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Soraya Haddad, médaillée de bronze en judo aux Jeux olympiques de Pékin, est rentrée avant-hier chez elle, à El Kseur, après une courte escale à Alger.
La championne de judo est descendue, hier matin, à l’aéroport Soummam Abane-Ramdane de Béjaïa, où elle a été accueillie par une grande foule. Autorités, amis, famille, voisins, et personnes anonymes étaient là pour la saluer et la féliciter pour sa distinction.
A son arrivée, Soraya Haddad a été surprise et émue de trouver une foule aussi nombreuse et compacte venue lui rendre hommage pour avoir permis à l’emblème national d’être hissé lors de la plus grande manifestation sportive de la planète. Le P/APC d’El-Kseur, M.Louhab Lounis, le vice-président de l’APW et le secrétaire général de la wilaya étaient là pour l’accueillir et l’encourager à poursuivre son travail et persévérer. «La compétition a été très difficile mais on s’attendait à ce résultat après un travail très dur», a-t-elle dit en remerciant ses amis, sa famille et tous ceux qui ont été derrière elle et ont cru en elle. «Je me dois de travailler encore plus pour aller le plus loin possible», a encore déclaré Soraya.
Agée de 23 ans, la fille d’El Kseur, une ville située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, Béjaïa, aura tout le temps pour donner le meilleur d’elle-même. Il ne fait aucun doute qu’elle garde en mémoire ses premiers pas dans le judo dans son club d’El Kseur où, avec des moyens rudimentaires, elle était parvenue à s’affirmer jusqu’à devenir l’une des meilleures judokates du pays. Soraya doit se souvenir de ses premières consécrations nationales dans les jeunes catégories où elle a été découverte. Son ancien entraîneur, Mohamed Bouheddou, qui a toujours été à ses côtés et qui l’a suivie dans sa progression, dira qu’il a «toujours cru en elle. Je sais qu’elle n’a pas encore atteint la plénitude de ses moyens. Elle peut encore aller loin». C’est sous sa coupe, en équipe nationale, que Soraya s’est révélée au grand public puisqu’en 2005 elle s’était illustrée, une première fois en remportant la médaille d’or dans la catégorie des 48kg du tournoi de judo des Jeux méditerranéens d’Almeria en Espagne.
Quelques semaines plus tard, elle fera mieux en se hissant sur la troisième marche du podium des Championnats du monde qui avaient eu lieu, cette année-là, au Caire (Egypte).
Ces deux distinctions lui valurent d’être sacrée championne des championnes de l’année 2005, lors de la cérémonie «soirée des héros» organisée à cet effet par l’Entv et l’APS.
Sa médaille de bronze de Pékin est venue confirmer son talent et la récompenser pour tous les efforts et sacrifices qu’elle a consentis. De retour parmi les siens, elle va goûter au plaisir d’un repos bien mérité avant de retourner sur le tatami où elle sait que d’autres exploits l’attendent.
Par l'Expression
La championne de judo est descendue, hier matin, à l’aéroport Soummam Abane-Ramdane de Béjaïa, où elle a été accueillie par une grande foule. Autorités, amis, famille, voisins, et personnes anonymes étaient là pour la saluer et la féliciter pour sa distinction.
A son arrivée, Soraya Haddad a été surprise et émue de trouver une foule aussi nombreuse et compacte venue lui rendre hommage pour avoir permis à l’emblème national d’être hissé lors de la plus grande manifestation sportive de la planète. Le P/APC d’El-Kseur, M.Louhab Lounis, le vice-président de l’APW et le secrétaire général de la wilaya étaient là pour l’accueillir et l’encourager à poursuivre son travail et persévérer. «La compétition a été très difficile mais on s’attendait à ce résultat après un travail très dur», a-t-elle dit en remerciant ses amis, sa famille et tous ceux qui ont été derrière elle et ont cru en elle. «Je me dois de travailler encore plus pour aller le plus loin possible», a encore déclaré Soraya.
Agée de 23 ans, la fille d’El Kseur, une ville située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, Béjaïa, aura tout le temps pour donner le meilleur d’elle-même. Il ne fait aucun doute qu’elle garde en mémoire ses premiers pas dans le judo dans son club d’El Kseur où, avec des moyens rudimentaires, elle était parvenue à s’affirmer jusqu’à devenir l’une des meilleures judokates du pays. Soraya doit se souvenir de ses premières consécrations nationales dans les jeunes catégories où elle a été découverte. Son ancien entraîneur, Mohamed Bouheddou, qui a toujours été à ses côtés et qui l’a suivie dans sa progression, dira qu’il a «toujours cru en elle. Je sais qu’elle n’a pas encore atteint la plénitude de ses moyens. Elle peut encore aller loin». C’est sous sa coupe, en équipe nationale, que Soraya s’est révélée au grand public puisqu’en 2005 elle s’était illustrée, une première fois en remportant la médaille d’or dans la catégorie des 48kg du tournoi de judo des Jeux méditerranéens d’Almeria en Espagne.
Quelques semaines plus tard, elle fera mieux en se hissant sur la troisième marche du podium des Championnats du monde qui avaient eu lieu, cette année-là, au Caire (Egypte).
Ces deux distinctions lui valurent d’être sacrée championne des championnes de l’année 2005, lors de la cérémonie «soirée des héros» organisée à cet effet par l’Entv et l’APS.
Sa médaille de bronze de Pékin est venue confirmer son talent et la récompenser pour tous les efforts et sacrifices qu’elle a consentis. De retour parmi les siens, elle va goûter au plaisir d’un repos bien mérité avant de retourner sur le tatami où elle sait que d’autres exploits l’attendent.
Par l'Expression
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