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Lamy veut relancer le cycle de Doha

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    Le directeur général de l'OMC Pascal Lamy était à Washington vendredi pour des entretiens avec la Représentante américaine au commerce Susan Schwab, afin de tenter de relancer les négociations du cycle de Doha après leur blocage de juillet.

    Les deux responsables ont eu un dîner privé jeudi soir, suivi d'une nouvelle rencontre vendredi matin, pour discuter des modalités de ces négociations futures, a-t-on appris auprès de l'administration du commerce extérieur.

    Ces discussions ont permis de "couvrir un grand nombre de sujets", a indiqué Mme Schwab vendredi en milieu de journée.

    Elle a dit avoir "encouragé" M. Lamy "à réunir de hauts responsables le plus tôt possible" à Genève, en mentionnant le mois de septembre comme possible échéance.

    Peu avant l'arrivée de M. Lamy, Mme Schwab avait déjà dit sa détermination à reprendre le cycle de Doha en septembre.

    "Nous devons nous mettre autour d'une table en septembre entre responsables de haut niveau afin de tester les possibilités d'aller de l'avant, explorer de nouvelles idées pour surmonter quelques-uns des problèmes que nous avons rencontrés en juillet et (...) éviter la remise en cause de ce qui a été décidé en juillet", avait-elle affirmé.

    Elle avait souhaité que ces discussions démarrent avec "un petit groupe" de négociateurs, qui ne doit pas, selon elle, être nécessairement le même que celui au centre des négociations à Genève en juillet (Australie, Brésil, Chine, Etats-Unis, Inde, Japon et Union européenne).

    Cette rencontre entre M. Lamy et Mme Schwab s'inscrit dans le cadre des efforts lancés par le directeur général de l'OMC pour tenter de sortir de l'impasse le processus de Doha qui semble très compromis après le blocage de la dernière réunion.

    Les discussions avaient notamment achoppé sur un désaccord entre les Etats-Unis et l'Inde à propos des mécanismes permettant de protéger les marchés des pays en développement contre la hausse des importations des produits agricoles.

    Avant les Etats-Unis, M. Lamy s'était rendu en Inde début août. Le ministre indien du Commerce, Kamal Nath, avait alors estimé que les discussions devraient reprendre, mais uniquement si les pays développés "viennent s'asseoir à la table pour donner quelque chose et pas seulement pour chercher à obtenir quelque chose".

    Le Brésil s'est aussi beaucoup impliqué ces dernières semaines pour relancer le cycle, le président Luiz Inacio Lula da Silva multipliant les contacts avec les Etats-Unis, l'Inde et la Chine pour tenter de trouver des accords minimum qui permettraient de débloquer les négociations.

    Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim, avait souligné la semaine dernière l'importance de cette mini-tournée de M. Lamy.

    "Je crois qu'à l'issue de ce voyage nous aurons une idée plus claire sur les possibilités réelles d'un processus qui puisse nous conduire à un accord à court terme", avait-il affirmé.

    Les négociations de juillet avaient buté dans les derniers jours sur la question du mécanisme de sauvegarde (SSM). Celui-ci permet à un pays en développement d'augmenter ses tarifs douaniers face à une forte hausse des importations de produits agricoles sur son marché pour protéger ses agriculteurs.

    En début de semaine, le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a lancé un nouveau pavé dans la mare en appelant à limiter le recours à cette clause.

    Par AFP
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