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Berbérie : guerres puniques et influences

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  • Berbérie : guerres puniques et influences

    La Berbérie a connu trois guerres qu’on surnommera "Guerres puniques. Ce (ou plutôt ces) conflit(s) a mis aux prises l’Empire romain et Carthage. A la fin de ce long conflit, des influences seront relevées touchant la majorité de la population berbère.

    LA PREMIERE GUERRE PUNIQUE (264-241) :

    La première Guerre punique qui opposa les légions romaines aux Berbères servant dans les rangs carthaginois durera vingt-trois ans (264-241). Puissance maritime, l’Empire de "Didon" sera tout de même vaincu en mer par Rome.

    Après le désastre naval subi aux îles Aegates en 241, Carthage demandera la paix et Rome acceptera avec des conditions et pas des moindres. En effet, elle exigera l’abandon de la Sicile ainsi que le versement d’un lourd tribut estimé à 3 200 talents !
    Carthage retira ses soldats berbères de Sicile, mais refusa de les payer. Ces guerriers seront renvoyés au pays. Constatant le mépris auquel ils sont voués, les Berbères se soulevèrent. Trois mille esclaves déserteurs seront ainsi crucifiés pour avoir refusé de payer leurs impôts. Des agriculteurs autochtones seront déportés. Les femmes berbères heureuses de retrouver leurs maris financeront l’effort de cette révolte en sacrifiant leurs bijoux. En 240, le Campanien Spendius, le Gaulois Autariate ainsi que le Libyen (ou Berbère) Matho s’unirent. Ayant réunis plus de cent mille Berbères, ils lancèrent une offensive contre les soldats carthaginois. L’isthme de Carthage ainsi que Tunis seront occupés, Utique et Bizerte seront assiégés. Devant ce danger, le plus brillant des généraux carthaginois, Hamilcar Barca, sera appelé à la rescousse et parviendra à soudoyer la cavalerie numide (autre nom des Berbères) en promettant à son prince Naravas sa fille en mariage. Une bataille éclatera entre les Berbères libyens et numides. Ces derniers, alliés à Hamilcar, parviendront à dégager Utique.

    Afin d’enterrer la hache de guerre, les Carthaginois enverront des émissaires auprès des Libyens qui, refusant tout dialogue malgré leur défaite, massacreront les messagers et leur escorte.

    Devant cet événement, Hamilcar engagea une longue et rude bataille avec les derniers insurgés. Enfermés dans le défilé de la Sicile, les révoltés seront affamés. Ils seront obligés de se dévorer les uns les autres. En 238, le chef des Libyens livra un combat désespéré à Tunis et sera capturé puis supplicié devant une foule revancharde. Cette victoire sera coûteuse pour Carthage qui perdra ainsi la Sardaigne et la Corse que Rome réclamait depuis l’an 240. En outre, soumise à une éventuelle intervention des légionnaires, elle dut accepter de payer une nouvelle contribution de mille deux cents talents. Hamilcar Barca, libéré de toute contrainte vis-à-vis de Rome, occupera la péninsule ibérique, s’emparera des mines d’argent, renflouant ainsi le trésor de guerre, et fonda Alicante et Barcelone (ou Barcino la ville de Barca). En 229, il mourra en se noyant dans les eaux de Jucar en crue. Asdrubal, son gendre, lui succéda. Il fonda à son tour Carthagène (Carthago Nova ou Nouvelle Carthage). Il sera assassiné en 226 par un Celte qui voulait venger son seigneur crucifié. Hannibal, fils d’Hamilcar, âgé de 25 ans fut promu chef de l’armée carthaginoise. Il étendra l’Empire en occupant d’autres territoires ibériques. Il osera en 219 une aventure qui provoquera la deuxième guerre unique en investissant Sagonte, une ville restée fidèle à Rome.

    LA DEUXIEME GUERRE PUNIQUE (218-201) :

    Ce deuxième conflit qui opposa les Romains aux Carthaginois pourrait s’appeler "la guerre d’Hannibal".

