avec du papier qu’on trouvait de-ci de-là, l’odeur des orangers et des mandariniers, les minuscules grains de sable ruisselant entre les orteils. Le bruit calmant de la source d’eau jaillissant depuis que le monde est monde, la brise du matin berçant toutes sortes de fleurs dans une splendeur inégalée, tout ceci reste dans ma mémoire.
Par – dessus le mur, mes pensées vagabondent…….
Je me rappelle aussi de la douce voix de ma mère, cette voix q’un petit garçon peut reconnaître parmi les milliers, m’appelant pour venir manger ce qu’elle venait de préparer avec respect ; ce respect inconnu dans beaucoup de pays. Cette attitude pieuse devant l’eau et la nourriture témoigne d’une profonde reconnaissance devant Dieu qui est Celui qui tarit ou fait ruisseler l’eau. Une eau pure qui coule lentement dans des sillons du jardin.
Et soudain en 1971, un matin dans ma 3ème année.je me réveillais par-dessus le mur…..
Ce rêve brusquement fut interrompu. Et le cauchemar commença.
Mes jambes n’obéissaient plus aux commandes du cerveau. Ma tête et ma poitrine brûlaient de fièvre.
Pronostique terrible POLIOMYELITE.
L’aide ne vint que trop tard, puisque l’hôpital le plus proche se situait a sept cents kilomètres de là. (700)
Les moyens de transports restaient très rudimentaires.
Quelques semaines plus tard, à quelques jets de pierre de ma maison, à un croisement, je me trouvais à quatre pattes en traînant mes jambes sur la route rocailleuse. Si jeune que je fusse, cette position m’humiliait profondément. A ce moment, une Renault 4 de la délégation de Terre des hommes Suisse s’arrêta à ma hauteur et deux dames en sortirent en s’inquiétant de mes genoux couverts de plaies.
Tendrement et m’apprivoisant en caressant mes joues, elles me demandèrent : « Où habites-tu ? »
Tout étonné de voir ce qui se déroulait, j’ai montré avec mon doigt, en faisant attention de ne pas perdre l’éliquilibre (puisque je devais lever mon bras) la direction de ma maison.
Promptement elles m’ont amené vers mon père. Tout de suite, il ferma son magasin et demanda à ma mère et à mes sœurs de faire un thé à la menthe et de préparer le meilleur mets qu’elles étaient en mesure de faire, car il voyait en ces deux envoyées suisse une réponse à ses multiples prières.
Je sens encore les larmes chaudes de mes sœurs qui coulaient au bas de leurs joues et qui ainsi retombaient sur mon visage pendant qu’elles me serraient très fort à tour de rôle contre elles. Car elles sentaient qu’elles allaient perdre leur petit frère.
Toute cette scène se passait sur la terrasse ; J’étais bien installé sur des coussins autour la petite table basse à l’ombre où mon père discutait avec ces deux dames de mon avenir.
Il avait les yeux humides en voyant toute cette émotion inoubliable s’exprimer.
Quant à ma mère, elle avait le cœur déchiré de chagrin, elle alla pleurer dans sa chambre un bon moment.
Quelque temps plus tard je me trouvais dans un avion de la compagnie Swissair quelque part entre l’orient et l’occident.
Voilà en bref ma petite histoire : Il y a 3 ans j’ai eu une double fracture du fumure gauche et je suis sorti un peu trop précité de l’hôpital sans réapprendre a marcher comme avant avec des cannes, c’est pour ça, je suis assis sur un fauteuil roulante. MAIS je ne vois point de difficultés, je me suis inscris dans un centre d’adaptions pour réapprendre tout doucement sans se précipité.
En plus ma femme est très courageuse et me soutiens dans touts mes entreprises.
Chaque jour je remercie notre grand Dieu tout puissant d’avoir permit que je attrape ce virus de la poliomyélite, car sans cela jamais j’aurais pu aller en Suisse et d’avoir pu faire tant de choses, des écoles et diplômes de toutes sortes. Pour moi la maladie n’est pas un problème, souvent c’est d’avantage un problème des autre et je suis toujours prêt a aider cette personne moralement d’accepter ça.
Alors voilà, j’ai un peu tout dis pour le moment, alors il y aurait tant des choses à dire. Une seule question j’ai encore dans ma tête, malgré tout ça, continuez vous de m’accepter. Je l’espère fortement ; car je suis un homme comme un autre, normalement constitué. Je n’échangerais pour rien pour aucune tonne d’or ma vie ; je suis heureux tel que je suis si je serais encore d’avantage heureux ça serais insolent de ma part.
Que la Paix de Dieu soit avec vous
……………………………….Amitié……………………..Douxleopard
J’aimerais y amener un peu plus de lumière et de clarté dans tout ça, croyez moi, ce n’est pas si facile.
Mais, mon point de vu de la vie est : Il y a aucun secret qui mérite d’être caché !!
Il y a quelque années j’ai écris une espèce de mini- autobiographie. Je l’avais écris avec un brin de poésie. Mais tout ce qui est écrit là dedans, est la pure vérité, Je suis heureux comme ça. Alors voilà :
PAR-DESSUS LE MUR…
UNE SECONDE DANS UN CROISEMENT, CONDUIT OU DESTAIN ?
