Tes longues ailes déployées,
depuis de nombreuses années,
les chemins du ciel tu as sillonné.
On s'est félicité de la grâce de ton premier vol.
Tes enfants ainsi tu as porté,
en traversant bien des océans.
Le meilleur de toi,
tu leur a assuré.
A l'ombre de tes ailes tu l'es as protégé.
Depuis plusieurs mois, tu leur dit,
le vieil homme que tu es devenu.
Ta fatigue ils n'ont pas considéré,
ton usure ils ont oublié.
Le profit de ces voyages,
ils ne les ont pas perdu de vue.
Ils t'ont bricolé des béquilles,
pour qu'un peu peu de temps encore,
tu garantisses leurs profits.
Tu les as supplié de te garder au sol,
mais de pitié ils n'ont pas eu.
Pour ce dernier voyage,
épuisé tu étais,
mais de tes enfants ils ne se sont souciés.
Tu as essayé un dernier effort,
mais avec tes enfants tu t'es écrasé.
Etonnés ils ont semblé,
ceux qui t'ont obligé à voler.
Ces enfants sacrifiés,
pourquoi n'en ont ils pas eu pitité ?
Ils ont essayé de s'excuser,
mais tes 160 enfants ils ne peuvent racheter.
Sur le sol de Martinique,
l'émotion a fait pleurer,
les familles désespérées.
Notre coeur a saigné,
d'ainsi voir vos enfants sacrifiés.
Sur l'autel du profit,
bientot ils seront oubliés.
Comment arrêter toutes ces inepties,
si d'égoïsme nous sommes pétris ?
Tout ces oiseaux,
sur le sol s'écrasant,
avec leurs enfants,
vers nous suppliant.
Si certains rencontrent des imprévus,
beaucoup d'autres,
des chasseurs les ont tirés,
et sur le sol sont tombés.
Ces 160 enfants,
à votre compagnie,
leur confiance ils ont donné,
puisque ce grand oiseau ils ont pris.
Qui va regretter ces familles sacrifiées,
pour un vol supplémentaire,
que ce grand-père ne voulait faire ?
Ceux qui les pleure,
sur le sol de Martinique,
ils se sentent isolés.
Des quatre coins du monde,
nous avons su.
Et nos coeurs se sont émus,
pour vous,
enfants de Martinique.
Sonia
depuis de nombreuses années,
les chemins du ciel tu as sillonné.
On s'est félicité de la grâce de ton premier vol.
Tes enfants ainsi tu as porté,
en traversant bien des océans.
Le meilleur de toi,
tu leur a assuré.
A l'ombre de tes ailes tu l'es as protégé.
Depuis plusieurs mois, tu leur dit,
le vieil homme que tu es devenu.
Ta fatigue ils n'ont pas considéré,
ton usure ils ont oublié.
Le profit de ces voyages,
ils ne les ont pas perdu de vue.
Ils t'ont bricolé des béquilles,
pour qu'un peu peu de temps encore,
tu garantisses leurs profits.
Tu les as supplié de te garder au sol,
mais de pitié ils n'ont pas eu.
Pour ce dernier voyage,
épuisé tu étais,
mais de tes enfants ils ne se sont souciés.
Tu as essayé un dernier effort,
mais avec tes enfants tu t'es écrasé.
Etonnés ils ont semblé,
ceux qui t'ont obligé à voler.
Ces enfants sacrifiés,
pourquoi n'en ont ils pas eu pitité ?
Ils ont essayé de s'excuser,
mais tes 160 enfants ils ne peuvent racheter.
Sur le sol de Martinique,
l'émotion a fait pleurer,
les familles désespérées.
Notre coeur a saigné,
d'ainsi voir vos enfants sacrifiés.
Sur l'autel du profit,
bientot ils seront oubliés.
Comment arrêter toutes ces inepties,
si d'égoïsme nous sommes pétris ?
Tout ces oiseaux,
sur le sol s'écrasant,
avec leurs enfants,
vers nous suppliant.
Si certains rencontrent des imprévus,
beaucoup d'autres,
des chasseurs les ont tirés,
et sur le sol sont tombés.
Ces 160 enfants,
à votre compagnie,
leur confiance ils ont donné,
puisque ce grand oiseau ils ont pris.
Qui va regretter ces familles sacrifiées,
pour un vol supplémentaire,
que ce grand-père ne voulait faire ?
Ceux qui les pleure,
sur le sol de Martinique,
ils se sentent isolés.
Des quatre coins du monde,
nous avons su.
Et nos coeurs se sont émus,
pour vous,
enfants de Martinique.
Sonia
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