    En effet, le fils d’Hamilcar Barca constitue le principal acteur. Son génie militaire en a fait un personnage qui sort du commun. Il est l’un des plus grands hommes de guerre de tous les temps. Sa fameuse campagne d’Italie qui s’est étalée de 218 à 216 en est une preuve tangible. Cependant, il n’a jamais été assisté convenablement par ses pairs. Il perdra d’ailleurs la bataille de Cannes menée habilement par Rome.

    Lors de celle-ci (bataille), il ne fut à aucun moment aidé. Aussi, la perte de Cannes aurait sonné le glas des forces carthaginoises.

    En 207 le tournant de la guerre est marqué par l’anéantissement aux bords de Métaure de l’armée de secours amenée par Asdrubal, frère d’Annibal en même temps que la conquête de l’Espagne (209-206) par Cornélius Scipio, le futur Scipion l’Africain. En 206, ce dernier débarque en Afrique à la recherche d’alliances locales contre Carthage auprès des princes berbères numides très sensibles au prestige militaire. C’est grâce à cette tactique de Scipion que les historiens romains laisseront des informations très utiles quant aux royaumes berbères. Un exemple très fiable nous renseigne ainsi sur les dimensions colossales du Médracene près de Batna (Aurès-Algérie) et du tombeau de la Chrétienne près de Tipasa (Chenoua-ouest d’Alger) qui font supposer une puissance réelle des chefs berbères auxquels ces grandioses monuments furent consacrés. Ils n’ont rien de punique et sont généralement datés du début du IIIe siècle avant l’ère... chrétienne !

    C’est ainsi que Scipion engagea d’intenses pourparlers avec les Aguelids (qui signifient rois en langue berbère) ou avec des princes. L’un de ces derniers est Massinissa, fils aîné du chef ou "Aguelid" des Massyles, dont le territoire est réduit à une mince bande comprise entre Constantine et l’actuelle frontière algéro-tunisienne. Massinissa a été frustré d’une partie de son royaume par le "Aguelid" des Berbères Masaesyles, le nommé Syphax dont le domaine s’étend de l’Ampsaga (Oued Kebir- Est-algérien) à la Mouloucha (Moulouya, Maroc oriental). Soutenu par les Carthaginois, il épousera la belle Sophonisbe, fille d’un des plus hauts dignitaires de la ville, le vénérable Asdrubal Giscon. En 205, Scipion revient à Rome et est nommé consul à l’unanimité. En 204, il prépara une armée en Sicile (île italienne) et débarque deux légions près d’Utique. Il obtiendra facilement l’appui de Massinissa qui voulait se venger de Syphax. En mars 203, ce dernier sera attaqué subitement.

    Quarante mille de ses hommes (tous Berbères) seront ainsi assassinés par les Berbères Massyles (berbères combattant aux côtés de Massinissa). Cinq mille seront faits prisonniers. Devant cette débâcle, Syphax s’enfuira vers l’ouest de la Berbérie. Massinissa le poursuivra. Il parviendra à le capturer lors d’une rude bataille. Massinissa le ramena jusqu’à Cirta (Constantine) enchaîné.
    L’Aguelid sera accueilli triomphalement par toute la population autochtone ainsi que par la belle épouse carthaginoise... Sophonisbe qui abandonnera le vieux prince des Masaesyles.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ce succès encouragera l’intelligent et ambitieux Massinissa à poursuivre ses avantages en prenant définitivement le parti de Rome. Dès lors, la ville de Carthage se trouvera isolée. La terre et la mer lui sont également hostiles. Le Sénat rappelle Hannibal "la terreur des Romains" immobilisé dans la province italienne du Brutium.

    Le général carthaginois débarquera tout de même à Leptis Minor (Lemta) et reçoit des renforts gaulois, macédoniens et berbères numides. Le 13.10.202, a lieu le désastre de Zama où l’armée carthaginoise est complètement écrasée. Hannibal réussit à s’enfuir, laissant sur le terrain vingt mille morts et plus de trente mille prisonniers. Cette défaite contraindra Carthage à payer un très lourd tribut au vainqueur. Elle livrera tous ses navires et ses éléphants ainsi que dix mille talents d’or et ce durant cinquante années. En outre, toute action militaire lui est désormais interdite sans l’aval exprès de Rome.