Je suis né il en 1967 dans une région insignifiante, pour le reste du monde, dans le désert algérien ; mais pour moi c’étais une oasis idyllique comme on aime à le raconter dans les histoires bédouines.
Ma vie de petit garçon, comme celle de tous les autres, prenait source dans une famille d’une harmonie rare. Je me souviens de ce parfait bonheur dans la palmerais de mon grand-père en jouant au ballon fabriqué avec du papier qu’on trouvait de-ci de-là, l’odeur des orangers et des mandariniers, les minuscules grains de sable ruisselant entre les orteils. Le bruit calmant de la source d’eau jaillissant depuis que le monde est monde, la brise du matin berçant toutes sortes de fleurs dans une splendeur inégalée, tout ceci reste dans ma mémoire.
Par – dessus le mur, mes pensées vagabondent…….
Je me rappelle aussi de la douce voix de ma mère, cette voix q’un petit garçon peut reconnaître parmi les milliers, m’appelant pour venir manger ce qu’elle venait de préparer avec respect ; ce respect inconnu dans beaucoup de pays. Cette attitude pieuse devant l’eau et la nourriture témoigne d’une profonde reconnaissance devant Dieu qui est Celui qui tarit ou fait ruisseler l’eau. Une eau pure qui coule lentement dans des sillons du jardin.
Et soudain en 1971, un matin dans ma 3ème année.je me réveillais par-dessus le mur…..
Ce rêve brusquement fut interrompu. Et le cauchemar commença.
Mes jambes n’obéissaient plus aux commandes du cerveau. Ma tête et ma poitrine brûlaient de fièvre.
Pronostique terrible POLIOMYELITE.
L’aide ne vint que trop tard, puisque l’hôpital le plus proche se situait a sept cents kilomètres de là. (700)
Les moyens de transports restaient très rudimentaires.
Quelques semaines plus tard, à quelques jets de pierre de ma maison, à un croisement, je me trouvais à quatre pattes en traînant mes jambes sur la route rocailleuse. Si jeune que je fusse, cette position m’humiliait profondément. A ce moment, une Renault 4 de la délégation de Terre des hommes Suisse s’arrêta à ma hauteur et deux dames en sortirent en s’inquiétant de mes genoux couverts de plaies.
Tendrement et m’apprivoisant en caressant mes joues, elles me demandèrent : « Où habites-tu ? »
Tout étonné de voir ce qui se déroulait, j’ai montré avec mon doigt, en faisant attention de ne pas perdre l’éliquilibre (puisque je devais lever mon bras) la direction de ma maison.
Promptement elles m’ont amené vers mon père. Tout de suite, il ferma son magasin et demanda à ma mère et à mes sœurs de faire un thé à la menthe et de préparer le meilleur mets qu’elles étaient en mesure de faire, car il voyait en ces deux envoyées suisse une réponse à ses multiples prières.
Je sens encore les larmes chaudes de mes sœurs qui coulaient au bas de leurs joues et qui ainsi retombaient sur mon visage pendant qu’elles me serraient très fort à tour de rôle contre elles. Car elles sentaient qu’elles allaient perdre leur petit frère.
Toute cette scène se passait sur la terrasse ; J’étais bien installé sur des coussins autour la petite table basse à l’ombre où mon père discutait avec ces deux dames de mon avenir.
Il avait les yeux humides en voyant toute cette émotion inoubliable s’exprimer.
Quant à ma mère, elle avait le cœur déchiré de chagrin, elle alla pleurer dans sa chambre un bon moment.
Quelque temps plus tard je me trouvais dans un avion de la compagnie Swissair quelque part entre l’orient et l’occident.
Voilà en bref ma petite histoire : Il y a 3 ans j’ai eu une double fracture du fumure gauche et je suis sorti un peu trop précité de l’hôpital sans réapprendre a marcher comme avant avec des cannes, c’est pour ça, je suis assis sur un fauteuil roulante. MAIS je ne vois point de difficultés, je me suis inscris dans un centre d’adaptions pour réapprendre tout doucement sans se précipité.
En plus ma femme est très courageuse et me soutiens dans touts mes entreprises.
Chaque jour je remercie notre grand Dieu tout puissant d’avoir permit que je attrape ce virus de la poliomyélite, car sans cela jamais j’aurais pu aller en Suisse et d’avoir pu faire tant de choses, des écoles et diplômes de toutes sortes. Pour moi la maladie n’est pas un problème, souvent c’est d’avantage un problème des autre et je suis toujours prêt a aider cette personne moralement d’accepter ça.
Alors voilà, j’ai un peu tout dis pour le moment, alors il y aurait tant des choses à dire. Une seule question j’ai encore dans ma tête, malgré tout ça, continuez vous de m’accepter. Je l’espère fortement ; car je suis un homme comme un autre, normalement constitué. Je n’échangerais pour rien pour aucune tonne d’or ma vie ; je suis heureux tel que je suis si je serais encore d’avantage heureux ça serais insolent de ma part.
Que la Paix de Dieu soit avec vous
……………………………….Amitié……………………..Douxleopard
Commentaire