    Massinissa reçoit les insignes de roi des Berbères et règnera de la frontière algéro-marocaine à la limite algéro-tunisienne, soit l’Algérie du Nord actuelle.

    LA TROISIEME GUERRE PUNIQUE (201-148) :

    Le règne de Massinissa (201-146) coïncidera avec la troisième guerre punique (201-148), une guerre, la dernière, qui mettra fin à l’existence de l’Empire carthaginois.

    Après près d’une dizaine d’années de troubles dus à des révoltes des autochtones, encouragées par Rome, Hannibal sera nommé suffète en 195. Il procédera à des réformes afin de juguler l’emprise des nouveaux bourgeois acquis à Rome. Alertés par ces nouvelles, les Romains réagirent. Hannibal s’enfuira. Durant dix années, il se réfugiera au Proche-Orient où il sera assisté par les Hébreux.

    En 184, il se pendra dans la cour du roi Prusias de Bithynie (1). En 191, Carthage proposa à Rome l’autorisation de reconstituer sa flotte et de verser la totalité de sa dette contractée. Elle essuiera un refus. Rome, devenue très puissante et forte de sa victoire, changera d’attitude à l’égard de Carthage. Elle optera pour des complots. C’est ainsi qu’elle encouragera les Berbères dirigés par Massinissa à occuper des territoires carthaginois. Les litiges qui en résulteront seront remis entre les mains de Rome pour intercéder entre les adversaires. Massinissa aura toujours gain de cause. Il occupera de nouvelles villes, continuant ainsi ses provocations, encouragé par Rome bien évidement. Exaspérée par les menées berbères et romaines, Carthage décida alors de réagir. En 150, une armée évaluée à près de cent mille hommes sera alignée contre Massinissa (2) âgé de... 88 ans. Ce dernier parviendra à battre ses ennemis. La réaction de Rome ne se fera pas attendre. En effet, celle-ci demandera à Carthage de payer un nouveau tribut de 5 000 talents pour avoir rompu la trêve signée à la fin de la deuxième guerre punique, plus exactement le 13 octobre 202 à Zama. En 149, il sera exigé de Carthage qu’elle construise sa capitale à 15 km à l’intérieur des terres. Devant ces dangers incessants, Carthage reprendra la guerre contre Rome et les Berbères.

    Elle résistera durant deux ans aux attaques romaines et numides (ou berbères) toujours dirigées par Massinissa. En 147, Scipion Emilien, nommé consul, engagea les grands moyens. Il sépara Carthage de la Berbérie en procédant à des fossés et des retranchements. La citadelle de Byrsa (3) résistera désespérément en 146. Des combats de rue éclatèrent. Exténués et affamés, les habitants (60 000 environ) se rendirent aux vainqueurs. La ville de Carthage sera rasée.

    C’est ainsi que Carthage cessera d’exister après avoir tenu tête à Rome durant 118 ans qui ont jalonné les trois guerres puniques.

    LES INFLUENCES PUNIQUES :

    Les guerres Puniques ont provoqué un bouleversement total dans les habitudes des populations Amazigh d’Afrique du Nord.

    La défaite de Carthage ne signifie pas en effet que la culture de cette métropole soit éteinte. Elle le sera beaucoup plus tard tout de même.

    Parvenue très lentement chez les Berbères au IIIe siècle, son influence fera d’énormes progrès au IIe siècle et se confirmera au Ier. Tout en utilisant avec un art consommé l’immunité de fait qui lui permettait de chasser l’envahisseur punique du sol africain, Massinissa avait largement développé dans son royaume la civilisation de l’occupant. Dès l’époque de Syphax, Cirta (aujourd’hui Constantine, située à l’est de l’Algérie) avait été une ville importante et avait des relations très solides avec Carthage. Massinissa l’avait embellie et agrandie. Il y édifiera un palais et des temples pour des dieux... puniques !

    Les autres villes qu’il avait créées étaient administrées par des magistrats appelés "suffètes" comme l’étaient les cités puniques. S’inspirant de Carthage, il regardait vers la civilisation hellénique et faisait instruire ses enfants par des maîtres grecs. Ce comportement du premier roi berbère peut paraître symbolique. Plus tard, les Berbères se révolteront contre l’autorité romaine, mais une partie d’eux se latiniseront avec la même ardeur que leurs ancêtres qui avaient combattu les Carthaginois pour se puniciser.

    Lors de la conquête islamique, les Berbères rejetteront la politique des Arabes, mais s’islamiseront. Après la chute de Carthage en 146, la langue et la religion puniques continueront leur progression. Scipion fera don des bibliothèques de la ville à Micipsa, le fils de Massinissa qui avait régné durant trente années (148-118) sur la Numidie. Il restera fidèle aux Romains. De nombreux Puniques, artisans ou prêtres, s’installeront dans les villes de l’intérieur. Les fameuses inscriptions bilingues punico-berbères du mausolée construit en 139 à Thougga (Dougga) montrent bien la formation d’une culture libyco-carthaginoise. Mais l’hellénisme s’était répandu également dans les milieux aristocratiques urbanisés du royaume en même temps qu’à Rome.

    (1) = Royaume hellène dirigé par le monarque Prusia, la Bithynie est située au nord-ouest de la Turquie actuelle (face à la province turque européenne de Thrace). Indépendant du IIIe au Ier siècle avant J.-C., il sera cédé par son roi Nicomède III à Rome qui en fera une province.
    (2) = Roi berbère qui régnera sur la Numidie de 201 à 146 avant J.-C.
    (3) = Située sur une colline, Byrsa se trouve sur le site de la ville nouvelle fondée par la reine Didon appelée "Kart-Hadash".

    RACHID YAHOU
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Rigueur ...

      La Berbérie a connu trois guerres qu’on surnommera "Guerres puniques". Ce (ou plutôt ces) conflit(s) a mis aux prises l’Empire romain et Carthage. A la fin de ce long conflit, des influences seront relevées touchant la majorité de la population berbère ...
      Ca commence bien. Les "Guerres Puniques", comme leur nom l'indique concerent en premier lieu les Romains et ... les Puniques, autrement dit les Carthaginois. D'autre part, les operations ne se deroulerent qu'en partie (et meme pas en majorite) sur les territoires africains, il s'agissait carrement d'un mini conflit mondial selon l'echelle de ce temps. Par exemple, l'essentiel de la 1ere Guerre Punique se passa soit en Sicile, soit en mer !

      D'autre part, la guerre n'opposa pas "l'Empire romain" (on pense a immense) a "Carthage" (qui evoque juste une ville), mais soit la Republique Romaine a la Republique Carthaginoise (si c'est le critere institutionnel qui justifie le choix du mot "Empire" puisque Rome ne deviendra Empire que bien plus tard), soit deux empires en pleine expansion (si c'est le sens large qui est choisi).
      Dernière modification par Harrachi78, 23 août 2008, 17h44.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        La réalité est tout autre :::::::::::::::::::::euxième Guerre punique
        Article détaillé : Deuxième Guerre punique.
        _punic_war-fr.svg/400px-Battles_second_punic_war-fr.svg.png[/IMG]
        Lieux des principales batailles de la Deuxième Guerre punique


        La Deuxième Guerre punique, s'étendant des années 218 à 202 av. J.-C., a pour point d'orgue la campagne d'Italie : le général carthaginois Hannibal Barca traverse les Alpes avec ses éléphants de guerre mais renonce finalement à entrer dans Rome. Le prétexte de la guerre avait été le siège de Sagonte par les Carthaginois qui, selon le traité de 241 av. J.-C., devaient occuper les territoires au sud de l'Elbe, fleuve délimitant les zones d'influence respectives des deux puissances rivales. Hannibal aurait délibérément attaqué cette ville alliée des Romains alors le lobby revanchard des Carthaginois avait pris de l'ascendance à Carthage dont le dynamisme économique avait rapidement repris le dessus après la fin de la Première Guerre punique. On peut penser que les intérêts économiques des grandes familles carthaginoises au pouvoir n'avaient pas été vraiment touchés par ce premier conflit.
        Sous la conduite d'Hannibal, les troupes carthaginoises composées de Numides, d'Ibères et de Carthaginois parties d'Hispanie traversent les Pyrénées et les Alpes et envahissent l'Italie. Le général avait longtemps préparé, par la diplomatie, son passage au nord de l'Italie et réussit à s'y trouver des alliés. Ainsi, des troupes indigènes — cette région est peuplée de Gaulois — se joignent aux troupes carthaginoises. Puis, ils descendent vers le sud de la péninsule et font des ravages, un nombre important de villes quittant l'alliance romaine et, malgré leur faible nombre, écrasent plusieurs armées romaines. L'une de ses victoires est encore étudiée dans les écoles militaires : la bataille de Cannes.
        Toutefois, n'ayant pas suffisamment de moyens militaires, Hannibal renonce à entrer dans Rome. Malgré des défaites répétées et l'effondrement de la position dominante de cette dernière en Italie, en raison de la défection de plusieurs cités au profit d'Hannibal et de l'alliance entre Hannibal et les Macédoniens, Rome réussit à aligner 200 000 hommes en arme, ce qui constitue un effort de guerre énorme. Alors que Rome est au plus mal, Scipion, le futur "africain" soutenu par le peuple romain,fait accepter au senat d'etre envoyé en hispanie. Ce jeune officier formé par son pere et son oncle,eux meme généraux, connais bien les modes de combat carthaginois. Il a en effet dans sa jeunesse assisté impuissant a de lourdes défaite romaines comme la bataille de Cannes.

        Gravure de la bataille de Zama par Cornelis Cort (1567)


        Rome rétablit alors petit à petit sa situation en Italie, reprenant une à une les positions carthaginoises, détruisant les renforts venus de Carthage ou d'Hispanie avant qu'ils n'arrivent à Hannibal. L'Hispanie punique s'effondre finalement face au génie de Scipion soutenu par des troupes importantes. Hannibal invaincu militairement est alors progressivement asphyxié et cantonné dans une région du sud de l'Italie. Le dénouement arrive lorsque des armées romaines débarquent en Afrique du Nord. Hannibal est alors appelé au secours mais les Romains vainquent les troupes cantonnées en sur place et réussissent à retourner les alliés numides de Carthage. Les Carthaginois perdent ainsi le soutien de la très bonne cavalerie numide. L'affrontement entre ces deux génies militaires de l'Antiquité, Scipion et Hannibal, tourne à l'avantage de Scipion qui prend alors le surnom d'Africain. Il est aidé en cela par des troupes plus fournies en cavalerie (Numides) et par des troupes plus aguerries. C'est la première défaite d'Hannibal et la fin de Carthage en tant que puissance politique. Cette bataille a eu lieu près de Zama (probablement dans une vallée à l'ouest de l'actuelle Siliana).

        Double shekel d'argent représentant Hannibal Barca


        La défaite entraîne la perte de l'Hispanie, la destruction de la flotte carthaginoise, l'interdiction de toute remilitarisation punique sans l'aval de Rome, l'interdiction de toute action africaine sans l'accord romain et le paiement d'une indemnité de guerre, Carthage devenant un territoire sous tutelle romaine.
        Rapidement après le retour de la paix, Hannibal est rappelé par le peuple de Carthage pour pallier cette situation difficile. Il se retire dans les terres d'origine de sa famille, près d'Hadrumète (actuelle Sousse) en Byzacène, même s'il est né à Carthage et qu'il a vécu une partie de sa jeunesse en Espagne carthaginoise. Une fois au pouvoir en tant que suffète, il dénonce la corruption des élites au pouvoir ainsi que l'accaparement d'une partie de l'appareil d'État par celles-ci. ce qui va lui attirer des haines mortelles. Selon lui, ces maux étaient peut-être aussi en partie à l'origine de la défaite de la Première Guerre punique.
        Malgré la victoire finale, cette guerre marque profondément les Romains qui, poussés par la crainte d'avoir à affronter à nouveau les Carthaginois, décident, selon le fameux mot de Caton l'Ancien (Delenda Carthago est), que la destruction totale de Carthage est le seul moyen d'assurer la sécurité de Rome. En effet, malgré toutes les représailles infligées à cette dernière, la cité punique retrouve vite sa puissance économique et s'offre même le luxe d'offrir des tonnes de blé à Rome lors de la guerre qui oppose Rome aux Macédoniens. De plus, Rome en a fini avec ses principaux adversaires, comme les Macédoniens et a réduit la résistance des farouches Ibères. Il ne reste donc que la puissance économique carthaginoise qui puisse faire de l'ombre à l'impérialisme romain. Saisissant le prétexte de la violation du traité de paix de 202 — Carthage doit lever une armée pour repousser les invasions numides —, et profitant de la faiblesse militaire de son ennemi, le Sénat romain décide de lancer une grande offensive en Afrique dans le but de détruire la ville rivale.

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        • #5
          Wikiki

          Quand Wikipedia devient une langue en soit, cela donne des "discussions" tres wikiki ... ca devient insultant a la longue.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            En quoi c'est insultant?
            Faire un copier coller pour avoir la source exacte ?
            A moins que certains sujets sont du domaine reservé?
            Faire des recherches sur la toile pour trouver des dates exactes ainsi que les vrais protagonistes, n'est nullement une insulte.

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            • #7
              @Myra

              Ce qui est insultant a la langue c'est de resumer l'effort d'ecrire et la volonte d'argumenter, pour pratiquement chaque discussion et sur n'importe quel sujet, a un simple copy/past d'une page que n'importe qui aurais pu lire en moins de clics qu'il n'a fallu pour la poster.

              Dans deux minutes tu aura droit a un copy/past deux fois plus gros, trois fois plus charge de couleurs et de photos et avec cinq fois moins d'autorite ou d'utilite pour la discussion, que tu ne lira meme pas, mais a quoi tu tout d ememe opposera un autre copy/past d'un autre site que tu aura a peine effleure, avec autant de couleurs, de photos et d'inutilite au final.

              C'est a cela que vous avez reduit ce forum, a une joute ou l'arme n'est plus l'elegante polemique de jadis, mais un vulgaire souk ou le copy/past est roi.

              C'est cela qui devient insultant a la longue, si tu veux bien.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Bonjour

                Mais j'ai compris ce que tu voulais dire.
                Je sais que tu aime mettre "kao" tes adversaires , ton savoir dans beaucoup de domaine n'est plus a démontrer.
                Mais en refléchissant il est vrai que dans pusieurs sujets avec ma manière de faire j'ai agit comme "guillotin" ce qui met fin au sujet .
                Dorénavent mon chér Harrachi" j'éviterais d'intervenir dans les sujets d'histoires ou tu excelles et surtout ou tu éprouves du plaisir a mettre ton adversaire dans la difficulter.
                Notes: que moi méme par moment j'éprouve de la "jouissance" devant mon contradicteur qui se trouve dans l'incapacité de poursuivre le débat.
                Sur ce bon-réveil ....................

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                • #9
                  @ Harrachi:
                  Je suis entièrement d'accord avec toi sur le copy-paste. Et encore, dans ce cas précis, il s'agit au moins d'articles encyclopédique, ce qui est encore plus énervant, c'est les articles de propagande.

                  Commentaire


                  • #10
                    Quand on veut du HS he bien pour mart je me ferais un plaisir de les servires!!!!!!!!!!!!!!!!
                    Qu'est ce a voir, article de propagonde surtout(sioniste) article de "wikipidia".
                    Tu viens jusqu'ici pour placer ta haine des musulmans???????????
                    Je te signalme pour contrcarrer les projets des propagpndistes sionistes j'utileserais n'importe quel moyens non seulement des articles de (propagonde qui vont a l'encontre des sionistes ) et particulièrement tous ce qui met a nu le SIONISME:22: :22: :22:
                    En attendant mon prochain copier coller qui dénonce le sionisme ,attelle toi a me repondre ailleurs que sur cette page qui est consacré a bouillon culture.

                    Commentaire


                    • #11
                      Je parle des discussions en général, pas du Moyen-Orient, c'est exactement la même chose pour les discussions concernant le Sahara et le Maroc, du copy-paste, du copy-paste et encore du copy-paste.

                      Commentaire


                      • #12
                        @Myra

                        Il n'a pas tort tu sais, ce n'est pas le domaine qui prime comme tu le laisse croire, mais la méthode tout court, quel que soit le sujet et quel que soit le domaine et la remarque ne t'es pas déstinée en particulier.

                        Quant à la juissance en question, je ne pourrais helas la ressentir que face a des gens qui écrivent des phrases en regle générale, parceque ceux qui m'innondent de copy/past, je les traitent comme des répondeurs automatiques, je peux les injurier, mais je n'en tire aucune jouissance particulère.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                        Commentaire


                        • #13
                          "Un exemple très fiable nous renseigne ainsi sur les dimensions colossales du Médracene près de Batna (Aurès-Algérie) et du tombeau de la Chrétienne près de Tipasa (Chenoua-ouest d’Alger) qui font supposer une puissance réelle des chefs berbères auxquels ces grandioses monuments furent consacrés. Ils n’ont rien de punique et sont généralement datés du début du IIIe siècle avant l’ère... chrétienne !"
                          un tombeau chretien du IIIe siecle avant l'ere chretienne pour le niveau .
                          myra y en a qui perdent du temps pour relooker des copy coller avec leur touche personelle mais dommage .....
                          au contraire ; les recherches pour ,disant etayer les sujet sont les bien venue ; quand aux discussions , c'est les paroles ;les paroles; les paroles........
                          "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

                          Commentaire


                          • #14
                            Mieux encore

                            C'est le Medracen qui daterait du 3e s. av. J.-C., et son style de decoration est tres punique meme !

                            Le mausaolee royal mauretanien (celui qu'on appelle Tombeau de la Chretienne) daterait plutot du 1er s. av. J.-C., et son style est typiquement hellenistique.

                            Moralite, plus que taper les mains et clicoter les doigts a la googelienne, il faut aussi se rendre utile et corriger ce qu'on juge risible a coup de grosses dents en facade ...

                            Pour le reste, des paroles sur un forum de discussion, qu'avons nous de plus precieux ? ... Mais Remarquons que, dans dans un milieu de copy/pasteurs a la chaine, les valeurs prennent d'autres dimensions ...
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #15
                              "Le mausaolee royal mauretanien (celui qu'on appelle Tombeau de la Chretienne) daterait plutot du 1er s. av. J.-C., et son style est typiquement hellenistique."
                              explique ;je ne comprend pas?missiou
                              "Moralite, .... utile et corriger ce qu'on juge risible a coup de grosses dents en facade ..."
                              le rire ,seule richesse qui nous reste avec ce qui se passe ;merçi quand meme ;missiou d'etre utile et de corriger; ça doit etre une vocation.

                              "Pour le reste, des paroles sur un forum de discussion, qu'avons nous de plus precieux ? ... dans un milieu de copy/pasteurs a la chaine, les valeurs prennent d'autres dimensions ..."
                              il ya la radio chaine3 pour palabrer ; pour les valeurs et leurs dimensions je suis tout a fait d'accord , il faut juste se rappeler qu'au royaume des aveugles les borgnes sont Rois.
                              "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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